NOUVELLES 2021
- 24 novembre 2021 - La mine Normandie se dote d’un bassin de rétention des résidus miniers amiantés
- 13 juillet 2021 - Mobilisation des acteurs pour contrôler les apports amiantés dans la rivière Bécancour
- 12 juillet 2021 - Des pistes de solutions pour la restauration des lacs de la rivière Bécancour
- 29 juin 2021 - La dangereuse berce du Caucase, bientôt en fleurs!
- 3 juin 2021 - Assemblée générale annuelle du GROBEC
- 19 mai 2021 - Réussite pour la 1re édition du grand nettoyage des berges des lacs à la Truite, William et Joseph
- 18 mai 2021 - Berce du Caucase : une quatrième année de lutte commence
- 15 mai 2021 - Mois de l'eau et corvée de nettoyage des lacs
- 30 mars 2021 - Mise à jour des objectifs de conservation des milieux humides et hydriques (OCMHH)
- 30 mars 2021 - Amélioration des habitats de reproduction de la perchaude au lac St-Paul et à la rivière Godefroy
- 8 février 2021 - Un plan de contrôle pour réduire les apports de sédiments amiantés dans la rivière Bécancour
- 1 février 2021 - Bassin versant du Lac à la Truite d'Irlande : La majorité (82%) des bandes riveraines sont conformes
- 14 janvier 2021 - Berce du Caucase : Plus de 100 000 plants arrachés. Une lutte efficace en Chaudière-Appalaches
24 novembre 2021 - La mine Normandie se dote d’un bassin de rétention des résidus miniers amiantés
Le GROBEC et Société Asbestos Ltée (SAL) sont fiers d’annoncer la mise en fonction d’un premier bassin de rétention des résidus miniers amiantés (RMA) à la mine Normandie à Irlande. Ce bassin d’une capacité de 350 m3 servira à intercepter les résidus miniers amiantés entrainés par les eaux de ruissellement s’écoulant d’une imposante halde de RMA fins avant qu’ils ne se déversent dans la rivière Bécancour.
Son aménagement, réalisé en octobre, s’est déroulé dans la cadre du projet d’Élaboration d’un plan de contrôle des sédiments amiantés du secteur minier de la Haute-Bécancour, mené par le GROBEC.
Situé sur le terrain de Société Asbestos Ltée, le bassin permettra d’intercepter les eaux s’écoulant du site minier, chargées en fibres d’amiante et en sables de mine. Une fois dans le bassin, ces contaminants se déposeront au fond. Lorsque le bassin sera rempli à 90%, la Société Asbestos Ltée, propriétaire du bassin, s’occupera d’en retirer les RMA captés et d’en disposer sécuritairement sur le site de la mine Normandie. Auparavant, les résidus rejoignaient directement la rivière Bécancour qui borde ce site minier. Ces sédiments amiantés causent un préjudice à la rivière Bécancour, à l’étang Stater et à ses lacs fluviaux : lacs à la Truite d’Irlande, William et Joseph, tel que démontré par l’étude de MM. Jacques et Pienitz du département de Géographie de l’Université Laval.
Ce premier bassin de sédimentation des RMA est un projet-pilote dans le secteur minier de Thetford Mines. Actuellement, aucune donnée n’existe sur la quantité de RMA charriée par les écoulements d’eau drainant les anciens sites miniers. Le GROBEC suivra donc régulièrement le niveau de comblement du bassin afin de mesurer la vitesse à laquelle il se remplit. Cette campagne de monitoring permettra au GROBEC d’établir un calendrier d’entretien pour les prochaines années. De plus, à la demande du MELCC, le GROBEC suivra la qualité de l’eau à la sortie du bassin. Ces données permettront d’évaluer la performance de ce type de bassin de sédimentation. Les données ainsi recueillies serviront à concevoir d’autres bassins dans le secteur minier de Thetford Mines.
Le projet d’Élaboration d’un plan de contrôle des sédiments amiantés du secteur minier de la Haute-Bécancour vise principalement à déterminer des moyens de retenir les résidus amiantés s’érodant des sites miniers de Thetford Mines. Cet ambitieux projet met en oeuvre différents avis et recommandations du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) émis dans son rapport L’état des lieux et la gestion de l’amiante et des résidus miniers amiantés, rendu public en août 2020. Selon le bureau de la députée Lotbinière-Frontenac Mme Lecours, le gouvernement du Québec devrait dévoiler son plan de mise en oeuvre des recommandations du BAPE à l’automne 2021. « Le plan d’action du gouvernement mettant en oeuvre les recommandations du BAPE-Amiante est très attendu afin de prévoir l’implantation d’autres aménagements de rétention des sédiments miniers amiantés » affirme Sandrine Desaulniers, directrice adjointe du GROBEC.
Rappelons que cette initiative est réalisée dans le cadre du Plan d'action 2018-2023 de la Stratégie québécoise de l'eau, qui déploie des mesures concrètes pour protéger, utiliser et gérer l'eau et les milieux aquatiques de façon responsable, intégrée et durable. Ce projet est rendu possible grâce à une contribution du Programme de soutien régional aux enjeux de l’eau.
13 juillet 2021 - Mobilisation des acteurs pour contrôler les apports amiantés dans la rivière Bécancour
Le GROBEC entame la deuxième moitié de l’ambitieux projet d’élaboration d’un Plan de contrôle des sédiments amiantés du secteur minier de la Haute-Bécancour.
Débuté en décembre 2020 et devant se conclure en janvier 2022, ce projet d’envergure vise principalement à déterminer des moyens de retenir les résidus amiantés s’érodant des sites miniers de Thetford Mines. Ces sédiments amiantés causent un préjudice à la rivière Bécancour, à l’étang Stater et à ses lacs fluviaux : lacs à la Truite d’Irlande, William et Joseph.
Le comité de pilotage du projet s’est rencontré le 17 juin dernier. Ce Plan est réalisé en collaboration avec Granilake et la Société Asbestos Ltée., les deux compagnies minières propriétaires des sites visés par le projet, la députée de Lotbinière-Frontenac Mme Isabelle Lecours, le député de Mégantic—L’Érable M. Luc Berthold, la MRC des Appalaches, la Ville de Thetford Mines et les municipalités d’Irlande et Saint-Joseph-de-Coleraine, les ministères de l’Environnement et de la Lutte aux Changements climatiques (MELCC), et de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN), l’Association de Protection du lac à la Truite d’Irlande (APLTI), les firmes Viridis Environnement et Englobe, ainsi que deux ingénieurs, M. Miroslav Chum et M. Francis Donati-Daoust. Le Dr René Veillette de la Direction de la santé publique CISSS de Chaudière-Appalaches participe dorénavant aux rencontres de concertation.
Le GROBEC a débuté en mai dernier une vaste campagne de suivi de la qualité de l’eau de la rivière Bécancour et du ruisseau Poirier. Jusqu’à la fin octobre, des échantillons d’eau seront prélevés aux 2 semaines et analysés en laboratoire afin de déterminer leur concentration en fibres d’amiante, métaux lourds et autres paramètres indicateurs des effets des résidus miniers amiantés sur la santé humaine et de la vie aquatique. Aussi, les écoulements drainant les haldes seront suivis pour mesurer leur pH ainsi que leur concentration en matières en suspension. Les résultats seront publiés à l’automne 2021.
De plus, le GROBEC, en collaboration avec la Ville de Thetford Mines, procède à une cartographie détaillée des haldes de résidus miniers amiantés et du drainage naturel qui contribue à leur érosion. Un inventaire des méthodes de restauration et de stabilisation des haldes de résidus miniers a également été produit. Il peut être consulté sur le site du GROBEC à l’adresse suivante : http://www.grobec.org/2021.php#title2.
Cet ambitieux projet met en œuvre différents avis et recommandations du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) émis dans son rapport L’état des lieux et la gestion de l’amiante et des résidus miniers amiantés, rendu public en août 2020. Selon le bureau de la députée Lotbinière-Frontenac Mme Lecours, le gouvernement du Québec devrait dévoiler son plan de mise en œuvre des recommandations du BAPE à l’automne. « Le plan d’action du gouvernement mettant en œuvre les recommandations du BAPE-Amiante est très attendu afin de prévoir la phase 2 de ce projet » affirme Sandrine Desaulniers, directrice adjointe du GROBEC.
Rappelons que cette initiative est réalisée dans le cadre du Plan d'action 2018-2023 de la Stratégie québécoise de l'eau, qui déploie des mesures concrètes pour protéger, utiliser et gérer l'eau et les milieux aquatiques de façon responsable, intégrée et durable. Ce projet est rendu possible grâce à une contribution du Programme de soutien régional aux enjeux de l’eau.
12 juillet 2021 - Des pistes de solutions pour la restauration des lacs de la rivière Bécancour
Le 22 juin dernier se tenait la quatrième rencontre du Comité de partenaires de l’Étude de reconstitution paléolimnologique de l’évolution des lacs de la Haute-Bécancour. Cette étude menée par M. Olivier Jacques, étudiant au doctorat de l’Université Laval et natif de Thetford Mines, vise à connaître l’état actuel et passé des lacs du bassin de la rivière Bécancour, soit les lacs à la Truite d’Irlande, William, Joseph, Bécancour, en plus de l’étang Stater.
La paléolimnologie permet de connaître l’état des lacs avant l’occupation du territoire, et ce tout au long des activités minières du secteur de Thetford Mines jusqu’à aujourd’hui. En prélevant une carotte de sédiments au fond des lacs, l’équipe de recherche, dirigée par M. Reinhard Pienitz, professeur du Département de géographie de l’Université Laval, est en mesure de retracer la provenance des sédiments et de connaître l’état de santé des lacs depuis un millénaire.
L’étude finale sera déposée d’ici la fin de l’année. Pour MM. Jacques et Pienitz, il est évident que des changements écologiques majeurs pour tous les lacs étudiés sont notables à la suite de la vidange du lac Noir entre 1955 et 1959. Les chercheurs affirment que depuis la disparition du lac Noir, ce sont dorénavant les lacs à la Truite, William et, dans une moindre mesure, Joseph, qui reçoivent les résidus miniers amiantés s’érodant des haldes de Thetford Mines. Pour sa part, le lac Bécancour, situé en amont des activités minières, est affecté par l’expansion du dépotoir de Thetford-Sud situé à proximité et le développement riverain autour du lac dans les années 1960.
En complément de l’étude paléolimnologie, une étude multicritère des solutions optimales à adopter afin d’améliorer la condition des lacs du bassin amont de la rivière Bécancour a été réalisé par l’équipe de Mme Rosa Galvez-Cloutier, chercheure associée au Département de génie civil de l’Université Laval et sénatrice. L’évaluation environnementale, économique et technique des mesures de rétablissement des lacs à la Truite, William, Joseph et Bécancour a été déposée le 30 juin dernier. Le principal constat de l’étude : Le statu quo n’est pas acceptable, il est dès lors nécessaire d’agir pour améliorer la qualité d’eau afin d’en préserver les usages.
L’étude propose notamment l’aménagement d’un marais épurateur permettant de traiter les effluents de la station des eaux usées de Black Lake. Pour les tributaires des lacs fluviaux, la combinaison des méthodes de stabilisation végétale des rives à des seuils et des déflecteurs semble une bonne alternative dans un contexte de fort courant pour réduire l’érosion et les apports en sédiments.
Pour le secteur minier, la végétalisation des haldes de résidus miniers amiantés est la méthode la plus efficace à long terme afin de limiter l’apport en sédiments et en amiante dans le milieu récepteur. À court et moyen termes, il est recommandé d’implanter des infrastructures temporaires pour stabiliser les berges et les sites d’érosion majeurs du secteur minier.
Pour le secteur municipal, des changements dans les pratiques de gestion sont proposés pour la vidange et l’inspection des installations septiques autonomes, la gestion des fossés et de l’érosion.
Pour les secteurs agricoles et forestiers, l’étude recommande d’implanter des changements dans les techniques de travail du sol ainsi que des méthodes d’organisation physique des terrains, d’améliorer la configuration des réseaux de drainage et de limiter les apports en matières nutritives aux cours d’eau.
Ce projet de recherche universitaire, dont la gestion relève du Groupe de concertation des bassins versants de la zone Bécancour (GROBEC), est principalement financé par les intervenants du milieu, soient : l'Association de protection du lac à la Truite d'Irlande (APLTI), l'Association du lac William (ALW), l'Association des riveraines et riverains du lac Joseph (ARRLJ), les municipalités de Thetford Mines, Irlande, Saint-Ferdinand, Saint-Pierre-Baptiste, Inverness ainsi que les MRC des Appalaches et de L’Érable.
29 juin 2021 - La dangereuse berce du Caucase, bientôt en fleurs!
Les organismes de bassins versants de la Chaudière-Appalaches tiennent à aviser la population que la berce du Caucase sera bientôt en fleurs, si ce n’est déjà le cas. Cette espèce exotique envahissante possède une sève incolore et inodore qui s’active sous les rayons du soleil, causant de graves blessures comme des brûlures au deuxième degré.
« Il peut rester des colonies ou des plants isolés qui n’ont pas encore été localisés, » explique Andréane Chabot, directrice générale du Conseil de bassin de la rivière Etchemin, d’où cet appel à la prudence. Toutefois, les OBV se veulent rassurants. « Nous connaissons la plupart des colonies présentes sur le territoire, et la majorité sont sous contrôle, » tient à préciser Guillaume Chrétien, directeur général de l’OBV du fleuve Saint-Jean. L’éradication des trois dernières années a porté ses fruits, plusieurs colonies étant maintenant suivies pour s’assurer qu’aucun plant ne repousse.
« Tout ça, c’est possible grâce à la vigilance des citoyens, en particulier des producteurs agricoles et leurs conseillers » commente François Lajoie, directeur général de l’OBV de la Côte-du-Sud. Leurs signalements, ainsi que ceux des municipalités et autres acteurs du territoire ont permis de dresser un portrait plus complet de la présence de la berce du Caucase en Chaudière-Appalaches. Vous pouvez toujours signaler la présence de cette espèce sur le site web www.byebyeberceducaucase.com ou au 581-224-6671. Des photos de la plante ainsi que l’emplacement où elle a été aperçue permettront aux OBV de l’identifier rapidement et d’aller l’éradiquer, si besoin est.
La berce du Caucase
La berce du Caucase peut mesurer de 2 à 5 mètres de hauteur alors que ses feuilles peuvent atteindre 1,5 m de largeur et 3 m de longueur. À maturité, atteinte en trois à cinq ans, la plante forme de grandes ombelles de fleurs blanches dès le mois de juillet. D’abord vertes, les graines vont brunir et tomber au sol. Un seul plant de berce du Caucase peut généralement produire de 15 000 à 20 000 graines, viables de 5 à 7 ans une fois tombée au sol, d’où l’importance d’empêcher leur dispersion pour limiter la propagation de cette plante exotique envahissante dangereuse pour la santé.
Le danger provient de sa sève, incolore et indolore, qui peut causer des brûlures importantes au premier contact avec la peau. Ces brûlures surviennent dans les 24 à 48 heures après le contact, car la sève dite phototoxique s’active sous les rayons UV de la lumière naturelle ou artificielle.
À propos de l’Offensive régionale de lutte à la berce du Caucase en Chaudière-Appalaches
L’Offensive régionale de lutte à la berce du Caucase en Chaudière-Appalaches vise à contrôler et éradiquer cette plante exotique envahissante dangereuse pour la santé humaine et de l’environnement. Financé par le Fonds d’appui au rayonnement des régions, administré par le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation et appuyé par la Table régionale des élus municipaux de la Chaudière-Appalaches, ce projet de 3 ans a permis aux 9 organismes de bassins versants de la région d’obtenir les meilleurs résultats possibles grâce à leurs efforts concertés. La fin du projet, prévue pour le 31 mars 2021, a été reportée au 31 mars 2022. En effet, la crise sanitaire a ralenti les opérations et permis de poursuivre la lutte une année supplémentaire en respectant les objectifs et le financement accordé.
3 juin 2021 - Assemblée générale annuelle du GROBEC
Le Groupe de concertation des bassins versants de la zone Bécancour (GROBEC) vous convie à son assemblée générale annuelle qui se fera par visio-conférence ou appel téléphonique Zoom le jeudi 3 juin 2021 à 19h.
Seuls les membres en règle du GROBEC ont un droit de vote à l’assemblée générale annuelle de l’organisation. Pour adhérer comme membre et ainsi participer activement à cette assemblée, l’organisme ou l’individu doit avoir payé sa cotisation 2021-2022 d’ici le mercredi 2 juin à midi. Vous trouverez le formulaire d’adhésion en cliquant sur le lien ci-dessous :
Formulaire d'adhésion 2021-2022
Nous vous invitons à confirmer votre présence d’ici le mercredi 2 juin à midi auprès de Madame Huguette Paris (huguette.paris@grobec.org ou 819-980-8038 # 201 – message boîte vocale).
Vous trouverez dans l’avis de convocation en pièce jointe les détails techniques pour avoir accès à la visio-conférence ou l’appel téléphonique Zoom.
Avis de convocation AGA GROBEC 2021
Au plaisir de vous avoir parmi nous !
19 mai 2021 - Réussite pour la 1re édition du grand nettoyage des berges des lacs à la Truite, William et Joseph
Le 15 mai avait lieu la grande corvée de nettoyage des berges des lacs à la Truite, William et Joseph ainsi que de l’étang Stater. Près de 100 personnes se sont déplacées afin de nettoyer les abords des chemins menant aux cours d’eau.
Les associations de riverains du lac à la Truite, du lac William et du lac Joseph, appuyées par les municipalités d’Irlande, de Saint-Ferdinand, de Saint-Pierre-Baptiste et d’Inverness, ainsi que le Groupe de concertation des bassins versants de la zone Bécancour (GROBEC), ont mis la main à la pâte afin de mettre en œuvre cet évènement qui en est à sa première édition. La municipalité de Saint-Ferdinand et le Comité de promotion économique de St-Ferdinand (CDPE) sont les initiateurs de cette activité couronnée de succès.
Cette activité fait partie des nombreux évènements qui sont réalisés sur l’ensemble du territoire québécoise grâce au Mois de l’eau. Cette année les activités se dérouleront durant la période du 15 mai au 15 juillet. Il est possible d’accéder à toutes les activités qui sont offertes à la population québécoise via le site web suivant : moisdeleau.org.
Le nettoyage des sites situés en bordure des fossés et des lacs a permis de récupérer plusieurs sacs de poubelle ainsi que de gros rebus. Plusieurs déchets ont été apportés lors de la crue des eaux printanières, mais malheureusement, bon nombre de ces déchets proviennent d’abandons volontaires.
Compte tenu de la popularité de cette activité, tous les membres de l’organisation ainsi que les nombreux bénévoles souhaitent qu’une deuxième édition ait lieu l’an prochain et que d’autres lacs se joignent à cet évènement collectif. Chaque petit geste compte et lorsqu’il découle d’un mouvement collectif, il est possible de constater l’effet d’entraînement.
Cette initiative est prévue dans le Plan d'action 2018-2023 de la Stratégie québécoise de l'eau, qui déploie des mesures concrètes pour protéger, utiliser et gérer l'eau et les milieux aquatiques de façon responsable, intégrée et durable.
Photo : Élisabeth Marcoux
18 mai 2021 - Berce du Caucase : une quatrième année de lutte commence
Pour une quatrième année consécutive, les organismes de bassins versants de la Chaudière-Appalaches (OBV) reprennent la lutte à la berce du Caucase. « Les résultats des trois dernières années sont encourageants, mais la lutte n’est pas encore terminée, » confie François Lajoie, directeur général de l’Organisme des bassins versants de la Côte-du-Sud.
Certains OBV ont déjà commencé à visiter les sites connus pour vérifier la présence de berce du Caucase et à arracher les plants présents. Les équipes valideront également les signalements reçus en ligne sur www.byebyeberceducaucase.com. Des mesures sont également mises en place pour assurer la sécurité des employés comme des citoyens lors de l’éradication de cette plante exotique envahissante.
Objectif « zéro graine », plus important que jamais
Cette période de l’année est propice pour commencer l’éradication. Le beau temps des dernières semaines a favorisé l’apparition de la berce du Caucase. Elle reste facilement reconnaissable puisque la végétation environnante n’est pas encore assez importante pour faire de l’ombre à la berce. « L’essentiel, c’est d’épuiser la banque de graines au sol, » insiste Sylvie Leduc, directrice générale de l’Organisme de bassins versants de la zone du Chêne. « Un seul plant peut produire des dizaines de milliers de graines qui, une fois tombées au sol, peuvent rester en dormance quelques années avant de germer. » D’où l’importance de poursuivre la lutte et l’objectif « zéro graine au sol ».
Malgré des moyens plus limités pour cette quatrième année de lutte, les OBV sont conscients des défis pour cette année et celles à venir. « La clé, c’est la sensibilisation et la formation, » croit Karine Dauphin, directrice générale de l’Organisme de concertation pour l’eau des bassins versants de la rivière Nicolet (COPERNIC). Des formations seront donc offertes à différents intervenants clés afin qu’ils puissent reconnaître et arracher la berce du Caucase, et ce, en toute sécurité.
La lutte à la berce du Caucase en chiffres, 2018 à 2020
Les chiffres démontrent l’importance de la lutte ainsi que les résultats liés à la collaboration de la population. Leurs signalements ont permis de mieux connaître la dispersion de la berce du Caucase en Chaudière-Appalaches. Toutefois, ces chiffres sont approximatifs et pourraient être encore plus élevés.
La berce du Caucase
La berce du Caucase peut mesurer de 2 à 5 mètres de hauteur alors que ses feuilles peuvent atteindre 1,5 m de largeur et 3 m de longueur. À maturité, atteinte en trois à cinq ans, la plante forme de grandes ombelles de fleurs blanches dès le mois de juillet. D’abord verte, les graines vont brunir et tomber au sol. Un seul plant de berce du Caucase peut généralement produire de 15 000 à 20 000 graines, viables de 5 à 7 ans une fois tombée au sol, d’où l’importance d’empêcher leur dispersion pour limiter la propagation de cette plante exotique envahissante dangereuse pour la santé.
Le danger provient de sa sève, incolore et indolore, qui peut causer des brûlures importantes au premier contact avec la peau. Ces brûlures surviennent dans les 24 à 48 heures après le contact, car la sève dite phototoxique s’active sous les rayons UV de la lumière naturelle ou artificielle.
À propos de l’Offensive régionale de lutte à la berce du Caucase en Chaudière-Appalaches
L’Offensive régionale de lutte à la berce du Caucase en Chaudière-Appalaches vise à contrôler et éradiquer cette plante exotique envahissante dangereuse pour la santé humaine et de l’environnement. Financé par le Fonds d’appui au rayonnement des régions, administré par le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation et appuyé par la Table régionale des élus municipaux de la Chaudière-Appalaches, ce projet de 3 ans a permis aux 9 organismes de bassins versants de la région d’obtenir les meilleurs résultats possibles grâce à leurs efforts concertés. La fin du projet, prévue pour le 31 mars 2021, a été reportée au 31 mars 2022. En effet, la crise sanitaire a ralenti les opérations et permis de poursuivre la lutte une année supplémentaire en respectant le financement accordé.
15 mai 2021 - Mois de l'eau et corvée de nettoyage des lacs
Comme pour les années précédentes, le GROBEC est fier de participer au Mois de l’eau. Cette année les activités se dérouleront durant la période du 15 mai au 15 juillet. Il est possible d’accéder à toutes les activités qui sont offertes à la population québécoise via le site web suivant : moisdeleau.org.
Les deux thématiques qui seront élaborées durant cette période sont le ruissellement et Pensez bleu: Le guide de la résidence aquaresponsable. Pour plus de détails, vous pouvez consulter le Guide d'aménagement des propriétés résidentielles.
D’un point plus local, le Grobec organise une journée de corvée des berges des lacs William, Joseph et à la Truite ainsi que de l’étang Stater le samedi 15 mai en partenariat avec les municipalités de Saint-Ferdinand, d’Inverness, de Saint-Pierre-Baptiste et d’Irlande ainsi que les associations riveraines affiliées.
Affiche de la corvée des lacs du 15 mai 2021
Aussi, dès le 15 mai, deux fois par semaine des capsules démystifiant le ruissellement seront diffusées sur la page Facebook du Grobec. Aussi, un concours de photos amateurs débutera à partir de la première semaine de juin. Restez à l’affut, un prix de participation sera offert à l’un de nos collaborateurs.
Enfin, des pamphlets informations seront créés et diffusés à toutes les municipalités présentes sur le territoire du Grobec. Ces dépliants pourront être consultés comme petit guide écoresponsable pour la population désireuse de connaître des actions à poser afin de minimiser leur impact environnemental sur la ressource naturelle qu’est l’eau.
Cette initiative est prévue dans le Plan d'action 2018-2023 de la Stratégie québécoise de l'eau, qui déploie des mesures concrètes pour protéger, utiliser et gérer l'eau et les milieux aquatiques de façon responsable, intégrée et durable.
30 mars 2021 - Mise à jour des objectifs de conservation des milieux humides et hydriques (OCMHH)
Le GROBEC travaille depuis le printemps 2020 à la mise à jour des objectifs de conservation des milieux humides et hydriques (OCMHH) de son PDE. À cet effet, notre équipe a débuté l’analyse des fonctions écologiques des milieux humides et hydriques de son territoire.
Cette démarche permettra ainsi d’identifier les sous-bassins versants problématiques de la zone Bécancour, et ainsi orienter les objectifs qui en découleront. Les fonctions écologiques sélectionnées par l’équipe à des fins d’analyse des milieux humides sont les fonctions de support d’habitat et de régulation des débits. Divers indices liés aux milieux hydriques sont actuellement en développement en collaboration avec plusieurs partenaires. Parmi ceux-ci, notons la linéarité des cours d’eau et leur vulnérabilité à l’érosion.
Ces analyses seront terminées dans les prochaines semaines, et permettront de dresser un portrait fin de l’état des sous-bassins versants du territoire. Par la suite, nous entamerons le processus de mise à jour des objectifs actuels du PDE en fonction des résultats obtenus. Diverses activités de consultation sont prévues au cours des prochains mois. Ainsi, un court sondage fut partagé aux divers acteurs de la zone Bécancour en mars 2021 afin d’identifier les menaces et préoccupations liées aux milieux humides et hydriques de leurs territoires.
Des rencontres sont également prévues auprès des MRC afin de leur présenter les résultats de nos travaux. Cette étape permettra également de faciliter l’arrimage des objectifs issus de la démarche entreprise par le GROBEC et la réalisation des PRMHH débutée par les MRC.
Pour terminer, une consultation visant l’ensemble des acteurs de l’eau sera réalisée dans les prochaines semaines afin de préciser les objectifs de conservation et les actions associés. Ces éléments seront par la suite présentés au conseil d’administration du GROBEC en mai pour approbation.
Sondage OCMHH
Notre organisme travaille actuellement à la mise à jour des Objectifs de conservation des milieux humides et hydriques (OCMHH) du PDE de la zone Bécancour. Ce mandat, qui nous est demandé par le MELCC suite à l’adoption de la Loi sur la conservation des milieux humides et hydriques (LCMHH), fut entamé l’année dernière par notre équipe. Cette démarche tient compte des besoins des MRC et des objectifs qu’elles peuvent elles-mêmes fixer dans le cadre de la mise en œuvre de leur PRMHH, et vise à s’arrimer à celles-ci. À la suite de l’analyse des fonctions des milieux de notre territoire réalisée au cours de la dernière année, notre équipe débutera prochainement auprès de vous les démarches de concertation entourant la détermination des OCMHH qui seront intégrés au PDE ce printemps.
Le GROBEC souhaite dans un premier temps sonder les acteurs de l'eau de son territoire afin de connaître les enjeux entourant les milieux humides et hydriques ainsi que de leurs préoccupations face à ceux-ci. Un court sondage a ainsi été créé, que vous trouverez au lien présenté plus bas. Il vous sera possible de répondre au sondage jusqu’au 15 avril 2021, après quoi nous récolterons les réponses recueillies. Ces informations seront utilisées afin de nous aider à planifier les démarches de concertation qui vous seront présentées dans les prochaines semaines.
De plus, en cas de questions ou difficultés, il vous est possible de communiquer avec nous au emmanuel.laplante@grobec.org ou au (819) 980-8038 poste 204.
Lien du sondage : https://arcg.is/0GyLPO
30 mars 2021 - Amélioration des habitats de reproduction de la perchaude au lac St-Paul et à la rivière Godefroy
Le GROBEC a terminé cette année son projet d’aménagement des habitats de reproduction de la perchaude dans les secteurs du lac St-Paul et de la rivière Godefroy.
Les aménagements réalisés au lac St-Paul, situés sur trois lots riverains, consistaient, d’une part, à revégétaliser la rive de deux terrains, et, d’autre part, à recréer un canal piscicole. Ce projet a eu pour résultat de redonner au littoral du lac Saint-Paul les conditions nécessaires à la fraie de la perchaude et la survie des alevins.
Deux sites riverains furent végétalisés à l’aide de plusieurs arbustes issus de diverses espèces (saule, cornouiller, myrique baumier, etc.). Ces travaux ont ainsi permis de recréer un substrat de fraie adéquat à la reproduction de la perchaude. En effet, les arbustes vont permettre à la perchaude d’y déposer ses œufs lorsque ces secteurs seront inondés au printemps.
Un canal piscicole couvrant une superficie de 360 m2 fut également créé chez un producteur riverain du lac St-Paul, M. René Bergeron. Cet aménagement vise l’amélioration de la connectivité hydrique entre le lac, le milieu marécageux riverain et le fossé agricole situés sur le lot. Ce canal piscicole permettra de faciliter le retour des alevins et des poissons lors du retrait des eaux au printemps. Des embranchements perpendiculaires dans l’aménagement ont également été réalisés afin de permettre aux poissons de mieux accéder aux milieux marécageux bordant le lac.
Enfin, les suivis des 8 ponceaux aménagés à l’automne 2018 à l’intérieur du méandre en amont de la rivière Godefroy ont démontré que ces ouvrages sont en bon état et facilitent toujours le passage de la faune dans ce grand complexe marécageux recelant de nombreux habitats pour la perchaude.
Ce projet s’inscrit dans la démarche de rétablissement des populations de perchaude du lac Saint-Pierre et de l’estuaire fluvial du St-Laurent. Un moratoire sur la pêche à la perchaude est actuellement en vigueur au lac St-Pierre jusqu’à la hauteur de St-Pierre-les-Becquets, en raison de la diminution de la population de cette espèce.
Ce projet a été rendu possible grâce à une contribution du Programme Interactions communautaire, lié au Plan d’action Saint-Laurent 2011-2026, et mis en œuvre par les gouvernements du Canada et du Québec. Ce projet bénéficie également du financement de la Fondation de la Faune du Québec et de la Fondation Héritage Faune, et de l’appui de nombreux partenaires de la région.
8 février 2021 - Un plan de contrôle pour réduire les apports de sédiments amiantés dans la rivière Bécancour
Le GROBEC est fier d’annoncer le lancement du projet d’élaboration d’un Plan de contrôle des sédiments amiantés du secteur minier de la Haute-Bécancour. Ce projet, qui a débuté en décembre dernier, se terminera en janvier 2022.
Comportant de multiples volets, ce projet d’envergure vise principalement à déterminer des moyens de retenir les résidus amiantés s’érodant des sites miniers de Thetford Mines. Ces sédiments amiantés causent un préjudice à la rivière Bécancour et ses lacs fluviaux : lacs à la Truite d’Irlande, William et Joseph.
Pour ce faire, le GROBEC s’associe au Service génie et environnement de la Ville de Thetford Mines et s’octroiera les services de génie-conseil afin de caractériser les haldes de résidus miniers amiantés (RMA) de la Haute-Bécancour, et d’élaborer un plan de rétention des sédiments amiantés qui déterminera et priorisera les mesures d’atténuation appropriées en fonction des sites d’érosion.
Une démarche d’information de la population et plusieurs rencontres du comité du projet viseront à mobiliser les principaux acteurs. Une première rencontre a déjà eu lieu le 28 janvier dernier et a permis de regrouper pour la première fois les municipalités concernées, Granilake et Mazarin Inc., les deux compagnies minières propriétaires des sites visés par le projet, les députés de la région, la direction régionale du ministère de l’Environnement et de la Lutte aux Changements climatiques (MELCC) ainsi que le génie-conseil Viridis Environnement, Englobe et M. Miroslav Chum, ingénieur, à l’œuvre dans des projets de restauration des sites miniers et de la rivière Bécancour.
Le projet se terminera avec l’aménagement d’un premier bassin de sédimentation au pied d’une halde riveraine de la Mine Normandie à Irlande. Ce projet-pilote permettra de mesurer la quantité de sédiments amiantés charriés actuellement par l’eau, des sites miniers jusqu’à la rivière Bécancour.
Cet ambitieux projet met en œuvre différents avis et recommandations du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) émis dans son rapport L’état des lieux et la gestion de l’amiante et des résidus miniers amiantés, rendu public en août 2020. De plus, ce projet d’élaboration d’un Plan de contrôle des sédiments amiantés du secteur minier de la Haute-Bécancour répond à plusieurs actions identifiées dans le Plan directeur de l’eau (PDE) du bassin versant de la rivière Bécancour, ce qui démontre toute la proactivité du GROBEC face à cette problématique qui mobilise grandement les différents acteurs du milieu. Pour l’heure, l’urgence est de réduire les apports de sédiments amiantés à la rivière Bécancour et ses lacs fluviaux. En ce sens, le GROBEC a réalisé un inventaire des méthodes de restauration et de stabilisation des haldes de résidus miniers.
Inventaire et évaluation des techniques de restauration de haldes de résidus amiantés - 2021
Cette initiative est prévue dans le Plan d'action 2018-2023 de la Stratégie québécoise de l'eau, qui déploie des mesures concrètes pour protéger, utiliser et gérer l'eau et les milieux aquatiques de façon responsable, intégrée et durable. Ce projet est rendu possible grâce à une contribution du Programme de soutien régional aux enjeux de l’eau. D’une valeur totale de 267 000 $, il est le fruit d’une vaste collaboration entre la Ville de Thetford Mines, la compagnie minière Mazarin Inc. et sa filiale Société Asbestos Limitée, la députée de Lotbinière-Frontenac Mme Isabelle Lecours, la MRC des Appalaches, la firme Viridis Environnement, la municipalité d’Irlande, l’Association de Protection du lac à la Truite d’Irlande et le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles.
Suivi de la qualité de l’eau du secteur minier de la Haute-Bécancour en 2021 - 2022
1 février 2021 - Bassin versant du Lac à la Truite d'Irlande : La majorité (82%) des bandes riveraines sont conformes
L’Association de protection du lac à la Truite d’Irlande (APLTI) est très préoccupée quant à l’eutrophisation accélérée de son lac et a mandaté GROBEC en juin dernier pour caractériser les bandes végétales riveraines de son bassin versant et effectuer un suivi de la qualité de l’eau. Ces deux rapports sont maintenant publics ici :
Le lac à la Truite et l’étang Stater sur le territoire de la municipalité d’Irlande située dans la MRC des Appalaches en Chaudière-Appalaches sont deux plans d’eau en processus de vieillissement accéléré. Les nombreux dépassements de phosphore le démontrent bien. À cela s’ajoute un apport sédimentaire excessif venant des haldes minières de Thetford Mines, en amont de la rivière Bécancour. Une caractérisation des bandes végétales riveraines et des sites d’érosion a été réalisée afin d’établir leur impact sur la qualité de l’eau et l’apport sédimentaire du secteur du lac à la Truite et de l’étang Stater. Ce territoire du bassin versant de la rivière Bécancour couvre une superficie de 130,1 km2. L’eau qui transite par ces plans d’eau s’écoule vers le lac William, en aval.
Au cours de l’été, trois campagnes d’échantillonnage ont eu lieu au lac à la Truite, à l’étang Stater ainsi que sur 8 tributaires de ces deux plans d’eau. La rivière Bagot, les ruisseaux McLean et Venlo ne seraient pas responsables des coliformes fécaux élevés dans le lac à la Truite. Les rivières Bécancour et Au Pin semblent par contre en être responsables. Les coliformes fécaux pour les tributaires Bagot, McLean et Venlo ont baissé radicalement comparativement à 2019 sauf pour la rivière Au Pin qui a augmenté drastiquement.
La géointerprétation du secteur du lac à la Truite et de l’étang Stater démontre que 82% des bandes végétales riveraines respectent une largeur réglementaire de 3 mètres en milieu agricole et de 10 mètres dans les autres milieux et ne permettent pas d’expliquer les problèmes de sédimentation et la mauvaise qualité de l’eau du lac. La rivière Bécancour et Au Pin en amont pourrait facilement expliquer une fois de plus cette problématique. Les municipalités d’Irlande et de Saint-Julien sont les plus couvertes par cette étude et elles sont celles ayant le plus haut taux de conformité, avec 86%. Les municipalités de Saint-Ferdinand et de Saint-Adrien-d’Irlande ont davantage de bandes riveraines non conformes, avec respectivement 30% et 27%.
La collaboration des MRC et municipalités concernées
Malgré ces bons résultats, nous espérons que les MRC et municipalités concernées profiteront de cette étude pour continuer promouvoir les bienfaits d’une bande riveraine en santé et à faire respecter leurs réglementations auprès des propriétaires en défaut.
Cette étude et ce suivi ont été réalisés grâce à la participation financière de la MRC des Appalaches, la municipalité d'Irlande, du Fonds d'aide de développement du milieu Desjardins (FADM) de la Caisse Carrefour des Lacs et du GROBEC. Il s’agit du Volet 1 et 2 de notre Projet : AGIR ENSEMBLE - HAUTE BÉCANCOUR (phase 3) au coût total de 36 979$. Le projet a été bonifié en septembre avec l’ajout du Volet 3 - Étude faisabilité pour la remise en eau du lit de la rivière Bécancour à son ancien lac Noir devenu le lac d’amiante et le Volet 4 – Plan d’échantillonnage de caractérisation pour la fibre d’amiante du banc de sédiments obstruant le libre écoulement de la rivière Bécancour à l’exutoire de la rivière Bagot.
L’APLTI, une OSBL très active et engagée dans la Haute Bécancour
Au cours des cinq dernières années, l’APLTI a réalisé et initié plus de 730 000$ dans des projets, études et analyses afin de protéger le lac à la Truite d’Irlande et ses tributaires. L’engagement de la communauté riveraine et la participation financière de nombreux partenaires ont permis de déployer des efforts environnementaux d’exception. Les deux plus importants projets ont été la restauration du barrage de l’étang Stater et avoir initié avec l’Université Laval la plus importante étude paléolimnologique en Amérique du Nord.
14 janvier 2021 - Berce du Caucase : Plus de 100 000 plants arrachés. Une lutte efficace en Chaudière-Appalaches
Pour la troisième année de lutte à la berce du Caucase, les neuf organismes de bassins versants de la Chaudière-Appalaches ont arraché plus de 100 000 plants. Au total, les équipes totalisant environ 25 personnes ont mené 701 interventions sur une superficie équivalente à 525 terrains de football. En plus d’arracher les plants, ces équipes ont visité les sites à différents moments au cours de la saison pour vérifier l’apparition de nouveaux plants ou colonies.
Cette troisième année vient conclure le projet d’Offensive régionale de lutte à la berce du Caucase en Chaudière-Appalaches, une initiative régionale financée par le Fonds d’appui au rayonnement des régions. Plusieurs des objectifs ont été atteints au cours de ce projet de trois ans, dont une meilleure connaissance de la dispersion de la berce du Caucase sur le territoire. « Grâce aux signalements de cette année, nous avons découvert 63 nouvelles colonies. C’est donc 752 sites connus qui parsèment la Chaudière-Appalaches, » déclare Véronique Brochu, directrice générale du Comité de bassin de la rivière Chaudière (COBARIC).
Rappelons que l’un des objectifs principaux est d’atteindre l’objectif « zéro graine » au sol, ce qui a été réussi pour une deuxième année consécutive. Toutefois, il reste des graines encore viables au sol puisqu’elles peuvent rester en dormance de 3 à 5 ans avant de donner naissance à de nouveaux plants de berce du Caucase. « Le travail à faire reste colossal. Il faut continuer la lutte pour s’assurer que les efforts investis au cours des trois dernières années ne soient pas réduits à néant, » insiste François Lajoie, agronome et directeur général de l’OBV de la Côte-du-Sud.
Les organismes de bassins versants sont donc à la recherche de solutions pour continuer la lutte au cours des prochaines années. En attendant, ils misent sur la sensibilisation et la formation. Des vidéos formatrices seront mises en ligne cet hiver pour mieux outiller les acteurs susceptibles de rencontrer la berce du Caucase dans le cadre de leurs activités.
La berce du Caucase, plante exotique envahissante dangereuse pour notre santé
La berce du Caucase peut mesurer de 2 à 5 mètres de hauteur et ses feuilles, atteindre 1,5 mètre de largeur et 3 mètres de longueur. Les fleurs blanches forment des ombelles dès le mois de juillet. Ces dernières vont brunir lorsqu’elles deviendront des graines. Une berce du Caucase peut généralement produire de 15 000 à 20 000 graines, d’où l’importance d’empêcher leur propagation pour limiter l’invasion de la plante.
Le danger provient de sa sève, incolore et indolore au premier contact avec la peau. Toutefois, les toxines présentes dans la sève s’activent quelques heures plus tard par la lumière naturelle ou artificielle, causant alors de sévères brûlures, entre autres.
À propos de l’Offensive régionale de lutte à la berce du Caucase en Chaudière-Appalaches
L’Offensive régionale de lutte à la berce du Caucase en Chaudière-Appalaches vise à contrôler et éradiquer cette plante exotique envahissante dangereuse pour la santé de l’homme et de l’environnement. Financé par le Fonds d’appui au rayonnement des régions administré par le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation et appuyé par la Table régionale des élus municipaux de la Chaudière-Appalaches, ce projet de 3 ans permet aux 9 organismes de bassins versants de la région d’obtenir les meilleurs résultats possible grâce à leurs efforts concertés.