NOUVELLES 2017
- 15 décembre 2017 - Projet perchaude : Bilan des aménagements
- 30 novembre 2017 - Un forum régional sur l’eau à la hauteur des attentes en Chaudière-Appalaches
- 29 novembre 2017 - Pour une gestion durable de la faune aquatique des lacs William et Joseph
- 13 novembre 2017 - Bilan des actions effectuées durant l'été par la technicienne actions lacs
- 23 octobre 2017 - Barrage de l'étang Stater : Un héritage minier enfin restauré
- 19 octobre 2017 - L’omble de fontaine à l’étude dans le bassin versant de la rivière au Pin
- 18 octobre 2017 - Rendez-vous des OBV
- 22 août 2017 - État des populations de dorés jaunes et de perchaudes dans les lacs William et Joseph
- 28 juin 2017 - Projet perchaude : Poursuite des travaux
- 27 juin 2017 - Une étudiante à l'emploi du GROBEC cet été
- 26 juin 2017 - Le Québec se dote d'une première loi sur les milieux humides
- 20 juin 2017 - Réfection du barrage du lac Kelly : La fin des travaux soulignée
- 08 juin 2017 - Assemblée générale annuelle du GROBEC
- 07 juin 2017 - Juin sera le mois de l'eau
- 13 mai 2017 - Quatrième édition du tournoi familial de pêche Pronature Sports
- 22 mars 2017 - Journée d'information sur l'eau : Au coeur des milieux humides
- 20 mars 2017 - Ateliers de transfert et d'appropriation des connaissances sur les eaux souterraines en Chaudière-Appalaches
- 25 février 2017 - Tournoi familial de pêche sur glace Pronature Sports
- 12 janvier 2017 - Stratégie québécoise de l'eau 2017-2032
15 décembre 2017 - Projet perchaude : Bilan des aménagements

Le GROBEC poursuit le projet de caractérisation et d’aménagement d’habitats pour la perchaude dans le secteur Fleuve de la zone Bécancour. Ce sont maintenant 10 aménagements qui ont étés réalisés dans les secteurs de Sainte-Angèle-de-Laval et de Bécancour afin d’améliorer la connectivité et la qualité de l’habitat de frai de la perchaude, en plus de stabiliser les niveaux d’eau. Ces travaux consistent en la réfection de ponceaux, la création de seuils allongés, la création d’un canal de dévalaison et le retrait du roseau commun, une plante exotique envahissante. Un autre aménagement dans le secteur de la rivière Marguerite sera réalisé prochainement. Un suivi des aménagements est aussi prévu en 2018.
Photo : GROBEC.
30 novembre 2017 - Un forum régional sur l’eau à la hauteur des attentes en Chaudière-Appalaches

Le Conseil de bassin de la rivière Etchemin (CBE), hôte de l’évènement, ainsi que les huit autres organismes de bassins versants de la région de la Chaudière-Appalaches (OBV-CA) et le Conseil régional de l’environnement de Chaudière-Appalaches (CRECA) ont tenu le 30 novembre dernier, au centre récréatif de Saint-Henri, le cinquième forum régional sur l’eau auquel plus de 135 personnes ont participé.
Cette journée d’information avait pour thème « L’importance de travailler ensemble » et s’articulait autour de deux thématiques : la contamination des cours d’eau : du constat à l’intervention, et reconnaitre la valeur de nos milieux naturels et agir ensemble pour leur conservation.
Les conférences présentées durant la journée avaient pour objectif d’informer les intervenants de l’eau sur les enjeux d’actualité auxquels ils doivent faire face au quotidien, mais aussi leur présenter des exemples concrets en lien avec une problématique identifiée.
François Barret, président du CRECA, a souhaité la bienvenue aux participants, puis M. Martin Vaillancourt, directeur général du CRECA, et M. François Lajoie, directeur général de l’OBV Côte-du-Sud, ont successivement introduit les thématiques de la journée en démontrant l’importance de favoriser la coordination et la mise en commun des compétences des intervenants locaux et régionaux afin de soutenir et de faciliter la mise en place de projets de conservation et de mise en valeur.
Dans le bloc 1 de conférences, Mme Isabelle Giroux, à la direction du suivi de l’état de l’environnement, au ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la lutte contre les changements climatiques (MDDELCC), a fait le point sur la présence de pesticides dans les cours d’eau de la région. La matinée s’est poursuivie avec la présentation de M. Paul Blais, directeur du service régional d’inspection à la MRC de Bellechasse, ainsi que ses collaboratrices Nadège Doyon et Marie-Claude Gosselin, qui ont présenté les mesures prises par la MRC dans l’application de la politique de protection des rives, du littoral et des plaines inondables quant au respect des bandes riveraines.
En après-midi, la discussion s’est poursuivie sur la thématique des espèces exotiques envahissantes, et plus précisément sur la Berce du Caucase avec M. Claude Lavoie, chercheur et professeur titulaire de l’École supérieure d’aménagement du territoire et de développement régional de l’Université Laval, ainsi que Mme Véronique Brochu, directrice générale du COBARIC, pour son expérience du terrain dans la gestion de l’invasion de cette espèce à l’échelle régionale.
Quant au bloc 2, il a débuté en matinée par deux intervenants du monde municipal, à savoir M. Dominic Thibeault de la ville de Trois-Rivières et Mme Nathalie Simon, vice-présidente de la commission environnement CMM, qui ont présenté successivement les aspects légaux, politiques, mais aussi humains à prendre en compte dans l’acquisition de gains environnementaux et de protection des milieux naturels. Les interactions avec les élus et fonctionnaires municipaux ainsi que la mobilisation citoyenne dans la conservation des milieux naturels ont été des points relevés.
En après-midi, Mme Marie-Line Pedneault, du MDDELCC, a offert un survol de la nouvelle « loi concernant la conservation des milieux humides et hydriques ». Enfin le bloc 2 s’est conclu par la présentation de M. Guillaume Daigle, chef politique d’intérêt public et éducation, chez Canards illimités Canada, qui présenta des mesures prises pour assurer la conciliation des usages dans le principe d’aucune perte nette de milieux humides. Fort de son expérience, M. Daigle a présenté quelques exemples des réalisations de Canards illimités en la matière.
Pour terminer la journée, l’ensemble des participants ont été invités à rejoindre la salle principale pour une dernière conférence, offerte par Virginie Zingraff, aménagiste en conservation et cofondatrice de Rang3, ainsi que sa collègue Marie-Pierre Maurice. Ces dernières ont présenté une nouvelle approche : la « co-création » qui vise à renouveler les façons de collaborer avec les intervenants experts et non experts et de mobiliser les connaissances dans la réalisation de projets de conservation.
François Duchesneau, président du CBE, a clos le forum en présentant une synthèse des thèmes abordés, et a terminé en exprimant la volonté commune des OBV à travailler ensemble avec les intervenants des différents milieux, de la concertation à l’action.
Le CBE tient à remercier les partenaires financiers de l’évènement : le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation qui a financé l’activité dans le cadre du volet 4 du programme Prime-Vert 2013-2018, Dominique Vien, ministre responsable de Chaudière-Appalaches, Englobe, Innergex, Valéro, Desjardins, la MRC de Bellechasse ainsi que la municipalité de Saint-Henri.
Le CBE souligne également la généreuse participation de producteurs locaux pour leur contribution à des paniers-cadeaux remis à chacun des conférenciers : la Ferme Palyn, Verger et miellerie de Saint-Patrice, la cidrerie Le Somnambule, la boulangerie l’ami d’Antan et la cabane chez Ti-Louis Brochu.
Outre le CBE, les autres membres du OBVCA sont : le conseil de gouvernance de l’eau des bassins versants de la rivière Saint-François (COGESAF), l’organisme de concertation pour l’eau des bassins versants de la rivière Nicolet (COPERNIC), le groupe de concertation des bassins versants de la zone Bécancour (GROBEC), le comité de bassin de la rivière Chaudière (COBARIC), l’organisme des bassins versants de la Côte-du-Sud (OBV de la Côte-du-Sud), l’organisme de bassin versant du fleuve Saint-Jean (OBV du fleuve Saint-Jean), l’organisme de bassins versants Kamouraska, L’Islet, Rivière-du-Loup (OBAKIR) et l’organisme de bassins versants de la zone du Chêne (OBV du Chêne).
Présentations des conférenciers : http://obv-ca.org/evenements/forum-regional-sur-leau-2017/
Programme du Forum régional sur l'eau en Chaudière-Appalaches 2017
Photo : Conseil de bassin de la rivière Etchemin.
29 novembre 2017 - Pour une gestion durable de la faune aquatique des lacs William et Joseph

Une trentaine de personnes représentant divers organismes concernés par les lacs William et Joseph étaient présents au Manoir du lac William pour une activité de concertation organisée par le GROBEC sur la gestion durable de la faune aquatique de ces deux plans d’eau.
Pour l’occasion, M. Patrick Plourde-Lavoie, biologiste à la Direction de la gestion de la faune Mauricie du Centre-du-Québec, est venu présenter le rapport du Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs sur l’État des populations de dorés jaunes et de perchaudes dans les lacs William et Joseph.
Le bilan qui en ressort est le suivant : la population de dorés du lac William montre des signes de déséquilibre et de surexploitation, tout comme celle du lac Joseph qui est considérée comme en surexploitation avancée. En revanche, les populations de perchaudes des deux plans d’eau sont abondantes et en santé. Enfin, il y a peu de connaissances sur les autres espèces (brochet, maskinongé, etc.).
L’équipe du GROBEC a poursuivi avec une présentation des éléments d’intérêts du Plan directeur de l’eau (PDE) de la zone Bécancour en lien avec le secteur Lacs qui inclut les lacs William et Joseph.
Suite aux présentations, les participants étaient conviés à une période de discussions et d’échanges sur le bilan de l’étude, les mesures de gestion à appliquer, les actions à poser et la vision d’avenir pour les lacs William et Joseph. Voici un résumé de leurs réponses :
Cette première étude sur l’état des populations de dorés jeunes et de perchaudes met les bases pour les connaissances scientifiques de ces deux plans d’eau et confirme les craintes du milieu sur la situation inquiétante des populations de dorés. Cependant, l’étude apporte très peu d’informations sur l’habitat spécifique du poisson, de même que sur l’impact des conditions environnementales (apport sédimentaire, circulation des bateaux, etc.). De plus, on note l’absence de recommandation concrète permettant l’intervention.
Plusieurs ont soulevé l’importance de faire connaitre l’étude et le dossier. Informer la population et les élus des résultats de l’étude et sensibiliser les pêcheurs au respect de la règlementation en vigueur et à l’application de bonnes pratiques (remise à l’eau, etc.).
Afin de mieux cerner les habitudes et les résultats de pêche de ces deux plans d’eau, il serait d’intérêt de proposer aux pêcheurs de compléter, de façon volontaire, un carnet de pêche.
Les intervenants locaux désirent connaitre rapidement les interventions à poser afin d’améliorer la situation et maintenir des activités durables de pêche sportive sur ces deux importants plans d’eau de la région.
Résumé des échanges et discussions de l'activité de concertation
État des populations de dorés jaunes et de perchaudes dans les lacs William et Joseph - 2017
Photo : GROBEC.
13 novembre 2017 - Bilan des actions effectuées durant l'été par la technicienne actions lacs

À l’été 2017, une technicienne actions lacs, Mme Estelle Beaudoin-Lebeuf, fut engagée par le GROBEC afin d’offrir un soutien aux associations riveraines et aux municipalités qui souhaitaient valoriser leur plan d’eau, et contribuer à l’avancement des projets existants du GROBEC. Voici un bilan des actions effectuées.
Mme Beaudoin-Lebeuf a d’abord effectué un travail de recherche sur la qualité de l’eau pour le lac à la Truite à la demande de l’Association de protection du lac à la Truite d’Irlande.
Historique de la qualité de l'eau - Secteur Lac à la Truite d'Irlande - 2017
Le Comité environnemental du lac Rose a ensuite demandé les services de la technicienne actions lacs afin de poursuivre la caractérisation du myriophylle à épi et de consigner les résultats dans un rapport.
Évaluation du myriophylle à épi - Lac Rose, Sainte-Marie-de-Blandford - 2017
Mme Beaudoin-Lebeuf a aussi procédé à une visite des riverains du lac Joseph afin de faire le suivi des plantations d’arbres qui avaient eu lieu plus tôt. Un rapport fut remis à l’Association des riveraines et riverains du lac Joseph.
La technicienne actions lacs a de plus procédé à la caractérisation partielle des plantes aquatiques pour les lacs Bécancour, de l’Est, à la Truite, William et Miller.
Enfin, Mme Beaudoin-Lebeuf a participé activement aux autres projets du GROBEC en cours.
La technicienne actions lacs poursuit les différents dossiers non terminés un lundi sur deux jusqu’à Noël.
Photo : GROBEC.
23 octobre 2017 - Barrage de l'étang Stater : Un héritage minier enfin restauré

L’Association de protection du lac à la Truite d’Irlande (APLTI) est fière d’annoncer la fin de travaux d’enrochement dans le cadre de la restauration du barrage de l’étang Stater. Il aura fallu quatre ans pour que ce projet d’envergure, visant à protéger le lac à la Truite de son ensablement et son l’évasement, se concrétise.
Le barrage, érodé d’un demi-mètre sur plus de 40 % de sa longueur, retrouve aujourd’hui ses fonctions d’origine, permettant ainsi à l’étang Stater, aux cours d’eau en aval et à leur riche écosystème d’être préservés.
L’histoire de l’étang Stater
Dans les années 50, l’entreprise minière Lake Asbestos construit un barrage en amont du lac à la Truite pour retenir la boue lors de la vidange du lac Noir, créant ainsi un lac artificiel de 1,3 km2.
Avec ce bassin de sédimentation, la mine peut alors commencer le projet d’assèchement du lac Noir à Black Lake, afin d’exploiter le gisement d’amiante se trouvant sous son lit. « Le barrage ne remplissait plus sa mission depuis plusieurs années déjà et il devenait impératif d’agir, d’autant plus que l’ensablement commençait à atteindre d’autres lacs en aval », explique Réjean Vézina, président de l’APLTI.
Aujourd’hui l’étang Stater est l’un des plus importants milieux humides de la Haute-Bécancour, tant par sa superficie que par sa biodiversité.
Quatre ans de démarches
Depuis plusieurs années, la municipalité d’Irlande recevait des plaintes de la part des riverains concernant l’ensablement de leur lac. Elle informe rapidement la MRC des Appalaches de la problématique, car c’est cette dernière qui détient la compétence en matière de cours d’eau.
En 2010 et 2012, des plaintes sont également déposées au ministère de l’Environnement ainsi qu’au Centre d’expertise hydrique.
En juillet 2015, après que l’APLTI ait convaincu le conseil municipal, celle-ci demande une analyse hydrosédimentologique de l’étang Stater à l’ingénieur Miroslav Chum. Grâce à cette étude, M. Vézina dépose, le 15 janvier 2016, une demande d’aide financière au Fonds national de conservation des milieux humides d’Environnement Canada (FNCMH), en se disant qu’il faut bien commencer quelque part. Le 7 juillet 2016, le FNCMH accepte la demande d’aide financière à concurrence de 50 % des coûts des travaux estimés.
Un projet concrétisé en deux phases
Comme les travaux doivent être concrétisés en période d’étiage, soit avant la mi-septembre de l’année en cour, le délai est malheureusement trop court. Par contre, l’aide du FNCMH permet d’obtenir l’accord du propriétaire, Granilake, ainsi que l’appui de précieux collaborateurs comme Canards Illimités (gérant de projet) et la Fondation de la faune du Québec afin de réaliser une phase de développement. Celle-ci permet de finaliser les plans, devis et d’effectuer les demandes de permis. Les travaux de restauration sont alors intégrés à une seconde phase qui fait l’objet d’une nouvelle demande d’aide financière.
En septembre 2017, les travaux sont finalement menés à terme. La structure de l’ancien barrage est majoritairement conservée tout en y intégrant de l’enrochement ainsi qu’une géomembrane en amont. Il a fallu presque 6000 tonnes d’enrochements pour réaliser ces travaux. Celui-ci a été également bonifié d’une échancrure au centre permettant ainsi la libre circulation des poissons, peu importe les conditions hydrologiques.
« Grâce à l’aide financière du FNCMH et des collaborateurs, nous avons pu réaliser l’objectif prioritaire du Mémoire Le lac à la Truite d’Irlande en voie de disparition, déposé en janvier 2015 par les quatre associations riveraines ainsi que l’organisme GROBEC, soit de retenir les sédiments et les rejets à la source afin de limiter les apports en aval », souligne fièrement M. Vézina.
Source de l'article : Association de protection du lac à la Truite d’Irlande (APLTI).
Photo : GROBEC.
19 octobre 2017 - L’omble de fontaine à l’étude dans le bassin versant de la rivière au Pin

Le GROBEC a entamé cet été un projet de caractérisation du bassin versant de la rivière au Pin, avec une attention particulière à son principal tributaire, la rivière Blanche.
Plus spécifiquement, un portrait précis de l'omble de fontaine - ou truite mouchetée - et de ses habitats sera réalisé en vue de cibler de futurs projets d'aménagement et de mise en valeur pour l'espèce.
Des pêches électriques ont déjà été réalisées dans plusieurs secteurs du bassin versant et la caractérisation détaillée des habitats suit son cours.
Le bassin versant de la rivière au Pin, d’une superficie de 167 km², est situé en amont du bassin hydrographique de la rivière Bécancour. La rivière au Pin prend sa source dans le lac Sunday, sise dans la municipalité de Saints-Martyrs-Canadiens, et termine sa course dans la rivière Bécancour au niveau de la municipalité d’Irlande. D’autres lacs d’importance se trouvent dans ce bassin versant (Breeches, de l’Est), sans oublier la présence de milieux humides à grande valeur écologique.
Ce projet est rendu possible grâce à l’appui financier et technique de la Fondation de la Faune du Québec, Héritage Faune, les municipalités de Saint-Julien, Saint-Jacques-le-Majeur-de-Wolfestown et d’Irlande, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, le Regroupement des chasseurs et pêcheurs des Appalaches, l’Agence régionale de mise en valeur des forêts privées de la Chaudière, le Sentier pédestre des 3 monts et la MRC des Appalaches en vertu de son programme de subvention - Amélioration des cours d’eau 2017.
Étude et caractérisation du bassin versant de la rivière au Pin - 2018
Photo : GROBEC.
18 octobre 2017 - Rendez-vous des OBV

Le 19e Rendez-vous des OBV aura lieu du mercredi 18 octobre au vendredi 20 octobre 2017 au Manoir du Lac Delage.
L'événement portera sur la biodiversité et les espèces aquatiques en situation précaire.
Programmation et inscription : https://robvq.qc.ca/formations/rdv19
22 août 2017 - État des populations de dorés jaunes et de perchaudes dans les lacs William et Joseph

Les lacs William et Joseph font partie des principaux lacs du Centre-du-Québec et sont, par conséquent, très prisés pour la pêche sportive. On y trouve plusieurs espèces d’intérêt sportif, dont le doré, la perchaude, le grand brochet et le maskinongé, qui cohabitent avec une grande diversité d’espèces compagnes (barbotte brune, crapet de roche, crapet soleil, meuniers noirs et rouges, cyprins).
Toutefois, peu d’information récente est connue sur l’état des populations de poissons de ces plans d’eau.
À la suite de la perception d’une baisse de la qualité de pêche pour plusieurs espèces, les intervenants du milieu ont interpellé le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) afin d’évaluer l’état des populations de dorés jaunes et de perchaudes et de définir des mesures de gestion qui pourraient permettre d’améliorer la qualité de pêche, le cas échéant. Voici le rapport :
État des populations de dorés jaunes et de perchaudes dans les lacs William et Joseph (2017)
Photo : GROBEC.
28 juin 2017 - Projet perchaude : Poursuite des travaux

Le GROBEC poursuit la réalisation du projet de caractérisation et d’aménagement d’habitats pour la perchaude dans le secteur Fleuve de la zone Bécancour. Des activités de caractérisation et de suivi ont été réalisées ce printemps malgré les très hauts niveaux d’eau. Des travaux d’aménagement débuteront au milieu de l’été pour se poursuivre jusqu’au début de la période hivernale. Divers aménagements tels que la réfection de ponceaux ou la création de seuils sont prévus afin de maintenir la connectivité hydraulique des sites de fraie et d’assurer la dévalaison des jeunes perchaudes.
Le MFFP a annoncé ce printemps que le moratoire sur la pêche de la perchaude allait se poursuivre dans le secteur du lac Saint-Pierre pour une période de 5 ans. Pour le secteur situé entre le pont Laviolette et Saint-Pierre-les-Becquets, le moratoire doit se terminer au printemps 2018 et une décision est attendue quant au renouvellement. Les deux secteurs partagent la même population de perchaude. Des efforts doivent être faits dans les deux secteurs afin d’assurer la durabilité des stocks.
Photo : GROBEC.
27 juin 2017 - Une étudiante à l'emploi du GROBEC cet été

Pour la saison estivale, le GROBEC a procédé à l’embauche d’une étudiante, Mme Estelle Beaudoin-Lebeuf. Cette dernière agira à titre de technicienne actions lacs et son mandat sera, entre autres, d’offrir un support aux riverains (associations et municipalités) dans la réalisation d’actions visant l’amélioration des plans d’eau des bassins versants de la zone Bécancour.
Mme Beaudoin-Lebeuf poursuit un baccalauréat en sciences biologiques et écologiques (Université du Québec à Trois-Rivières). Grâce à ses connaissances acquises, elle pourra réaliser des actions et des suivis d’action, notamment la caractérisation d’herbier aquatique, la caractérisation de site d’érosion, la plantation de bande riveraine, l’analyse de la qualité de l’eau ou encore la création et l’animation d’activité de sensibilisation. De plus, elle aidera le GROBEC d’autres projets, notamment celui d’aménagement d’habitats pour la perchaude.
Photo : GROBEC.
26 juin 2017 - Le Québec se dote d'une première loi sur les milieux humides

L’Assemblée nationale a, le 16 juin dernier, adopté la toute première loi québécoise visant la conservation des milieux humides et hydriques. Le ROBVQ militait en faveur d’une telle loi depuis 2013, quand les études commandées par le gouvernement avaient révélé des proportions accablantes de milieux humides disparus ou perturbés, conséquences de profondes lacunes en matière d’encadrement légal.
La loi marque un pas important vers la conservation des milieux humides et hydriques au Québec en introduisant dans la législation québécoise des principes largement reconnus. D’abord, celui d’aucune perte de milieux humides et hydriques d’intérêt, dont la reconnaissance passe par la désignation de milieux à protéger. Ensuite, celui d’aucune perte nette, applicable par l’utilisation de la séquence d’atténuation : éviter d’abord (de détruire ou modifier le milieu), minimiser sinon et en dernier recours, compenser.
La loi adoptée intègre également plusieurs des recommandations que le ROBVQ avait présentées en commission parlementaire afin que la gestion de la conservation et de la restauration des milieux humides se fasse à l’échelle du bassin versant. Les municipalités régionales de comté (MRC) seront responsables de l’élaboration et de la mise œuvre de plans régionaux des milieux humides et hydriques, mais elles devront agir en collaboration avec les autres MRC d’un même bassin versant pour ainsi tenir compte des impacts cumulatifs à l’échelle naturelle d’écoulement de l’eau.
Dans le même ordre d’idées, la loi demande que les MRC consultent les OBV et que les plans directeurs de l’eau — conçus et mis en œuvre par les OBV — établissent maintenant des objectifs et des mesures de conservation des milieux humides et hydriques. La façon dont les plans régionaux considèreront les plans directeurs de l’eau n’est cependant pas encore clarifiée. Le ROBVQ aimerait qu’un mandat d’accompagnement soit confié aux OBV pour permettre un réel travail de collaboration entre tous les intervenants du bassin versant.
Source : ROBVQ.
Photo : GROBEC.
20 juin 2017 - Réfection du barrage du lac Kelly : La fin des travaux soulignée

La municipalité de la Paroisse de Plessisville a souligné lors d'un point de presse la fin des travaux de réfection du barrage du lac Kelly, situé dans la Paroisse de Plessisville. L'événement s'est tenu en présence de l'ensemble des intervenants impliqués dans ce projet d'envergure.
« L'enjeu de la perte appréhendée du lac Kelly méritait une solution durable afin d'assurer la pérennité de l'écosystème que renferme le lac. Notre municipalité est très satisfaite du travail réalisé dans ce projet qui permettra entre autres de préserver les habitats et la biodiversité du lac Kelly tout en facilitant la gestion du niveau d'eau du lac », a affirmé le maire de la Paroisse de Plessisville, Alain Dubois.
L'Agence forestières des Bois-Francs a agi comme catalyseur dans ce projet en réalisant un important exercice de concertation entre les partenaires impliqués. M. Pierre Gaudet, président de l'Agence, a affirmé que « cette réalisation reflète parfaitement une des valeurs véhiculées par l'organisation qui est de réunir les forces du milieu et les mettre au service de la communauté dans un contexte de développement durable où les secteurs environnemental, social et économique sont mis en valeur ».
Pour le préfet de la MRC, Sylvain Labrecque, ce projet est l'exemple parfait de l'aboutissement d'un long travail de coopération entre différents acteurs du milieu. « Tout est parti de la volonté de réaliser un projet dont les impacts sont bénéfiques pour l'ensemble du milieu. En effet, il était devenu nécessaire de mettre en place une solution viable à long terme, puisque le niveau d'eau du lac Kelly se répercute jusqu'au Parc régional des Grandes-Coulées, qui est sous la gestion de la MRC. C'est pourquoi nous avons accepté de nous impliquer dans le projet sans hésitation », de dire M. Labrecque.
La nouvelle structure qui a été aménagée soulève l'enthousiasme auprès du propriétaire de l'ancien barrage, soit le Club de golf de Plessisville. Son président, Richard Grégoire, a d'ailleurs affirmé : « La responsabilité de la gestion du niveau d'eau ne nous incombera plus. Ainsi, les riverains n'auront plus à subir de fréquentes fluctuations parfois importantes du niveau d'eau du lac. Notre préoccupation était surtout reliée à la sécurité des riverains ».
En plus de l'investissement monétaire, la réfection du barrage a nécessité le travail et la collaboration de nombreux intervenants. Le projet a été coordonné par Amélie Collard, biologiste pour l'Agence forestière des Bois-Francs; les travaux supervisés par Miroslav Chum, ingénieur, et Léo Ouellet, responsable des cours d'eau à la MRC de L'Érable. Le projet s'est étalé sur trois ans au total et les travaux de réfection du barrage ont été réalisés à la fin de l'été 2016.
Le projet a été réalisé grâce au soutien financier du Fonds national de conservation des milieux humides d'Environnement et Changement climatique Canada, de la Fondation de la faune du Québec, du ministère des Transports, de la Mobilité durable et l'électrification des transports du Québec, de la municipalité de la Paroisse de Plessisville et du Club de golf de Plessisville, ainsi que la collaboration de l'Agence forestière des Bois-Francs, la MRC de L'Érable, la municipalité de la Paroisse de Plessisville, le Club de golf de Plessisville ainsi que le Groupe de concertation des bassins versants de la zone Bécancour (GROBEC).
Source : MRC de L'Érable.
Photo : GROBEC. De gauche à droite : Richard Grégoire, président du Club de golf de Plessisville; M. Sylvain Labrecque, préfet de la MRC de L'Érable; Guy Larochelle, directeur général de l'Agence forestière des Bois-Francs; Alain Dubois, maire de la municipalité de la Paroisse de Plessisville.
08 juin 2017 - Assemblée générale annuelle du GROBEC

Le 8 juin 2017 a eu lieu l’assemblée générale annuelle du GROBEC à La Cache du Domaine située à Thetford Mines.
Les membres du GROBEC étaient d’abord conviés à une visite guidée du Centre historique de la mine King (KB3) à Thetford Mines. Par la suite, un repas fut servi dans l’une des salles du nouveau complexe La cache du Domaine. L’assemblée générale annuelle du GROBEC a débuté à 19 h avec la présence de 25 personnes.
M. Daniel Cyr, responsable du volet génie et environnement à la Ville de Thetford Mines, a présenté le Plan municipal vert de la Ville de Thetford Mines.
Les administrateurs dont le poste était en élection ont tous été reconduits dans leur fonction. Il s’agit de :
- M. Alain Mercier, conseiller à la Ville de Bécancour, pour le poste « Ville de plus de 500 habitants ».
- M. Maxime Veillette, directeur de l’environnement à la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour, pour le poste « Industrie, commerce et tourisme ».
- M. Gilles Brochu, président du Comité environnemental du lac Rose, pour le poste « Association de riverains ».
- M. Yvon Desrochers, président de l’Association des riveraines et riverains du lac Joseph, pour le poste « Association de riverains ».
- M. Guy Goupil, riverain de l’Association des riverains du lac William, pour le poste « Association de riverains ».
- M. Guy Rouleau, citoyen de Thetford Mines, pour le poste « Citoyen ».
M. Gilles Brochu demeure président du GROBEC, ainsi que M. Camille David comme premier vice-président, M. Yvon Desrochers comme deuxième vice-président et M. Daniel Cyr comme secrétaire-trésorier.
Pour consulter le rapport annuel 2016-2017 du GROBEC : Rapport annuel 2016-2017 du GROBEC
Pour devenir membre du GROBEC : Formulaire d’adhésion 2017-2018
Photo : GROBEC.
07 juin 2017 - Juin sera le mois de l'eau

C’est une petite victoire dont se réjouit aujourd’hui le Regroupement des organismes de bassins versants du Québec (ROBVQ) : l’eau aura son mois. L’amendement au projet de loi 132, proposé par le porte-parole de l’opposition officielle en matière d’environnement et de lutte contre les changements climatiques, Sylvain Gaudreault, a été adopté le 7 juin 2017. Le ROBVQ est ravi de l'appui du ministre de l'Environnement, David Heurtel, à cette proposition.
« Parler de l’eau, de son importance pour l’économie, la culture, le tourisme ; parler de ses enjeux, de ce qui la menace ; rappeler qu’elle est notre patrimoine et que nous en sommes responsables : voilà ce qu’il y a derrière cette idée de faire de juin le mois de l’eau. Et depuis le temps que nous la portons, je suis franchement heureux qu’elle se concrétise », se félicite Daniel Desgagné, président du ROBVQ.
Le Québec est privilégié par l’abondance de ses ressources en eau : un demi-million de lacs, des milliers de rivières, soit près de 10 % de son territoire. Autant de milieux dont dépend la vie sous toutes ses formes; l’humain n’y fait pas exception. La pression sur la ressource est cependant importante et les problématiques la concernant sont nombreuses : espèces envahissantes, contamination, privatisation des rives, inondations, etc. Aussi, tout privilège s’accompagne d’une responsabilité, individuelle, mais aussi collective. « Accepter d’instituer juin, mois de l’eau, c’est déjà reconnaître ce rôle que nous avons à jouer dans la préservation de l’eau et c’est, à notre avis, un puissant message », estime Daniel Desgagné.
La proposition de désigner juin en tant que mois de l’eau, tout comme mai est le mois de l’arbre, avait d’abord pris la forme d’un projet de loi déposé par Sylvain Gaudreault, un engagement pris par le Parti Québécois à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau. Daniel Desgagné avait alors tenu un point de presse à l’Assemblée nationale. L’idée avait aussi reçu l’appui d’une quarantaine de représentants d’organismes environnementaux, du milieu de la recherche, du milieu municipal et autochtone, sous forme d’une lettre publique, rédigée par le ROBVQ.
Rappelons que les OBV sont des organismes mandatés par le gouvernement en vertu de la Loi affirmant le caractère collectif des ressources en eau et visant à renforcer leur protection. Le ROBVQ représente 40 OBV établis sur l’ensemble du Québec méridional regroupant ainsi, plus de 1800 spécialistes au service de l’eau dont près de 200 salariés à temps plein.
Source et crédit photo : ROBVQ.
13 mai 2017 - Quatrième édition du tournoi familial de pêche Pronature Sports

Le samedi 13 mai 2017 se tenait la quatrième édition du tournoi de pêche familial Pronature Sports du Parc régional des Grandes-Coulées. Cent onze personnes, dont 56 enfants, s’étaient inscrites pour participer à l’évènement.
Le beau temps était de la partie et la chaleur a vite empli le cœur des irréductibles participants lorsque les truites ont commencé à mordre à l’hameçon. Malgré l’eau de la rivière encore très froide, de nombreux ombles de fontaine se sont laissés tenter par les offrandes des pêcheurs répartis en 34 équipes composées d’au minimum un adulte et un enfant. Le Parc régional avait procédé à l’ensemencement de 550 ombles de fontaine avant l’évènement.
L’enjeu était de taille puisque le premier prix était une journée de pêche guidée sur le magnifique bateau d’Anthony Arsenault, pêcheur professionnel et guide de pêche. Ainsi l’équipe de Ludovic Lemay s’est mérité ce fameux prix grâce au poids combiné de leurs trois plus grosses truites de la journée qui ont fait osciller la balance à 760 grammes.
La deuxième, troisième et quatrième place ont été remportées respectivement par les équipes de Thomas Garneau, Amy Holland et Gabriel Lavigne. Ils se sont tous mérité un certificat cadeau chez Pronature Sports de Plessisville, partenaire de l’évènement.
La journée s’est terminée dans la joie et la bonne humeur lors de la remise des nombreux prix de présence. Le Parc régional des Grandes-Coulées tient à remercier tous les participants, partenaires et commanditaires qui ont fait de cet évènement un véritable succès : le Ministère de la Forêt de la Faune et des Parcs, Anthony Arsenault, Pronature Sports de Plessisville, l’Association Chasse et Pêche de Plessisville, le Mont Apic et le GROBEC.
La pêche continue au Parc régional des Grande-Coulées avec l'ensemencement de 1300 truites brunes ou mouchetées dans la rivière Noire grâce au au programme de soutien pour l’ensemencement des lacs et des cours d’eau. Merci au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs et bonne pêche!
Photo : Parc régional des Grandes-Coulées.
22 mars 2017 - Journée d'information sur l'eau : Au coeur des milieux humides

Plus de 180 acteurs du sud de la province oeuvrant, entre autres, dans les secteurs municipal, agricole et forestier ont pris part à la sixième édition de la Journée d’information sur l’eau ayant pour thème : « Au coeur des milieux humides » qui se déroulait le 22 mars dernier au Best Western Plus de Drummondville.
L’objectif de cette journée de conférences était d’informer et outiller les acteurs clés de la gestion du territoire sur différents sujets liés à la gestion des milieux humides.
Tout au long de la journée, les onze conférenciers et conférencières invités ont fait le point sur la situation précaire des milieux humides au sud du Québec, mais ont également démontré à l’aide d’exemples concrets qu’il existe de nombreux outils pour favoriser la préservation et la mise en valeur de ces écosystèmes essentiels à notre qualité de vie.
Près d’une quinzaine d’organisations en environnement, en foresterie ou en aménagement du territoire ont pu également montrer leur savoir-faire à travers les kiosques installés sur les lieux de l’événement.
Dans le contexte de l’adoption prochaine par le Québec d’un cadre légal spécifique pour les activités touchant les milieux humides, cette journée d’information et de formation arrivait à un moment stratégique.
« Nous sommes aujourd’hui mieux préparés pour assurer la préservation et la mise en valeur de nos milieux humides. La popularité de cette journée démontre qu’il serait pertinent de tenir d’autres événements de ce genre pour inciter encore plus d’intervenants à passer à l’action », de déclarer Gilles Brochu, président du Conseil régional de l’environnement du Centre-du-Québec (CRECQ).
Cette activité était organisée par quatre organismes de bassin versant du Centre-du-Québec, soit ceux de la Yamaska (OBV Yamaska), de la Saint-François (COGESAF), de la Nicolet (COPERNIC) et de la Bécancour (GROBEC), et par le Conseil régional de l’environnement (CRECQ).
Les organisateurs ont pu compter sur la participation financière de plusieurs organisations dont, entre autres, Nature-Avenir (partenaire OR) et la Ville de Drummondville (partenaire ARGENT).
Vous pouvez consulter le programme ainsi que les présentations des conférenciers en vous rendant sur la page Web de l'événement :
Photo : CRECQ.
20 mars 2017 - Ateliers de transfert et d'appropriation des connaissance sur les eaux souterraines en Chaudière-Appalaches

Le 26 janvier 2017, le RQES a réalisé, en collaboration avec le Regroupement des organismes de bassins versants de la Chaudière-Appalaches (OBV-CA), un premier atelier de transfert des connaissances du PACES de Chaudière-Appalaches. À travers des modes d’apprentissage actifs et passifs, et avec l’aide des 3 experts en hydrogéologie de l’INRS et de l’Université Laval, les activités organisées ont permis à une trentaine d’acteurs en aménagement du territoire et en gestion de l’eau de se familiariser avec les notions de base en hydrogéologie et les nouvelles connaissances sur les eaux souterraines produites pour leur région.
Les documents et vidéo présentés à l'atelier A sont maintenant disponibles en ligne:
Atelier A de transfert de connaissances sur les eaux souterraines du PACES en Chaudière-Appalaches
Le deuxième atelier a eu lieu le 20 mars 2017 à Sainte-Marie. Le dernier atelier est quant à lui prévu pour mai 2017. L'invitation sera envoyée aux intervenants concernés en temps et lieu.
En parallèle, des activités d'Appropriation des connaissances sur les eaux souterraines en Chaudière-Appalaches (ACCES-CA) ont eu lieu en février 2017 dans la région de la Chaudière-Appalaches. Afin de répondre à la demande des intervenants d’avoir des données utilisables à leur échelle, la région a été divisée en trois sous-régions (un atelier adapté pour chacune des sous-régions). Ainsi, les problématiques similaires ont été traitées ensemble. De plus, les ateliers étaient complémentaires à ceux du RQES (ateliers A-B-C) qui ont cours de janvier à mai 2017. Les ateliers du projet ACCES-CA s’intègrent entre l’atelier A et B du RQES.
Transfert des connaissances du PACES en Chaudière-Appalaches 2012-2015
Photo : OBV-CA.
25 février 2017 - Tournoi familial de pêche sur glace Pronature Sports

Ce sont plus d’une centaine de jeunes qui ont participé au Tournoi familial de pêche sur glace Pronature Sports qui a eu lieu samedi le 25 février aux abords du Manoir du Lac William à Saint-Ferdinand. Malgré une météo étonnamment douce qui obligeait à se chausser de bottes d’eau, les principaux ingrédients étaient présents pour cette activité organisée par le Groupe de concertation des bassins versants de la zone Bécancour (GROBEC), à savoir des équipes motivées et des poissons affamés!
Les jeunes, d’abord formés aux rudiments de la pêche sur glace, ont vu leur patience récompensée par la prise de nombreuses perchaudes, dorés et brochets, le tout en compagnie de leurs parents, de formateurs et de bénévoles. Pour l’occasion, les équipes composées minimalement d’un adulte et d’un enfant recevaient un kit de pêche d’une valeur de 45 $. Les 25 premiers jeunes âgés de 9 à 12 ans recevaient un permis de pêche valide jusqu’à leur 18 ans pour les inciter à répéter l’expérience. Plus de 2 000 $ de prix étaient remis aux participants dans le cadre d’un tournoi photographique où chaque équipe devait fournir des preuves de leurs captures en échange d’une participation à un tirage. Une perceuse Rapala d’une valeur de 600 $, ainsi qu’un forfait escapade familiale, gracieuseté du Manoir du Lac William, étaient également offerts en prix de présence.
« Pronature Sports de Plessisville et Victoriaville sont fiers d’avoir contribué à l’organisation de ce tournoi familial de pêche glace », a fait savoir le propriétaire M. Gilles Bellemare. « Cette activité permet d’encourager la relève et de leur faire découvrir la beauté et le plaisir qu’est la pêche blanche. Merci à celles et ceux qui ont participé ou qui ont contribué de près ou de loin à faire de cette journée un succès grandissant année après année », ajoute M. Bellemare.
« Le Manoir du Lac William est fier de souligner la réussite de la troisième édition du tournoi hivernal destiné à notre jeunesse », affirme pour sa part le PDG et copropriétaire M. Franco Lessard. « Malgré l’accumulation d’eau sur le lac dû au temps doux, l’équipe du Manoir a contribué à faciliter l’accès du lac à nos jeunes pêcheurs qui ont pu profiter d’une magnifique journée de plein air. Étant moi-même un adepte de pêche, je peux avouer avoir été jaloux à la vue des prises de nos jeunes. L’équipe du Manoir reconnait l’importance de des efforts du GROBEC dans la mise en valeur du bassin versant de la rivière Bécancour. Le lac William est un plan d’eau exceptionnel et mieux le faire connaître contribue en soit à mieux le protéger » ajoute M. Lessard.
Camelia Pinette, 8 ans, nous raconte sa journée riche en émotions : « J'étais avec ma sœur et je pêchais depuis un petit bout quand ça a mordu! J'ai crié : j'ai un poisson! J'ai donné un coup pour bien l'accrocher comme papa m'a montré, j'ai rembobiné et j'ai sorti le poisson. Maman est arrivée et a dit: Wow, cocotte, tu as pêché une truite! J'étais tellement contente je sautais partout. Papa m'a dit que c'était très rare dans le lac William de pêcher une truite ».
Le GROBEC remercie tous les partenaires qui ont fait de cette activité un succès, soit Pronature Sports inc. de Plessisville, le Manoir du Lac William, la municipalité de Saint-Ferdinand, la Fondation de la faune du Québec, l’Association de chasse et pêche de Plessisville, l’Association du lac William, la Société coopérative agricole de Princeville (Home Hardware), Les tout-terrains Argo PG et Rapala. Ce projet a été rendu possible grâce au soutien financier du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs dans le cadre du Réinvestissement dans le domaine de la faune.
Album photo du Tournoi familial de pêche sur glace Pronature Sports
Publicité du Tournoi familial de pêche sur glace Pronature Sports
Photo : Alex Pinette.
12 janvier 2017 - Stratégie québécoise de l'eau 2017-2032

Le gouvernement du Québec travaille actuellement sur une Stratégie québécoise de l'eau 2017-2032. Une consultation publique sur la vision, les axes d’intervention et les orientations de celle-ci a eu lieu du 7 au 28 octobre 2016. Huit fiches thématiques servant de mise en contexte et permettant de se familiariser avec la vision, les enjeux, les axes d’intervention et les orientations de la future Stratégie québécoise de l’eau ont été présentées :
- 1 - Renforcer la gestion intégrée des ressources en eau
- 2 - Acquérir et partager les connaissances
- 3 - Poursuivre l'amélioration de la qualité de l'eau
- 4 - Protéger et restaurer les milieux aquatiques, humides et marins
- 5 - Mieux gérer les risques liés à l'eau et l'adaptation aux changements climatiques
- 6 - Assurer une eau potable de qualité pour tous
- 7 - Miser sur l'eau potable pour le développement économique du Québec
- 8 - Promouvoir une utilisation durable de l'eau
Après avoir analysé les commentaires et suggestions reçus, le Ministère produira un sommaire de consultation publique, qui sera également disponible sur ce site. Les recommandations formulées enrichiront la réflexion qui mènera à la Stratégie québécoise de l’eau 2017-2032. L’adoption de cette dernière permettra de fixer le cadre stratégique qui, au cours des prochaines années, orientera la mise en œuvre de mesures visant à conserver l’eau et les écosystèmes aquatiques, au bénéfice des générations actuelles et futures.
http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/eau/consultation/strategie-quebecoise-eau/index.htm
En réponse à la consultation publique sur la Stratégie québécoise de l’eau 2017-20132, le ROBVQ a déposé un mémoire. La priorité défendue par les OBV lors de la consultation est celle du renforcement de la gestion intégrée des ressources en eau par les organismes de bassins versants. Si les orientations présentées sont intéressantes, néanmoins les Plans d’action assortis de programmes de financement en sont absents. Le ROBVQ est favorable aux orientations proposées et a fait des recommandations afin que cette Stratégie soit mise en oeuvre avec efficacité et efficience, en continuité avec le travail acharné que les acteurs de l’eau réalisent depuis bientôt 15 ans.
https://robvq.qc.ca/public/documents/documentation/5j2C635A.pdf
Les 40 OBV du Québec ont élaboré, avec rigueur et en concertation avec le milieu, des plans directeurs de l’eau (PDE). Ceux-ci contiennent des plans d’action qui précisent les actions à poser à brève échéance afin d’améliorer, de protéger et de préserver l‘eau et les écosystèmes associés dans les bassins versants du Québec méridional. En regard de la zone Bécancour, le plan d’action identifie plus de 200 actions. Actuellement, très peu de financement est dédié à la mise en œuvre des actions des PDE. Souhaitons qu’à travers cette nouvelle Stratégie de l’eau, le gouvernement donne la place qui revient aux PDE et concrétise la mise en œuvre des actions par un financement adéquat.
Photo : MDDELCC.