NOUVELLES 2022
- 07 octobre 2022 - Les chemins forestiers contribuent à la dégradation des milieux humides
- 20 septembre 2022 - Quatre candidats interpellés sur des enjeux environnementaux prioritaires pour Chaudière-Appalaches
- 09 septembre 2022 - Les candidats à l'élection interpelés sur les enjeux environnementaux de la région du Centre-du-Québec
- 11 août 2022 - En juin, le GROBEC était présent pour sensibiliser le grand public aux enjeux de l’eau
- 22 juin 2022 - Le plan de contrôle des sédiments amiantés du secteur minier de la rivière Bécancour 2022-2027
- 20 avril 2022 - Berce du Caucase : bilan très positif après quatre années de lutte soutenue
- 16 février 2022 - Action Climat : Résumé des travaux de délimitations de l’espace de bon fonctionnement du ruisseau Bullard et relance de l’invitation aux municipalités de s’inscrire aux ateliers d’auto-diagnostic
- 14 février 2022 - Sixième édition du Tournoi familial de pêche sur la glace au lac William
- 08 février 2022 - Amélioration de la qualité de l’eau des trois lacs fluviaux de la rivière Bécancour(lac à la truite, lac William et lac Joseph)
- 08 février 2022 - Une dernière année de travaux d’amélioration de l’habitat des poissons à statut précaire de la zone Bécancour qui s’achève en grand!
- 02 février 2022 - Bilan de la démarche d’élaboration des objectifs de conservation des milieux humides et hydriques de la zone Bécancour
07 octobre 2022 - Les chemins forestiers contribuent à la dégradation des milieux humides
Le saviez-vous? Les milieux humides sont un peu les reins de notre planète! Dans le grand spectacle qu’est la Nature, ils ont pour rôle de filtrer l’eau qui s’écoule, assurant sa bonne régulation en plus d’améliorer sa qualité. Au Québec, certains d’entre eux se retrouvent au sein des milieux boisés. D’ailleurs, il est estimé que les milieux humides à potentiel forestier recouvriraient 11% de la superficie productive des forêts privées (1,2). Dans le bassin versant la rivière Bécancour, les milieux humides boisés représente 8,9% du territoire. Mais qu’est-ce que ça implique? Eh bien, cela signifie que ces milieux humides sont particulièrement vulnérables aux activités humaines et que leur conservation dépend presque entièrement de l’adoption d’habitudes durables par les propriétaires de telles forêts (3).
Les conséquences
De toutes les sources de perturbation des milieux humides boisés, la voirie serait la plus importante. Pourquoi? Parce que les chemins forestiers ont tendance à beaucoup s’éroder, et ce, à un rythme rapide! Ce qui veut dire qu’ils sont une source majeure de sédiments, lesquels font leur chemin vers les cours d’eau environnants et dégradent les habitats aquatiques (4). Un exemple concret dans la région à ce sujet est la création de delta de sédiments dans les lacs, principalement dans le lac à la Truite d’Irlande, le lac William et le lac Joseph.
De plus, les chemins forestiers modifient l’écoulement de l’eau, influençant sa durée de rétention et sa qualité, affectant, notamment, la métamorphose des amphibiens avant l’assèchement estival. Ils constituent aussi, par leur simple présence, une barrière à la migration de ceux-ci vers d’autres milieux humides boisés (3).
Les solutions à adopter (5)
Il est possible de maintenir les fonctions hydrologiques bénéfiques des milieux humides et hydriques en appliquant des bonnes pratiques d’aménagement forestier. Quelles sont donc ces bonnes pratiques ?
Tout d’abord, la planification est une étape primordiale dans l’aménagement durable des chemins forestiers. C’est lors de cette étape qu’il est possible de déterminer le tracé du futur chemin et ainsi éviter le plus possible que celui-ci traverse les cours d’eau ou qu’il soit situé à proximité de ces derniers. De plus, le chemin devrait être localisé dans les sections les mieux drainées du milieu boisé. Idéalement, les travaux devraient se faire en dehors des périodes de crues ou de pluies abondantes.
Ensuite, lors de l’aménagement des chemins forestiers, la végétation située à proximité devrait être protégée. Dans le cas où cela est impossible, il est recommandé de planter une bande de végétation en bordure des nouveaux chemins afin d’assurer la rétention et la filtration des sédiments. Une barrière à sédiments peut également être installée à proximité des chantiers afin de limiter l’apport milieux hydriques.
En cas de traverses de cours d’eau, il y a plusieurs éléments à tenir en compte dont principalement la largeur du cours d’eau et sa forme. Il est préférable d’opter pour une section étroite et rectiligne du cours d’eau. De plus, les travaux en cours d’eau doivent absolument être réalisés en dehors de la période de reproduction des poissons.
Finalement, il est important d’éviter le plus possible la mise à nu des sols. Si des sols sont mis à nus, il faut s’assurer de les ensemencer. Cela permet la stabilisation du sol et limite l’érosion de ce dernier.
En appliquant toutes ces méthodes vous vous assurerez de réaliser des aménagements qui seront seins, durables et qui feront plaisir aux utilisateurs des cours d'eaux et milieux humides à proximité de vos propriétés. N'hésitez pas à vous renseigner davantage, il existe une panoplie d'informations utiles et pratiques pour de saines pratiques d'intervention en milieu forestier.
Références
- (1) Ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les Changements climatiques (2015). Guide d’interprétation, Politique de protection des rives, du littoral et des plaines inondables. Ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la lutte contre les changements climatiques du Québec, Direction des politiques de l’eau, 131 p.
- (2) Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (2020). Bilan quinquennal de l’aménagement durable des forêts 2013-2018, gouvernement du Québec. [En ligne] Consulté en mai 2021, www.mffp.gouv.qc.ca/documents/forets/amenagement/redditioncomptes/BilanQuinquennalADF.pdf
- (3) Agence forestière des Bois-Francs (2021). Guides des saines pratiques d’interventions forestières en milieu humide boisé des forêts privées du Québec, ouvrage collectif sous la coordination de C. Annecou, Victoriaville, 47 p.
- (4) Thompson et al., (2010). Forest road erosion control using multiobjective optimization.
- (5) Fédération des producteurs forestiers du Québec (2016). Saines pratiques d’intervention en forêt privée: guide terrain. 4e edition révisée, 140p.
20 septembre 2022 - Quatre candidats interpellés sur des enjeux environnementaux prioritaires pour Chaudière-Appalaches
Dans le cadre de la présente élection provinciale, des organismes environnementaux de Chaudière-Appalaches s’unissent pour mettre de l’avant les enjeux environnementaux de la région. Lors d’un panel, quatre des cinq principaux partis ont délégué des représentants. Les quatre candidats présents ont eu à se prononcer sur deux enjeux prioritaires pour la région, soit l’adaptation aux changements climatiques et la protection de la biodiversité. Plus de 25 personnes, principalement des membres et partenaires des organismes, étaient présentes à l'événement qui s’est déroulé à Lévis, le 19 septembre dernier.
Le Conseil de bassin de la rivière Etchemin (CBE), le Conseil de gouvernance de l’eau des bassins versants de la rivière Saint-François (COGESAF), le Groupe de concertation des bassins versants de la zone Bécancour (GROBEC), l’Organisme des bassins versants de la Côte-du-Sud et le Conseil régional de l’environnement Chaudière-Appalaches (CRECA) ont souligné aux candidats que les changements climatiques affectent de plus en plus les citoyens et les différents acteurs de la région de Chaudière-Appalaches, et que ces effets ne feront que s’accentuer.
Parmi les dérèglements climatiques que l’on observe depuis quelques années, on dénote une augmentation des épisodes de sécheresse pouvant affecter à la fois l’approvisionnement en eau potable des municipalités et la production agricole, de même qu’une croissance des épisodes de fortes pluies et d’inondations.
Chaudière-Appalaches doit également prioriser la conservation de la biodiversité, avec seulement 1,9 % de son territoire continental en aire protégée. Dans ce contexte, les organismes ont rappelé que la bande riveraine joue non seulement un rôle de protection pour la qualité de nos cours d’eau, mais constitue également des corridors de biodiversité importants pour la région.
Les quatre candidats ayant participé au panel sont Michel Tardif du Parti conservateur du Québec, Richard Garon du Parti libéral du Québec, Pierre-Gilles Morel du Parti Québécois et Valérie Cayouette-Guilloteau de Québec solidaire. Les candidats ont eu l’occasion de présenter les mesures que leurs partis respectifs comptent mettre en place pour répondre à ces enjeux prioritaires, non seulement pour l’environnement, mais aussi pour le bien-être, la santé et la sécurité des citoyens de la région.
09 septembre 2022 - Les candidats à l'élection interpelés sur les enjeux environnementaux de la région du Centre-du-Québec
Sept organismes environnementaux du Centre-du-Québec unissent leur voix afin de mettre à l’avant-plan les priorités et les enjeux de la région en matière d’environnement et proposent du même souffle une série d’actions à mettre en place afin d’assurer un environnement de qualité aux générations actuelles et futures. Fruit d’une concertation régionale, cette initiative réunit les organismes de bassins versants COGESAF, COPERNIC, GROBEC et OBV Yamaska, le Conseil régional de l'environnement du Centre-du-Québec (CRECQ), l'organisme de conservation Nature-Avenir et le Comité ZIP Les Deux Rives.
« Notre prochain gouvernement devra être sensible aux attentes de plus en plus croissantes de la population face aux impacts environnementaux, économiques et sociaux qu’entrainent les changements climatiques. Une vision et des actions concrètes sont de plus en plus demandées », indique M. Gervais Pellerin, président du Groupe de concertation des bassins versants de la zone Bécancour (GROBEC) et maire de la municipalité d’Inverness.
Concernant l’enjeu des milieux naturels et hydriques, les organismes proposent, entre autres, de prioriser l’adoption d’un objectif national d’au moins 30 % d’aires protégées d’ici 2030 et d’optimiser le potentiel récréotouristique du Saint-Laurent et ses tributaires. M. Yves Gatien, vice-président du Conseil de gouvernance de l’eau des bassins versants de la rivière Saint-François (COGESAF), complète en mentionnant que pour retrouver un usage sécuritaire des eaux de surface, il faudrait enrayer les sources de pollution directe.
Au niveau de la gestion des matières résiduelles, des changements climatiques et de l’aménagement du territoire, les organismes proposent d’adopter une stratégie nationale d’économie circulaire et de favoriser la densification des milieux urbains, afin de préserver nos milieux naturels et agricoles. Les actions proposées en lien avec les enjeux agricoles et forestiers mènent à la mise en place de mesures qui favoriseraient l’accroissement de l’accompagnement qui est offert aux agriculteurs et agricultrices, et aux forestiers et forestières en vue de réaliser la transition agroécologique et d’adapter le régime forestier aux contextes climatiques actuel et futur.
Notons que les organismes environnementaux souhaitent que les actions proposées soient intégrées au plan de mise en œuvre de la Politique nationale de l’architecture et de l’aménagement du territoire. « En assurant cette prise en compte, nous permettons aux acteurs du territoire d’agir concrètement sur leur territoire en concert avec l’expertise existante et d’accélérer la transition écologique et la résilience des collectivités face aux changements climatiques », rapporte M. Pierre Levasseur, vice-président de l’organisme de conservation Nature-Avenir.
À ce titre, M. Claude Lefebvre, président du Conseil régional de l’environnement du Centre-du-Québec (CRECQ) et maire de Baie-du-Febvre, souligne que les organisations régionales sont engagées et possèdent l'expertise nécessaire pour la réalisation des actions proposées. « Le prochain gouvernement devra démontrer son engagement par des investissements importants répondant aux enjeux et aux actions soulevés pour notre région. »
Enjeux et actions environnementaux - Élections 2022
11 août 2022 - En juin, le GROBEC était présent pour sensibiliser le grand public aux enjeux de l’eau
Entre la fin du mois de mai et mi-juillet, le GROBEC a participé au Mois de l’eau, qui mettait à l’honneur les lacs. L’organisme a sensibilisé sa population à la protection et l’utilisation durable de l’eau grâce à plusieurs activités mobilisatrices et à divers contenus d’information en ligne mettant en vedette les lacs du territoire.
Une pêche aux déchets dans plusieurs lacs de la zone Bécancour
En collaboration avec les associations de riverains et les municipalités d’Irlande, de Saint-Ferdinand, Saint-Pierre-Baptiste et d’Inverness, le GROBEC a organisé une Pêche aux déchets dans l’objectif de nettoyer les berges et fossés de route autour de l’étang Stater et des lacs à la Truite d’Irlande, William et Joseph. Cette grande corvée de nettoyage, qui s’est tenue le 28 mai dernier, a rassemblé plusieurs dizaines de bénévoles. L’Aquavan de l’Aquarium de Québec était également sur place pour offrir des ateliers de sensibilisation à la faune aquatique. Au total, une importante quantité de déchets a été ramassée, principalement composée de cannettes de boisson, d’emballages de restauration rapide et de collation ainsi que de pneus automobiles. Une équipe de plongeurs de l’Aquarium de Québec a d’ailleurs sorti près de 150 kg de déchets du lac William.
Des capsules pour valoriser le patrimoine lacustre de la zone Bécancour et ses défenseurs
Durant tout le mois de juin, le GROBEC a diffusé sa série « Mieux connaître son lac » destinée au grand public. La série met à disposition de la population une multitude d’informations sur les 10 principaux lacs de la zone Bécancour. Publiées sur les réseaux sociaux, ces fiches d’informations ont rejoint plusieurs milliers de personnes. Elles peuvent être consultées sur la page Facebook de l’organisme ainsi que sur son compte Instagram.
L’organisme a également choisi le Mois de l’eau pour lancer son Balado intitulé « Rivière à la Baie ». Les 5 premiers épisodes consistent en des entrevues réalisées dans un cadre convivial avec le GROBEC et les associations des lacs à la Truite d’Irlande, Joseph, de l’Est et William. Par le biais de ces balados, le GROBEC souhaite mettre en lumière le travail exemplaire des bénévoles œuvrant pour la protection de ces joyaux de la nature québécoise. Les balados sont disponibles sur les plateformes Balado Québec, Sound Cloud et Spotify.
Un concours de photos pour célébrer les lacs du territoire
Durant le mois de juin, l’organisme a également proposé aux citoyens de la zone Bécancour un concours de photos. Les participants devaient envoyer une photo d’un des lacs près de chez eux. Parmi les prix à gagner par tirage au sort, des laisser-passez familiaux au Musée Minéro de Thetford Mines, et des certificats cadeaux chez Location d’outils Desjardins de Plessisville, Pronature Plessisville et Produits de l’érable Saint-Ferdinand B. Organisé sur les réseaux sociaux, le concours a mobilisé une vingtaine de participants. Les gagnants ont été dévoilés le 15 juillet.
À propos du Mois de l’eau
En 2017, dans le cadre de l’adoption de la Loi affirmant le caractère collectif des ressources en eau et favorisant une meilleure gouvernance de l’eau et des milieux associés, le gouvernement du Québec proclamait le mois de juin « Mois de l’eau » dans le but de sensibiliser et d’éduquer la population du Québec sur l’eau et ses enjeux.
Dans le cadre du Mois de l’eau, le Regroupement des organismes de bassins versants (ROBVQ), les Organismes de bassins versants du Québec (OBV du Québec) et les organismes coordonnateurs des Tables de concertation régionales (TCR) font la promotion des initiatives mises de l’avant au cours du mois de juin par les acteurs de l’eau. Les activités proposées visent à faire connaître les enjeux et à promouvoir les bonnes pratiques de gestion de l’eau auprès de la population et des acteurs de l’eau. Cette initiative est prévue dans le Plan d'action 2018-2023 de la Stratégie québécoise de l'eau, qui déploie des mesures concrètes pour protéger, utiliser et gérer l'eau et les milieux aquatiques de façon responsable, intégrée et durable.
22 juin 2022 - Le plan de contrôle des sédiments amiantés du secteur minier de la rivière Bécancour 2022-2027
Le GROBEC reçoit favorablement le Plan action pour l’amiante et les résidus miniers amiantés 2022-2025 présenté par le gouvernement du Québec à Thetford Mines jeudi le 16 juin. La création d’un Observatoire national sur l’amiante, responsable d’assurer autant la concertation des acteurs locaux que les études scientifiques sur l’impact de l’amiante sur l’eau, est la pierre angulaire sur laquelle s’appuiera la prise en charge de ce passif minier. Le GROBEC souhaite que les mesures de remédiation et de restauration qui y sont annoncées permettent d’appliquer les recommandations émises dans le Plan de contrôle des sédiments amiantés du secteur minier de la Haute-Bécancour 2022-2027.
Ce Plan de contrôle des résidus miniers amiantés (RMA) cible une dizaine de mesures de rétention des résidus miniers amiantés sur les anciens sites des mines d’amiante de Thetford Mines. Plus particulièrement, les mines Normandie, British Canadian, King Beaver et lac d’Amiante. Il a été développé en collaboration avec une quinzaine de partenaires locaux et régionaux. À ce jour, il a reçu un appui formel de la majorité des partenaires ayant participé à son élaboration, dont Granilake, propriétaire de la mine Lac d’Amiante, la MRC des Appalaches, la Ville de Thetford Mines, les municipalités de Saint-Joseph-de-Coleraine et d’Irlande ainsi que l’Association de protection du lac à la Truite d’Irlande.
Ce plan de contrôle des sédiments amiantés propose des pistes de solution pour contenir les résidus miniers amiantés sur les sites miniers afin d’éviter qu’ils ne se retrouvent dans la rivière Bécancour et ses lacs fluviaux en aval, les lacs à la Truite d’Irlande et William. Rappelons que ces sédiments amiantés causent un préjudice à la rivière Bécancour et ses lacs fluviaux. L’étude de MM. Jacques et Pienizt, du Département de géographie de l’université Laval, a démontré que les montagnes de résidus miniers s’érodent, laissant s’échapper de grandes quantités de sédiments et de fibres d’amiante. Ceux-ci sont transportés par la rivière Bécancour et viennent rapidement remplir ces 2 lacs, les faisant vieillir prématurément. D’ici quelques dizaines d’années, le lac à la Truite d’Irlande, déjà à l’agonie, est menacé de disparaitre. De plus, quoiqu’aucun critère de qualité de l’eau pour l’amiante ne soit en vigueur au Québec à l’heure actuelle, par principe de précaution, ce minerai ne devrait pas pouvoir s’échapper librement des anciens sites miniers.
Le GROBEC propose également de restaurer l’ancien cours de la rivière Bécancour et l’ancien lac Noir, aujourd’hui devenu la fosse de la mine Lac d’Amiante. Rappelons que le lac Noir a été asséché de 1955 à 1959 pour faire place à l’exploitation de l’amiante. La rivière Bécancour qui le traversait, a également été détournée à l’époque, sur plus de 2 km. MM. Jacques et Pienitz, de l’université Laval, ont démontré qu’avant son dragage, le lac Noir permettait aux sédiments amiantés provenant de Thetford Mines et Black Lake de s’y déposés. Aujourd’hui, la réappropriation du lit de la rivière Bécancour vers la fosse du Lac d’Amiante permettrait de diminuer la quantité de sédiments amiantés transportés par cette rivière vers les lacs à la Truite d’Irlande et William, en plus de créer un lac intéressant pour la vie aquatique et d’éventuels villégiateurs, pêcheurs et plaisanciers.
Finalement, le GROBEC est d’avis que la mise en œuvre du Plan d’action amiante 2022-2025 du gouvernement du Québec devra minimalement permettre d’appliquer les lois en vigueur exigeant que les sites miniers se dotent d’un plan de restauration et déposent au gouvernement la garantie financière pour sa réalisation avant d’entreprendre la valorisation des résidus miniers amiantés. Il est également impératif que la Loi sur la qualité de l’environnement soit dorénavant appliquée sur les activités de valorisation des RMA. Ces mesures éviteront de répéter les erreurs du passé et seront garantes d’un avenir meilleur pour la rivière Bécancour, les lacs à la Truite et William, ainsi que les habitants de la région.
20 avril 2022 - Berce du Caucase : bilan très positif après quatre années de lutte soutenue
Après plus de quatre années de lutte contre la berce du Caucase, les neuf organismes de bassins versants de la Chaudière-Appalaches sont confiants pour la suite. « Nos efforts communs nous permettent de savoir que plusieurs des colonies ne représentent plus une menace immédiate, » affirme Véronique Brochu, directrice générale du Comité de bassin de la rivière Chaudière. Au total, plus de 250 000 plants de berce du Caucase ont été traités par les équipes des OBV de la région.
Un portrait juste de la situation
Grâce à la participation des différents acteurs du territoire et aux nombreux signalements des citoyens, les OBV peuvent maintenant affirmer avoir un portrait plus complet de la situation. « Nous connaissions les principales colonies, mais les citoyens nous ont permis de localiser de nouvelles colonies et d’éviter la propagation de la berce du Caucase, » soutient Emmanuel Laplante, directeur général du Groupe de concertation des bassins versants de la zone Bécancour. Au total, plus de 400 nouvelles colonies ont été inventoriées grâce à la participation du public depuis 2018.
Une boîte à outils pour la pérennité
Au fil des ans, les OBV de la région ont sensibilisé et formé de nombreux acteurs du territoire à identifier et éradiquer la berce du Caucase. Tous les outils utilisés sont maintenant disponibles en ligne dans une boîte à outils : fiches d’information, protocoles d’éradication, articles de littérature scientifique, vidéos d’information. Bref, tout y est pour permettre aux acteurs de poursuivre la lutte, au besoin, de se renseigner sur le sujet ou de sensibiliser leurs publics à la dangerosité de la berce du Caucase, par exemple.
Une lutte à finir, les prochaines années critiques
Les OBV de la région restent tout de même prudents. « Il reste encore quelques colonies problématiques et quelques années de lutte et de suivi avant de pouvoir affirmer que la banque de graines au sol est véritablement épuisée, » prévient François Lajoie, directeur général de l’Organisme des bassins versants de la Côte-du-Sud. En effet, les graines au sol peuvent rester en dormance et germer après plusieurs années avant de pousser. Bien que l’objectif zéro graine au sol ait été atteint au cours des quatre dernières années, un suivi rigoureux demeure nécessaire pour s’assurer qu’une infestation de berce du Caucase ne reprend pas.
Une démarche est actuellement en cours pour financer une 2e phase de la lutte contre la berce du Caucase. Tablant sur l’expertise des OBV en la matière, François Lajoie a été mandaté pour rencontrer plusieurs instances pouvant contribuer sans tarder à cette phase d’éradication de la berce du Caucase dans la région au cours des prochaines années.
16 février 2022 - Action Climat : Résumé des travaux de délimitations de l’espace de bon fonctionnement du ruisseau Bullard et relance de l’invitation aux municipalités de s’inscrire aux ateliers d’auto-diagnostic
La gestion durable des eaux pluviales est un sujet d’actualité partout au Québec et dans le monde, le territoire du GROBEC n’en fait pas exception. Afin de viser une amélioration dans la gestion des eaux de pluie sur le territoire, le GROBEC souhaite accompagner les municipalités dans une démarche d’autodiagnostic et de plan d’action. Les municipalités qui désirent participer et être soutenu dans leur démarche vers une gestion durable des eaux pluviales peuvent contacter Mme Chloé Lacasse, par courriel (chloe.lacasse@grobec.org) afin d’entamer le projet. L’engagement d’une municipalité ne nécessite aucune dépense de sa part, à l’exception du temps accordé pour les rencontres et le transfert d’informations avec l’équipe du GROBEC. En ce sens, des ateliers de présentation du projet ont été réalisés dans la MRC des Appalaches et la MRC de Bécancour. La municipalité de Sainte-Sophie-de-Lévrard a déjà complété les différentes étapes du projet, soit la réalisation de l’autodiagnostic et le plan d’action. Des démarches sont présentement en cours afin de lancer le projet dans la MRC de l’Érable.
De plus, la cartographie de l’espace de bon fonctionnement du ruisseau Bullard est en voie d’être terminée. L’équipe du GROBEC a réalisé cet été une évaluation de l’indice de qualité morphologique (IQM) du ruisseau Bullard, ce qui a permis l’acquisition de connaissances sur l’état géomorphologique du cours d’eau et permettra de mesurer la performance d’éventuelles interventions sur celui-ci. La cartographie de l’espace de bon fonctionnement servira d’outil d’information afin de développer, en concertation avec les acteurs régionaux, une stratégie de gestion du cours d’eau pour pallier de manière durable aux nombreuses problématiques d’érosion rapporter par les riverains du ruisseau Bullard. Le GROBEC a également en main de nombreuses photographies aériennes historiques qui ont permis de mieux comprendre la dynamique géomorphologique du cours d’eau. Les résultats de ces analyses seront disponibles sous peu. Rappelons que cette initiative vise à adapter la gestion des cours d’eau dans un contexte de changements climatiques et que les connaissances acquises dans le cadre de ce projet permettront d’établir un modèle adaptable à tous les cours d’eau.
14 février 2022 - Sixième édition du Tournoi familial de pêche sur la glace au lac William
Malgré la pluie et un contexte sanitaire incertain, c’est avec bonheur que le Groupe de concertation des bassins versants de la zone Bécancour (GROBEC) et ses partenaires ont pu tenir avec succès la 6e édition du Tournoi familial de pêche sur la glace au lac William ! Après un report de l’évènement à l’hiver 2021, notre équipe ainsi que nos nombreux partenaires ont réussi à maintenir, cette année, cet évènement qui fait le plaisir de bien des familles de la région qui se sont réunies le samedi 12 février dernier à la marina de Saint-Ferdinand pour faire aller leur « jiggeuse ». Ce sont presque 200 personnes qui se sont laissé tenter par cette activité familiale ayant pour objectif de former la relève aux rudiments de la pêche blanche, et ce, en encourageant la remise à l’eau des poissons. Nous vous invitons à suivre la page Facebook du GROBEC afin de ne pas manquer l’annonce de la 7e édition du tournoi de pêche sur glace l’automne prochain!
Cette année, la formule revisitée a permis aux participants de profiter plus amplement des conseils de nos experts présents sur la glace, qui fut, semble-t-il, très apprécié ! Pour l’occasion, chaque équipe formée d’au moins un enfant et un adulte ont également pu repartir avec un ensemble de pêche d’une valeur de 50$. De plus, dans le cadre du programme Pêche en herbe en collaboration avec la Fondation de la faune du Québec (FFQ) et le ministère de la Forêt, de la Faune et des Parcs (MFFP), 29 jeunes se sont vu remettre un certificat Pêche en herbe qui leur tiendra lieu de permis de pêche jusqu’à leurs 18 ans.
En plus des ensembles de pêche et des permis, plus de 2000$ en prix étaient remis aux participants présents. Aussi, d’autres prix étaient destinés au tournoi photographique où chaque équipe avait la chance de participer en nous faisant parvenir des photos de leurs prises, de leurs membres en action, de leurs prises de brochets, dorés, perchaudes et du paysage au courant de la journée. Cette année, en raison de contraintes particulières, la formule de remise de prix de présence c’est fait en partie via un Facebook live où les plus gros prix comme la perceuse à glace HT Premium E-Drill, d’une valeur de 230$, une peinture sur bois de Melma Peinture sur bois, d’une valeur de 200$, une demi-journée de pêche sur la glace d’une valeur de 240$ offert par le Centre de pêche Jiggeux ainsi qu’un chèque cadeau du Parc régional de la rivière Gentilly, d’une valeur de 100$, se sont fait tirer parmi les équipes présentes la journée du tournoi.
« Merci pour la belle journée malgré dame nature. Nous avons aimé notre expérience. Merci aussi pour la chaudière surprise remplie ! C’est une bonne idée pour initier les jeunes à la pêche », a fait savoir Monsieur Martin Lamothe récipiendaire du chèque cadeau du Parc de la rivière Gentilly.
Le GROBEC remercie tous les partenaires qui ont permis la réalisation de cette journée, soit le Pronature Sports de Plessisville, la municipalité de St-Ferdinand, l’Association de chasse et pêche de Plessisville, la Fondation de la Faune du Québec, le député de Mégantic-l’Érable, Monsieur Luc Berthold et le député d’Arthabaska M. Éric Lefebvre. Ce projet a bénéficié d’un soutien financier du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP), rendu possible grâce aux revenus issus de la vente des permis de chasse, de pêche et de piégeage au Québec.
Le GROBEC tient ainsi à remercier les nombreux bénévoles qui ont rendu cette journée exceptionnelle, de même que tous les partenaires qui ont accepté avec grand de fournir prix et collations, soit l’association du lac William, la société coopérative agricole de Princeville (Home Hardware), les croustilles Yum Yum, les marchés Tradition de Saint-Ferdinand, les Producteurs de lait du Centre-du-Québec, Les Éleveurs de porcs du Centre-du-Québec, la Boulangerie Lemieux, Tim Hortons, le marché Apicole, la fromagerie Victoria de Plessisville, le verger des Bois-Francs, Fruits d’Or, Sentiers pédestres des 3 Monts, restaurant Le Pouce, le Mont Apic, Trip de pêche, le Centre de pêche les Jiggeux, le Go Sport de Plessisville, le resto-bar Le William, la Librairie l’Écuyer, Melma peinture sur bois, le Musée minéralogique et minier de Thetford Mines, le Parc régional de la rivière Gentilly et le Manoir du Lac William.
08 février 2022 - Amélioration de la qualité de l’eau des trois lacs fluviaux de la rivière Bécancour (lac à la truite, lac William et lac Joseph)
Le GROBEC est fier d’annoncer le lancement du projet Amélioration de la qualité de l’eau des trois lacs fluviaux de la rivière Bécancour. Ce projet, qui a débuté en septembre dernier, se terminera en août 2023.
Ce projet vise la réduction des apports nutritionnels des tributaires et des fossés vers le lac à la Truite d’Irlande, le lac William et le lac Joseph. Il se divise en trois grands axes qui permettront respectivement l’acquisition de connaissance sur la provenance comme sur la nature des apports nutritionnels excédentaires, l’aménagement d’infrastructures naturelles pour la biorétention des sédiments et des nutriments ainsi que la concertation des acteurs du milieu et la sensibilisation auprès du public.
La caractérisation des apports en sédiments dans les tributaires et les fossés sera la première étape à la détermination des cours d’eau les plus susceptibles de polluer les lacs. Des mesures du phosphore total, des nitrates et des matières en suspension (MES) seront prises dans dix rivières importantes du secteur (Bécancour, Bagot, McLean, Chainey, Larose, Fortier, Pinette, Hamilton, Gardner, Larochelle). Ces paramètres physicochimiques permettront de classer les rivières par l’importance et la source des contaminants. D’autres mesures sur la turbidité et la charge de fond seront prises dans les fossés avant qu’ils se jettent dans les tributaires. Ces dernières stations seront échantillonnées par temps de pluie. L’analyse spatiale du réseau de drainage, en association avec les données de terrain, permettra d’identifier les secteurs prioritaires d’intervention.
Les secteurs d’intervention prioritaires pour l’amélioration des écoulements seront la cible d’aménagements de biorétention. Les propriétaires potentiels seront rencontrés et invités à s’impliquer après que les détails des interventions leur soient expliqués. Avec leur accord, l’implantation d’infrastructures naturelles réduira le transport des nutriments vers les lacs fluviaux. La cible est de cinq plans et devis en plus d’une superficie de 30 hectares protégés par des ententes de conservation volontaire.
Tout au long du projet, les acteurs de l’eau seront consultés par l’intermédiaire d’une table de concertation. L’objectif est la tenue d’une rencontre annuellement, dont la première sera tenue au cours de l’hiver 2022. Des ateliers de sensibilisation seront également offerts pour quatre grands groupes d’usagers (acériculteurs, forestiers, agriculteurs, voirie) en lien avec la gestion de l’eau par bassin versant. De plus, des visites terrain et des ateliers seront réalisés avec les propriétaires fonciers intéressés par les travaux d’aménagement de biorétention. Les acteurs de l’eau intéressés auront également l’occasion de visiter un ou plusieurs aménagements en cours de projet.
Cette initiative est en lien avec le Plan directeur de la rivière Bécancour et le Plan d’action pour la gestion durable des lacs William et Joseph. Elle s’intègre également dans La vision maritime du Québec : Avantage Saint-Laurent. Ce projet sera financé par le programme Affluent Maritime, la MRC de L’Érable ainsi que les municipalités de Saint-Ferdinand, Irlande, Inverness et Saint-Pierre-Baptiste, ainsi que l'Association des riveraines et riverains du lac Joseph (ARRLJ), l'Association du lac William (ALW) et l'Association de protection du lac à la Truite d'Irlande (APLTI).
08 février 2022 - Une dernière année de travaux d’amélioration de l’habitat des poissons à statut précaire de la zone Bécancour qui s’achève en grand!
Le projet d’amélioration de l’habitat et d’inventaires des populations de poissons à statut précaire dans la zone Bécancour termine sa troisième et dernière année au printemps 2022. Ce projet, qui a débuté à l’été 2019, a permis la restauration de plusieurs sites riverains le long des rivières Bécancour et Gentilly. Ces travaux visaient à limiter l’érosion des rives à ces endroits et ainsi limiter la dégradation des habitats des espèces de poissons menacés et vulnérables, soit le dard de sable et le fouille-roche gris.
Les activités de végétalisation de notre équipe se sont concentrées à l’été 2021 chez plusieurs propriétaires riverains situés dans la municipalité de Bécancour. Ces sites étaient retrouvés sur les abords des rivières Bécancour et Gentilly, ainsi que sur l’un des tributaires de cette dernière, le ruisseau du Douze. Les travaux ont permis, entre les mois de juin et octobre, de végétaliser une superficie de près de 2,1 hectares dans les zones exemptes de végétation et/ou présentant des traces d’érosion, soit plus de 12 000 plants de saules, cornouillers et autres essences. Ces travaux furent réalisés avec l’aide du Groupement forestier Nicolet-Yamaska et de Reboisement SP.
Ce projet a également permis en 2019 et 2020 de documenter les populations des espèces de poissons à statut précaires retrouvés dans les cours d’eau de l’aval de la zone Bécancour. Ces inventaires, réalisés à l’aide de seines et d’un appareil de pêche électrique, ont permis d’identifier les espèces de poissons retrouvés dans 80 stations distribuées à l’intérieur des rivières principaux cours d’eau de l’aval de la zone Bécancour, dont les rivières Bécancour, Gentilly, aux Orignaux et Godefroy. Ces pêches ont permis de capturer et d’identifier près de 11 500 poissons d’une trentaine d’espèces. Ces inventaires ont permis de confirmer la présence de deux espèces de poissons à statut précaire dans les rivières Bécancour et Gentilly, à savoir le dard de sable et le fouille-roche gris. Aucun spécimen de menés d’herbes ne fut capturé lors des travaux terrain.
Les démarches de conservation volontaire entreprises à l’automne 2020 ont également permis de signer 5 ententes auprès de propriétaires habitant le long des rivières Gentilly et Bécancour. Ces efforts permettront de protéger les rives boisées de ces cours d’eau retrouvés en amont des occurrences connues des espèces ciblées.
Ce projet fut financé grâce au Programme d’intendance de l’habitat (PIH) pour les espèces aquatiques en péril de Pêches et Océans Canada, par le programme Faune en danger de la Fondation de la Faune du Québec et par le Programme Affluents Maritime, soutenu par la Secrétariat à la stratégie maritime dans le cadre de la Stratégie maritime du gouvernement du Québec visant la mise en œuvre d’actions issues des plans directeurs de l’eau, coordonnée par le Regroupement des organismes de bassin versant du Québec (ROBVQ). Ce projet fut également rendu possible grâce à l’appui de nos nombreux partenaires.
02 février 2022 - Bilan de la démarche d’élaboration des objectifs de conservation des milieux humides et hydriques de la zone Bécancour
Le GROBEC a réalisé à l’hiver et au printemps 2021 la mise à jour des objectifs de conservation des milieux humides et hydriques (OCMHH) de son Plan directeur de l’eau. À cet effet, notre équipe a complété l’analyse des fonctions écologiques des milieux humides et hydriques de son territoire.
Cette démarche a ainsi permis d’identifier les sous-bassins versants problématiques de la zone Bécancour, et ainsi orienter les objectifs qui en découleront. Les fonctions écologiques sélectionnées par l’équipe à des fins d’analyse des milieux humides sont les fonctions de support d’habitat des milieux humides et hydriques ainsi que la vulnérabilité à l’érosion des cours d’eau. Cette démarche a entre autres permis d’identifier plusieurs complexes de milieux humides à l’intérieur du territoire de la zone Bécancour démontrant une capacité de support des habitats fauniques est plus significativement plus élevés.
Par la suite, l’équipe de GROBEC à entamer un processus de mise à jour des objectifs actuels du PDE en fonction des résultats obtenus. Diverses activités de consultation furent réalisées entre les mois de mars et juin 2021.
Ainsi, un court sondage fut partagé aux divers acteurs de la zone Bécancour en mars 2021 afin d’identifier les menaces et préoccupations liées aux milieux humides et hydriques de leurs territoires. Des rencontres furent également tenues avec les MRC de la zone Bécancour afin de leur présenter les résultats de nos travaux. Cette étape a permis de faciliter l’arrimage des objectifs issus de la démarche entreprise par le GROBEC et la réalisation des PRMHH débutée par les MRC.
Une consultation visant l’ensemble des acteurs de l’eau fut également réalisée dans les semaines suivantes afin de préciser les objectifs de conservation et les actions associées avec les acteurs. Ces éléments furent ainsi présentés au conseil d’administration du GROBEC en mai et juin ainsi qu’aux membres de l’OBV lors de l’Assemblée générale annuelle pour approbation.