NOUVELLES 2016
- 23 décembre 2016 - La cinquième phase d’aménagement de la rivière Osgood est complétée
- 22 décembre 2016 - Perchaude : Place aux aménagements
- 11 novembre 2016 - Projet de reconstitution paléolimnologique de l'évolution des lacs du bassin de la rivière Bécancour
- 14 octobre 2016 - Bilan des activités des techniciens actions lacs
- 26 septembre 2016 - De nouveaux aménagements pour l’omble de fontaine au Parc régional des Grandes-Coulées
- 16 septembre 2016 - Journée d'information sur les lacs
- 13 septembre 2016 - État des bandes riveraines et de l'érosion du secteur minier et urbain de Thetford
- 8 août 2016 - Le GROBEC poursuit l’aménagement et la mise en valeur de la rivière Osgood
- 28 juin 2016 - Biodiversité en milieu agricole : inauguration d’une plantation modèle
- 20 juin 2016 - Perchaude : le projet bas son plein
- 13 juin 2016 - Deux étudiants à l’emploi du GROBEC cet été
- 2 juin 2016 - Retour sur l'assemblée générale annuelle du GROBEC
- 29 mai 2016 - Stratégie sur l'eau : pas d'engagement sans investissement
- 28 mai 2016 - Troisième édition du tournoi familial de pêche Pronature Sports
- 27 mai 2016 - Inventaire ichtyologique des lacs William et Joseph
- 27 avril 2016 - Le GROBEC obtient le feu vert pour son nouveau Plan directeur de l’eau
- 30 mars 2016 - Perchaude : Inventaires d'envergure dans le secteur Bécancour
- 29 mars 2016 - Caractérisation des bandes riveraines et sites d'érosion du ruisseau Pinette
- 23 mars 2016 - Un franc succès pour la Journée d’information sur l’eau à Victoriaville
- 29 février 2016 - Étude et caractérisation du bassin versant du ruisseau Bullard
- 27-28 février 2016 - Tournoi familial de pêche sur glace Pronature Sports
- 20 janvier 2016 - Projet agro-environnemental dans le bassin versant du lac Saint-Paul
23 décembre 2016 - La cinquième phase d’aménagement de la rivière Osgood est complétée
La cinquième phase du projet d’aménagement et de mise en valeur du bassin versant de la rivière Osgood, évalué à près de 350 000$, est maintenant complétée à Saint–Jacques-de-Leeds. Réalisé par le GROBEC, ce projet a pour objectif d’améliorer la qualité de l’habitat de l’omble de fontaine – ou truite mouchetée – une espèce indigène d’intérêt pour la pêche sportive.
Au final, ce sont 57 aménagements, soit 26 seuils, 2 déflecteurs doubles, 22 déflecteurs simples et 7 abris sous berge qui sont présents dans le ruisseau Craig et la portion centre et aval de la rivière Osgood.
Les seuils fournissent autant de fosses de séjour pour les ombles de fontaine tandis que les déflecteurs doubles concentrent l’écoulement de l’eau et permettent de créer des fosses de moindre profondeur. Les déflecteurs simples permettent de freiner l’érosion et creuser une fosse stable et durable.
À l’aval de ces aménagements, des groupements de blocs rocheux sont agencés afin de maximiser l’utilisation de l’espace et fournir des abris aux ombles de fontaine. De plus, des abris sous berges, qui servent de protection au poisson, ont été ajoutés à certains lieux clés. L’ensemble de ces aménagements permet de réunir toutes les conditions nécessaires au cycle de vie de l’espèce, soit des zones de fraie, d’alimentation ainsi que de protection.
« Encore une fois, plusieurs intervenants et partenaires ont mis leurs ressources en commun afin de compléter une 5e phase d’aménagement de la rivière Osgood. Améliorer la qualité de l’habitat du poisson, permettre l’accès à la rivière et redonner le goût à la pratique de la pêche récréative : voilà des objectifs porteurs pour la réalisation du projet et pour la communauté qui en profitera par la suite. Je suis très heureux de constater les résultats du réaménagement de la rivière Osgood. Il s’agit d’une excellente occasion de redonner à la rivière ses lettres de noblesse. À nous maintenant de profiter de cette richesse de la meilleure façon », a expliqué le député Laurent Lessard.
Pour M. Gilles Brochu, président du GROBEC, « réaliser des aménagements durables pour l'habitat et la reproduction du poisson fait partie intégrante du plan directeur de l'eau. La réalisation de cette cinquième phase d’aménagement est un bel exemple de mise en valeur des cours d’eau et des habitats fauniques au bénéfice de l’environnement et du milieu.». Pour M. Brochu, « les connaissances et l’expertise acquises au fil des années est mise à la disposition de tous les intervenants des autres plans d’eau afin de permettre une diversité des usages et assurer une cohabitation harmonieuse entre ceux-ci. »
M. Camille David, maire de Saint-Jacques-de-Leeds, précise : « je continue d’être impressionné par les nombreuses répercussions sociales et économiques que cette mise en valeur apporte au milieu non seulement local, mais également régional et bien au-delà. Une nouvelle culture prend place. Cette phase encore une fois réussie ne fait qu’ouvrir sur de nouvelles possibilités d’enrichissement pour tous. »
Le GROBEC tient à remercier les partenaires ayant rendu possible cette réalisation, soit : Pêches et Océans Canada via le Programme de partenariats relatifs à la conservation des pêches récréatives, la Fondation de la faune du Québec, le Groupement agro-forestier Lotbinière-Mégantic inc., la municipalité de Saint-Jacques-de-Leeds, la MRC des Appalaches, la Caisse Desjardins de la Région de Thetford, Héritage faune, le Regroupement des chasseurs et pêcheurs des Appalaches, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP), le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), Excavation Rick Macrae, Excavation Coulombe inc., la Jardinerie du Canton, l’ingénieur Miroslav Chum, ainsi que des propriétaires riverains.
Photo : GROBEC.
22 décembre 2016 - Perchaude : Place aux aménagements
Dans le cadre du projet de caractérisation et d’aménagement d’habitats pour la perchaude dans le secteur Fleuve de la zone Bécancour, des travaux de caractérisation et modélisation d’habitat ainsi qu’un plan d’action ont été réalisés dans les derniers mois. Les résultats de ces travaux ont été consignés dans deux rapports de projet par le GROBEC.
L’ensemble des résultats indique que bien que des superficies intéressantes d’habitats potentiels pour la reproduction de la perchaude soient présentes sur la zone d’étude (33,75 km2), le facteur limitant pour l’espèce serait plutôt un manque de connectivité, particulièrement lors de la dévalaison des alevins. En effet, la présence de nombreux obstacles à la libre circulation du poisson (24), jumelée à la diminution importante des niveaux d’eau (moyenne de 1,4 m), augmente le risque de confinement des alevins dans des cuvettes. Ce confinement résulte souvent en une hausse de la mortalité pouvant être liée à une multitude de facteurs tels que le manque de nourriture, les températures trop élevées, la prédation, le cannibalisme, etc.
Ainsi, une des priorités d’aménagement est d’augmenter le taux de survie des alevins en améliorant la connectivité entre les habitats de reproduction et les herbiers d’alimentation. Pour ce faire, plusieurs aménagements peuvent être réalisés, allant de la reconfiguration de ponceau, du retrait de bouchons végétaux ou de sédiments, à la modification des pentes et la création de seuils de retenues. Les aménagements doivent être adaptés à chacun des milieux, de façon à assurer une connectivité hydraulique sur une période suffisamment longue pour permettre la dévalaison des alevins tout en gardant un niveau d’eau suffisant, de façon à ne pas nuire aux autres fonctions du milieu humide.
L’autre étape de ce projet était d’évaluer le potentiel d’aménagement de certains sites qui seront choisis en fonction de leur localisation et de leur qualité d’habitat. Les 17 sites d’aménagement potentiels retenus on été regroupés en huit (8) sous-secteurs, tous situés dans le secteur fleuve de la zone Bécancour.
Afin de prioriser les meilleurs sites d’aménagement, un système de pointage sur 10 a été utilisé. Pour ce faire, différentes informations ont été utilisées et regroupées en trois thèmes soit, la moyenne de perchaude par jour prélevé à proximité du site, le gain de superficie d’habitat prévu sur le site et le bilan des contraintes et avantages liés au site aménagé.
La prochaine étape du projet, qui consiste à réaliser des aménagements pour l’espèce, débutera dans les prochaines semaines.
Rappelons que ce projet, échelonné sur trois ans (entre 2015 et 2018), vise à localiser les populations de perchaude et leurs différents habitats pour ensuite réaliser des aménagements qui amélioreront le taux de reproduction et de survie de l’espèce. Il s’inscrit dans un contexte de déclin des populations de perchaude observé depuis quelques années et ayant mené en 2012 à un moratoire sur la pêche commerciale et sportive de la perchaude non seulement pour le lac Saint-Pierre, mais aussi pour la zone du fleuve Saint-Laurent située entre le pont Laviolette et Saint-Pierre-les-Becquets.
D’une valeur totale de plus de 300 000 $, ce projet a été rendu possible grâce à une contribution du Programme Interactions communautaires, lié au Plan d'action Saint-Laurent 2011-2026, et mis en œuvre par les gouvernements du Canada et du Québec. Ce projet bénéficie également de l’appui des partenaires suivants : la Fondation de la Faune du Québec (FFQ), le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP), le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC), le Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), le professeur Pierre Magnan de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), le Comité de zones d’interventions prioritaires (ZIP) Les deux Rives, le Conseil des Abénakis de Wôlinak, la Fédération des pêcheurs commerciaux d’eau douce du Québec, le Syndicat de l’Union des producteurs agricoles (UPA) de Bécancour, la Fédération des chasseurs et pêcheurs du Centre-du-Québec (FÉDÉCP), Héritage Faune, la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour (SPIPB), la Ville de Bécancour, la municipalité de Saint-Pierre-les-Becquets et la MRC de Bécancour.
Photo : GROBEC.
11 novembre 2016 - Projet de reconstitution paléolimnologique de l'évolution des lacs du bassin de la rivière Bécancour
Voici le résumé d’un projet d’étude actuellement en développement dans le secteur Lacs des bassins versants de la zone Bécancour.
L'état de santé des lacs du bassin de la rivière Bécancour est préoccupant. Directement situés en aval de la ville de Thetford Mines, les lacs à la Truite et William sont notamment aux prises avec une problématique d'ensablement et d'envasement. La situation du lac à la Truite est particulièrement inquiétante, alors que la profondeur maximale du lac serait passée d'environ 7 à 2 m au cours des années 1950. Encore aujourd'hui, une grande quantité de sédiments s'accumulent à l'entrée du lac, de sorte que l'on craint son éventuelle disparition.
Les lacs à la Truite, William et Joseph sont également à un niveau avancé d'eutrophisation, alors qu'ils sont classés de type mésotrophe à hyper-eutrophe. L'apparition récurrente de cyanobactéries (ou algues bleu-vert) à la surface des lacs William et Joseph témoigne d'ailleurs de cette problématique. Le mauvais état de santé des lacs du bassin de la rivière Bécancour nuit aux activités de baignade, de pêche et de camping et à la pratique de loisirs nautiques, en plus de diminuer la valeur immobilière des propriétés situées en bordure des lacs.
Les municipalités d'Irlande, Saint-Ferdinand, Inverness et Saint-Pierre-Baptiste sont directement touchées par la condition précaire des lacs, laquelle réduit également le potentiel socio-économique et touristique de la région entière. La mauvaise qualité de l'eau du bassin de la rivière Bécancour et la situation préoccupante des lacs à la Truite, William et Joseph ont été démontrées à plusieurs reprises dans des rapports publiés au cours des quarante dernières années et différents éléments ont été mis en cause.
Cependant, l'état des lacs n'a pas toujours fait l'objet d'un suivi régulier au cours des dernières décennies et les données datant d'avant les années 1970 sont rares, imprécises ou inexistantes. Ce manque de connaissances détaillées concernant l'état naturel des lacs et leur évolution depuis l'établissement des populations humaines dans la région jusqu'à aujourd'hui empêche l'identification certaine des évènements qui ont pu contribuer dans le passé à leur dégradation et limite considérablement les efforts de préservation et de rétablissement.
C'est pourquoi le GROBEC, appuyé par l'Association de protection du lac à la Truite d'Irlande (APLTI), l'Association du lac William (ALW) et l'Association des riveraines et riverains du lac Joseph (ARRLJ), souhaite s'associer à l'Université Laval afin de lancer un projet de recherche visant à reconstituer l'histoire évolutive des lacs du bassin de la rivière Bécancour.
L'étude utilisera une approche paléolimnologique basée sur l'étude des caractéristiques des couches de sédiments déposées au fond des lacs au fil du temps. Des analyses granulométriques, géochimiques et diatomifères (micro-algues), accompagnées de datations radiométriques, permettront de détecter des changements historiques au niveau de la provenance et du taux d'accumulation des sédiments, de fournir des indications détaillées concernant l'évolution de l'état trophique des lacs et d'associer ces modifications à des évènements passés survenus dans le bassin versant.
Il sera ainsi possible de caractériser l'état naturel des lacs, de déterminer si leur capacité de support a été franchie et d'identifier avec certitude les causes précises de l'ensablement, de l'envasement et de l'eutrophisation. En plus des lacs à la Truite, William et Joseph, l'évolution de l'étang Stater et du lac Bécancour sera également étudiée afin d'obtenir un portrait global et comparatif des changements survenus dans le bassin de la rivière Bécancour.
Le projet sera principalement réalisé par M. Olivier Jacques, étudiant à la maîtrise en sciences géographiques, dans le cadre de futures études doctorales qui débuteront à l'été 2017 et qui s'étireront sur une période d'environ quatre ans. L'étudiant sera dirigé par Dr. Reinhard Pienitz, professeur titulaire au Département de géographie de l'Université Laval, ayant contribué par le passé à de nombreux travaux de recherche similaires, notamment dans la région de la ville de Québec.
Le projet de recherche durera environ quatre années et un montant total d'environ 240 000 $ (60 000 $/an) est donc à prévoir. Des démarches sont en cours afin de compléter le financement du projet.
Les résultats de cette étude auront des retombées importantes au niveau de la gestion future des lacs du bassin de la rivière Bécancour et contribueront à la relance environnementale de la région.
Photo : Association de protection du lac à la Truite d'Irlande (APLTI)
14 octobre 2016 - Bilan des activités des techniciens actions lacs
Deux techniciens actions lacs - Mme Audrey Cadorette et M. Jean-Sébastien Laplante - furent embauchés cet été afin de réaliser plusieurs mandats pour la valorisation des plans d’eau de la zone Bécancour.
Dans un premier temps, l’équipe a réalisé une revue de littérature sur les milieux humides et l’habitat du poisson du lac Joseph ainsi qu’une caractérisation partielle de deux milieux humides du même lac.
De même, l’équipe a procédé à la caractérisation des herbiers aquatiques du lac William, plus spécifiquement dans la baie du ruisseau Pinette.
Caractérisation de l’herbier aquatique de la baie du ruisseau Pinette au lac William - 2016
En vue du faucardage du myriophylle prévu cet été sur une zone test du lac Rose, l’équipe a évalué l’état de la plante exotique envahissante avant l’opération.
Évaluation du myriophylle à épi avant l'opération de faucardage au lac Rose - 2016
Rapport de la tonte du myriophylle au Lac Rose - 2016
Devant la préoccupation grandissante des riverains vis-à-vis l’accumulation de sédiments dans le lac de l’Est, l’équipe caractérisation des bandes végétales riveraines et des sites d’érosion du ruisseau Chabot, un tributaire identifié comme responsable de l’ensablement du lac.
L'Association de protection du lac à la Truite d'Irlande désirait sensibiliser les riverains du lac à l'importance du maintien ou de la création d'une bande végétale riveraine. Dans cette optique, les techniciens actions lacs ont contacté des riverains afin de leur proposer un plan d'aménagement de bande riveraine. L’équipe était également présente à la Fête d'Irlande qui se déroulait le 14 août afin de conscientiser les riverains aux problèmes auxquels leur lac fait face.
Enfin, un des techniciens a participé à un inventaire sur l’abondance et l’évaluation de la superficie de l’habitat préférentiel du dard de sable et du fouille-roche gris dans la rivière Bécancour avec le conseil des Abénakis de Wôlinak.
Photo : GROBEC.
26 septembre 2016 - De nouveaux aménagements pour l’omble de fontaine au Parc régional des Grandes-Coulées
Une seconde phase du projet d’aménagement de l’habitat de l’omble de fontaine a vu le jour au Parc régional des Grandes-Coulées. Réalisé par le GROBEC, l'aménagement d’une nouvelle section et le réaménagement de certaines fosses permettent d’améliorer la qualité de l’habitat de l’omble de fontaine – ou truite mouchetée – une espèce vedette pour la pêche sportive dans le Parc.
Plus précisément, les travaux ont consisté en l'aménagement de seuils dans une section supplémentaire du ruisseau Perdrix, ainsi que le réaménagement manuel de fosses dans la rivière Noire. Ces aménagements permettront d’augmenter la diversité d’habitats des cours d’eau, en outre, par la création de fosses, qui constituent des lieux de séjour importants pour l’omble de fontaine. En effet, ces habitats fourniront toutes les conditions nécessaires au cycle de vie de l’espèce, soit des zones de frayères, d’alimentation, des abris et un couvert hivernal.
Ce projet fait suite aux résultats d'une étude qui confirment la reproduction naturelle de l’omble de fontaine dans la rivière Noire et ses tributaires. Cependant, le substrat obstrué par l’accumulation de débris ligneux et de sédiments fins, combiné à l’homogénéisation du faciès d’écoulement qui réduit la variété des habitats, imposent des travaux correctifs afin de redonner à l’omble de fontaine un milieu propice à sa reproduction et à sa croissance.
Ce projet, évalué à 20 250 $, est rendu possible grâce à l’appui des partenaires financiers et techniques suivants: Pêches et Océans Canada via le Programme de partenariats relatifs à la conservation des pêches récréatives, la Fondation de la faune du Québec, Héritage faune, la Paroisse de Plessisville, la municipalité de Notre-Dame-de-Lourdes, la MRC de L’Érable, le Parc régional des Grandes-Coulées et l’Association de chasse et pêche de Plessisville.
Photo : GROBEC.
16 septembre 2016 - Journée d'information sur les lacs
Ce sont plus de 120 participants - la plupart provenant d’associations de lacs ou de municipalités riveraines - qui ont assisté le 16 septembre 2016 à la première édition de la Journée d’information sur les lacs qui se tenait au Manoir du lac William à Saint-Ferdinand.
Le GROBEC, l’Organisme de concertation pour l’eau des bassins versants de la rivière Nicolet (COPERNIC), le Conseil de gouvernance de l’eau des bassins versants de la rivière Saint-François (COGESAF), l’Organisme de bassin versant de la Yamaska (OBV Yamaska) et le Conseil régional de l’environnement du Centre-du-Québec (CRECQ) étaient les organisateurs de cette journée de conférences.
L’objectif était d’informer et d’outiller les riverains sur une panoplie de sujets allant de la lutte aux espèces exotiques envahissantes comme le myriophylle en épi, au vieillissement et à la restauration des lacs, en passant par la navigation durable et la gestion des barrages-réservoirs.
Un portrait des lacs du Centre-du-Québec participant au Réseau de surveillance et les résultats des activités de suivi a d’abord été présenté par Mme Nathalie Bourbonnais du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC).
Dans la partie dévolue à la navigation, Madame Isabelle Girard du Bureau de la sécurité nautique de Transports Canada est venue nous expliquer les étapes d’une demande de restrictions concernant les embarcations nautiques.
M. Paul Isabelle a enchaîné avec la présentation de la Coalition Navigation, un groupe qui s’est donné comme mission de s’assurer que l’activité des bateaux à moteur sur les voies navigables canadiennes soit conforme et ne dépasse pas les tolérances environnementales de chaque plan d’eau.
La deuxième partie concernait les espèces exotiques envahissantes et Mme Isabelle Simard, aussi du Ministère de l’Environnement, est venue nous parler des techniques de lutte et de contrôle, notamment pour le myriophylle en épi.
Mme Lucie Borne de la Société de conservation du lac Lovering a poursuivi avec un exposé sur le projet pilote de contrôle du myriophylle en épi de son lac.
En après-midi, Me Catherine Choquette de l’Université de Sherbrooke est venue nous expliquer dans quelle mesure le régime juridique applicable aux barrages québécois permet de contraindre un propriétaire de barrage à adopter une saine gestion pour l’environnement.
La dernière portion de la journée était consacrée à l’eutrophisation et la restauration des lacs. M. Richard Carignan, professeur retraité de l’Université de Montréal, nous a expliqué que le principal problème affectant les lacs provient d’un apport excessif de phosphore issu de pratiques agricoles non durables, des technologies désuètes employées dans les stations d’épuration municipales et du surdéveloppement résidentiel des bassins versants. Bien que plusieurs technologies aient été proposées pour traiter l’eutrophisation, seulement certaines d’entre elles peuvent, dans certains cas, améliorer temporairement une situation qui, à long terme, demandera une gestion rationnelle des bassins versants.
Enfin, Mme Karine Thibault, consultante en environnement, a dressé un portrait des projets pilotes qui furent appliqués sur le territoire québécois ont été abordés, dont le projet de dragage du lac Trois-Lacs. Les différents groupes d’actions pour lutter contre l’eutrophisation des plans d’eau, soient des actions hydrologiques, mécaniques, physico-chimiques et biologiques, ont également été vus.
Le comité organisateur tient à remercier la Caisse Desjardins du Carrefour des Lacs, le Manoir du lac William, la Municipalité de Saint-Ferdinand, Premier Tech Aqua, Pronature Plessisville et Victoriaville ainsi que Naturive pour leur participation financière à cet événement.
Programme de la Journée d'information sur les lacs
Vous trouverez les présentations ci-dessous. Veuillez prendre que nous n'avons pas l'autorisation de diffuser la présentation de Mme Isabelle Simard portant sur le myriophylle en épi.
- Nathalie Bourbonnais
- Isabelle Girard
- Paul Isabelle
- Lucie Borne
- Catherine Choquette
- Richard Carignan
- Karine Thibault
Photo : COGESAF.
13 septembre 2016 - État des bandes riveraines et de l'érosion du secteur minier et urbain de Thetford
La Ville de Thetford Mines a rendu public un rapport de caractérisation de l’état des bandes végétales riveraines et de l’érosion du secteur urbain et minier. Le mandat avait été confié au GROBEC et complété en janvier 2015.
Le projet a permis d’obtenir des statistiques sur la largeur et la composition des bandes végétales riveraines. De plus, il a permis de dénombrer, caractériser et mesurer les sites d’érosion sur les berges des cours d’eau étudiés, mais aussi sur les haldes minières en marge de ces cours d’eau. Le travail d’analyse a été réalisé à partir des orthophotographies aérienne 2013 et certains sites ont fait l’objet de visites terrains pour validation.
Ainsi, près de 125 km de rives ont été analysées indiquant que plus de 10% des berges sont dénudées de bandes riveraines. Au total, il s’agit de 176 sites d’érosion en berges et de 222 sites d’érosion en haldes qui ont été identifiés, caractérisés et mesurés.
Les résultats obtenus avec la caractérisation effectuée dans le cadre de ce projet seront d’un grand support à l’élaboration d’actions et un outil à la prise de décision pour la réduction de l’érosion dans ce secteur. De plus, ces données indiquent que certaines zones du secteur minier sont en piteux état et que des activités de stabilisation et de retenue des sédiments seront nécessaires afin de limiter l’érosion et améliorer la qualité des eaux.
Photo : GROBEC.
8 août 2016 - Le GROBEC poursuit l’aménagement et la mise en valeur de la rivière Osgood
Le GROBEC et ses partenaires entament à Saint-Jacques-de-Leeds la cinquième phase du projet d’aménagement et de mise en valeur du bassin versant de la rivière Osgood.
L’aménagement de seuils, de déflecteurs et d’abris sur le ruisseau Craig ainsi sur la portion aval de la rivière Osgood consolidera l'habitat de l'omble de fontaine tout en favorisant la pêche sportive et l'accès des citoyens au patrimoine naturel de ce magnifique plan d’eau.
Quatre phases antérieures ont permis l'aménagement d’habitats dans la section centrale de la rivière Osgood et de certains tributaires, et le résultat pour l’omble de fontaine a été instantané. La présente phase s'inscrit dans une démarche logique qui consiste à restaurer les cours d'eau du bassin versant de la rivière Osgood dans sa quasi-totalité, de l'amont vers l'aval.
Ce projet, évalué à près de 330 000 $, est rendu possible grâce à l’appui des partenaires financiers et techniques suivants: Pêches et Océans Canada via le Programme de partenariats relatifs à la conservation des pêches récréatives, la Fondation de la faune du Québec, le Groupement agro-forestier Lotbinière-Mégantic inc., la municipalité de Saint-Jacques-de-Leeds, la Caisse Desjardins de la Région de Thetford, Héritage faune, le Regroupement des chasseurs et pêcheurs de la MRC des Appalaches, la MRC des Appalaches, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP), le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), l’ingénieur Miroslav Chum ainsi que les propriétaires riverains.
Photo : GROBEC.
28 juin 2016 - Biodiversité en milieu agricole : inauguration d’une plantation modèle
L’Organisme de concertation pour l’eau des bassins versants de la rivière Nicolet (COPERNIC) a procédé à l’inauguration d’une plantation modèle en coulée agricole à la Ferme Gerville à Baie-du-Febvre.
Plus de 20 personnes se sont déplacées pour l’occasion, dont M. Michel Gagnon, représentant du député de Nicolet-Bécancour Donald Martel.
La plantation consiste en un aménagement multiespèce et multiétage ayant pour objectif de présenter des alternatives aux plantations de résineux dans les coulées agricoles, qui ne sont pas sans conséquences pour la biodiversité et la stabilité des talus.
M. Claude Lefebvre, propriétaire de la ferme et également maire de Baie-du-Febvre, s’est dit emballé par le projet, et ce dès le départ. « Étant un producteur agricole conscient de la valeur de notre environnement, je voulais participer à un projet novateur pour valoriser la biodiversité en milieu agricole. »
Cette plantation modèle se veut une vitrine au projet d’amélioration de la biodiversité en milieu agricole initié en 2015. Elle est le fruit d’une concertation des partenaires qui s’est tenue en février 2014.
Pour Karine Dauphin, directrice générale de COPERNIC, les résultats de ce projet sont multiples : des fiches techniques réalisées en collaboration avec une quinzaine de partenaires du milieu, des protecteurs d’arbres fabriqués à moindre coût. Des inventaires dans plusieurs coulées ont de plus permis de valider l’hypothèse selon laquelle la biodiversité faunique et floristique est plus grande dans une coulées agricole en friche ou avec une végétation arborescente multiespèce.
Le 17 octobre 2016, l’équipe de projet a fait un présentation aux intervenants régionaux du milieu forestier sur les méthodes de plantation et de protection maximisant la biodiversité dans les coulées agricoles.
Ce projet est rendu possible grâce au volet 3 du programme Prime-Vert du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), et réalisé en collaboration avec le GROBEC. Trois autres coulées agricoles ont depuis été reboisées selon le même modèle avec le soutien financier de la Fondation de la Faune du Québec (FFQ).
- Fiche 1 - Quoi faire d'une coulée agricole en friche ?
- Fiche 2 - Comment améliorer une coulée agricole plantée en résineux ?
- Fiche 3 - Bénéfices d'une coulée agricole de feuillus
Photo : COPERNIC.
20 juin 2016 - Perchaude : le projet bas son plein
Dès la mi-avril, l’équipe du GROBEC et ses partenaires sillonnaient les cours d’eau de la rive sud du fleuve Saint-Laurent, entre le pont Laviolette et Saint-Pierre-les-Becquet. Leur but, localiser les perchaudes en période de reproduction. Ces travaux se veulent la deuxième étape du projet de caractérisation et d’aménagement d’habitats pour la perchaude initié en 2015.
Afin de couvrir ce vaste territoire d’étude, trois équipes composées d’experts d’horizons divers (pêcheurs commerciaux, communautés autochtones, MFFP, OBV, étudiants, bénévoles) étaient déployées simultanément sur le terrain. La richesse de ce partenariat a permis d’augmenter à 15 le nombre de stations échantillonnées.
À chacune des stations, un ou des engins de pêche (verveux) étaient installés et des mesures étaient régulièrement faites sur les poissons capturés qui ont par la suite tous été remis en liberté. En plus des données piscicoles, une évaluation des obstacles à la libre circulation du poisson et des mesures de niveaux d’eau ont été prises sur l’ensemble de la zone d’étude, afin d’avoir une évaluation plus fine du secteur.
L’équipe du GROBEC travaille actuellement à l’analyse de l’ensemble des données récoltées. Parallèlement à ceci, une visite des secteurs propices à l’aménagement a déjà été réalisée avec l’ingénieur de projet. Un rapport sera donc déposé sous peu et fera la lumière sur les habitats potentiels pour la reproduction de la perchaude dans le secteur, tout en proposant des aménagements pour créer ou améliorer ces habitats.
Rappelons que la prochaine étape du projet, qui consiste à réaliser des aménagements pour l’espèce, débutera dès cet été.
Photo : GROBEC.
13 juin 2016 - Deux étudiants à l’emploi du GROBEC cet été
Pour la saison estivale, le GROBEC a procédé à l’embauche de deux étudiants, Mme Audrey Cadorette, de retour pour une deuxième année, et M. Jean-Sébastien Laplante. Ces derniers agiront à titre de techniciens actions lacs et leur mandat sera, entre autres, d’offrir un support aux riverains (associations et municipalités) dans la réalisation d’actions visant l’amélioration des plans d’eau des bassins versants de la zone Bécancour.
Mme Cadorette poursuit sa technique du milieu naturel (Cégep de Saint-Félicien) tandis que M. Laplante est étudiant au baccalauréat en sciences biologiques et écologiques (Université du Québec à Trois-Rivières). Ensemble, grâce à leurs connaissances acquises, ils pourront réaliser des actions et des suivis d’action, notamment la caractérisation d’herbier aquatique, la caractérisation de site d’érosion, la plantation de bande riveraine, l’analyse de la qualité de l’eau ou encore la création et l’animation d’activité de sensibilisation.
Photo : GROBEC.
2 juin 2016 - Retour sur l'assemblée générale annuelle du GROBEC
Le 2 juin dernier, le GROBEC a tenu son assemblée générale annuelle à la salle familiale du Conseil des Abénakis de Wôlinak. Pour l’occasion, les membres présents ont été informés des projets développés durant la dernière année ainsi que ceux prévus pour la prochaine année.
En ce qui a trait au conseil d’administration, deux administrateurs du collège électoral forestier ont été nommés, soit Monsieur Gilles Marchand du Syndicat des producteurs de bois du Centre-du-Québec ainsi que Madame Amélie Collard de l’Agence forestière des Bois-Francs. La liste actualisée du conseil d’administration est disponible au lien suivant : www.grobec.org/administration.php
En regard des présentations, Madame Karine Richard, biologiste pour Wôlinak, a présenté un bref bilan du projet sur le fouille-roche gris et dard de sable ainsi que les projets en développement relativement au bar rayé et la tortue serpentine.
Madame Andréanne Paris, biologiste au GROBEC, a pour sa part présenté l’état d’avancement du projet de Caractérisation et aménagement d’habitats pour la perchaude dans le secteur Fleuve de la zone Bécancour.
Pour consulter le rapport annuel 2015-2016 : Rapport annuel 2015-2016
Photo : GROBEC.
29 mai 2016 - Stratégie sur l'eau : pas d'engagement sans investissement
Le ROBVQ, en collaboration avec de nombreux partenaires, a fait paraître dans le journal La Presse la lettre ouverte « Pas d’engagement sans investissement », écrite en réaction à la Stratégie québécoise sur l’eau qui est actuellement en consultation ciblée auprès de différents groupes.
La lettre explique que la Politique de l’eau adoptée en 2002 est actuellement revisitée par le Ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) afin d’inclure de nouvelles considérations telles que les changements climatiques et les hydrocarbures.
Les huit orientations présentées en consultation sont intéressantes, mais ne pourront être mises en œuvre que si la dernière orientation « Renforcer la gestion intégrée de l’eau » est priorisée et que les responsabilités de chaque acteur sont délimitées clairement.
Les organismes de bassins versants (OBV) occupent un rôle unique en assurant la connexion entre les différents acteurs et en favorisant la conciliation de l’ensemble des usages de l’eau.
Tous les collaborateurs rappellent qu’il n’y a pas d’engagement réel sans investissement et se demandent combien le gouvernement investira pour affirmer son leadership et donner les moyens aux organismes et aux processus qu’il mandate, et à ceux qui ont des compétences et des responsabilités, d’exercer adéquatement leur rôle? Nous avons vécu la « mise en place » de la Politique nationale de l’eau, il est maintenant temps de passer à la mise en œuvre d’actions concrètes pour l’eau !
Pour lire la lettre sur La Presse + : http://plus.lapresse.ca/screens/ec7961c1-13e0-48c2-a2d8-e14eab2e3253%7C_0.html
Photo : ROBVQ.
28 mai 2016 - Troisième édition du tournoi familial de pêche Pronature Sports
Le samedi 28 mai 2016 se tenait la troisième édition du tournoi de pêche familial Pronature Sports du Parc régional des Grandes-Coulées. Cent trente-quatre personnes, dont 74 enfants, s’étaient inscrites pour participer à l’évènement.
Le beau temps était de la partie et la chaleur a vite empli le cœur des irréductibles participants lorsque les truites ont commencé à mordre à l’hameçon. Près d’une centaine d’ombles de fontaine se sont laissé tenter par les offrandes des pêcheurs, réparties en 36 équipes composées d’au minimum un adulte et d’un enfant. Le Parc régional avait procédé à l’ensemencement de 1050 ombles de fontaine avant l’évènement.
L’enjeu était de taille puisque le premier prix était une journée de pêche guidée sur le magnifique bateau d’Anthony Arsenault, pêcheur professionnel et guide de pêche. Ainsi l’équipe d’Andy Bélanger s’est mérité ce fameux prix grâce au poids combiné de leurs trois plus grosses truites de la journée qui ont fait osciller la balance à 810 grammes.
La deuxième, troisième et quatrième place ont été remportées respectivement par les équipes de Dylan Beaudoin, Thomas Garneau, et Mégan Dubé. Ils se sont tous mérité un certificat cadeau chez Pronature Sports de Plessisville, partenaire de l’évènement.
La journée s’est terminée dans la joie et la bonne humeur lors de la remise des nombreux prix de présence. Le Parc régional des Grandes-Coulées tient à remercier tous les participants, partenaires et commanditaires qui ont fait de cet évènement un véritable succès : le Ministère de la Forêt de la Faune et des Parcs, Anthony Arsenault, Pronature Sports de Plessisville, l’Association Chasse et Pêche de Plessisville, Shimano et le GROBEC.
Photo : Parc régional des Grandes-Coulées.
27 mai 2016 - Inventaire ichtyologique des lacs William et Joseph
Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) a réalisé en 2013 et 2015 une diagnose des lacs William et Joseph. Ce projet visait à documenter les espèces de poissons présentes dans ces deux plans d’eau et à évaluer l’état des populations de dorés jaunes et de perchaudes. Ces inventaires visaient également à appuyer des demandes de modification à la réglementation de la pêche sportive, au besoin.
Communauté de poissons
L’inventaire de la communauté de poissons a permis de capturer 1363 individus répartis en 10 espèces au lac William et 1000 individus répartis en 12 espèces au lac Joseph. On peut toutefois présumer que les 13 espèces sont présentes dans les deux plans d’eau, notamment à cause de leur proximité, mais également parce que ces espèces ont déjà été capturées par la pêche sportive ou lors d’inventaires antérieurs.
La perchaude domine largement la communauté dans les deux plans d’eau. Le méné jaune arrive au deuxième rang au lac Joseph, suivi par le doré jaune, alors que celui-ci arrive en second au lac William, suivi par le meunier noir.
Population de doré
L’abondance du doré jaune dans les deux plans d’eau est comparable à celle mesurée en 2005 dans le lac à la Truite, tout juste en amont du lac William dans la municipalité d’Irlande. Ces densités sont cependant faibles par rapport à la moyenne provinciale pour le sud du Québec.
Les dorés sont un peu plus abondants au lac William qu’au lac Joseph, et on y trouve également une plus grande proportion de jeunes dorés. En contrepartie, la proportion de grands dorés (plus de 380 mm) est de seulement 15 % au lac William et de 18 % au lac Joseph.
Par conséquent, le poids moyen des captures dans les deux plans d’eau est assez faible. En ce qui a trait au potentiel reproducteur, la biomasse de femelles matures est faible, ce qui indique un faible potentiel de renouvellement de la population.
Ces caractéristiques de la population de dorés jaune dans les deux plans d’eau témoignent d’une population en état de surexploitation. La mise en place de la gamme de tailles exploitée 37-53 cm en avril 2011, dans le cadre du plan de gestion du doré au Québec, était donc tout à fait justifiée. Cette réglementation vise à augmenter l’abondance et la taille des prises et devrait permettre de retrouver, au cours des prochaines années, une bonne qualité de pêche aux lacs William et Joseph.
Population de perchaude
L’abondance de la perchaude dans les lacs William et Joseph est très élevée et se compare à celle retrouvée dans le lac St-François en Montérégie où la population est considérée en bonne santé. La taille moyenne des individus est élevée, particulièrement au lac William.
La faible abondance de jeunes perchaudes dans ce plan d’eau pourrait être expliquée par la plus faible abondance de grands prédateurs et de proies (cyprins), comparativement au lac Joseph. Cette structure de la communauté pourrait engendrer un taux de cannibalisme plus élevé au sein de la population sur les jeunes perchaudes du lac William.
Toutefois, cette situation n’est pas critique et aucun indice ne laisse présumer un état précaire de la population ou une surexploitation de la population de perchaudes dans ces deux plans d’eau. Par conséquent, aucune modification règlementaire de la pêche sportive à la perchaude n’est recommandée.
Un rapport plus complet sur la structure de la communauté et sur l’état des populations de dorés et perchaudes des lacs William et Joseph sera éventuellement disponible auprès du MFFP et pourra être consulté sur demande.
Auteure : Stéphanie Gagné, biologiste, Direction de la gestion de la faune Maurice-Centre-du-Québec, MFFP.
Photo : GROBEC.
27 avril 2016 - Le GROBEC obtient le feu vert pour son nouveau Plan directeur de l’eau
Le GROBEC a reçu l’approbation du gouvernement pour la version actualisée de son Plan directeur de l’eau (PDE). L’organisme souhaite maintenant présenter le fruit de son travail aux partenaires et citoyens de son territoire afin de poursuivre sa mise en œuvre.
Le PDE révisé avait été soumis officiellement au Ministère du Développement durable, de l’Environnement de la Lutte contre les Changements Climatiques (MDDELCC) en mars 2014. Le document a par la suite été analysé et commenté par différents ministères concernés par l’eau avant de recevoir l’approbation du Ministre.
La zone Bécancour (3847 km²) englobe le bassin versant de la rivière Bécancour (2597 km²) et plusieurs bassins versants regroupés sous le nom de Secteur Fleuve (1249 km²).
La réalisation du Plan directeur de l’eau de la zone Bécancour constitue un aboutissement pour le GROBEC. Le travail a permis l’identification des actions à réaliser dans la zone pour améliorer l’eau. Pour y parvenir, une série d’étapes a été nécessaire :
- L’élaboration d’un Portrait et sa mise à jour
- L’analyse et l’identification des problèmes par secteur et par bassins versants
- L’identification des Enjeux et Orientations à suivre
- La détermination des Objectifs à atteindre et des Indicateurs de suivi
- La détermination des actions et l’identification des acteurs de réalisation
- La consultation et la validation auprès du milieu
- L’élaboration des documents finaux qui serviront de référence
Les diverses étapes de sa réalisation ont été élaborées avec rigueur, en basant les analyses et les interprétations sur les données disponibles les plus fiables.
La mise en œuvre des actions du Plan directeur de l’eau nécessite l’implication de l’ensemble des acteurs de l’eau des bassins versants de la zone Bécancour, notamment les municipalités, les MRC, les intervenants agricoles et forestiers, les associations de lacs et bien d’autres.
Mais n'oublions pas que le principal acteur de l'eau est le citoyen qui, jour après jour, tire la chasse d’eau, vidange sa fosse septique, entretient une bande végétale riveraine, évite les épandages durant la pluie et limite sa consommation d’eau. Chaque geste que le citoyen pose compte, car en plus d’être le principal bénéficiaire de la ressource eau, il en est aussi le principal protecteur.
Pour consulter l'ensemble des documents du PDE : www.grobec.org/pde.php
Plan d'action synthèse de la zone Bécancour
Photo : GROBEC.
30 mars 2016 - Perchaude : Inventaires d'envergure dans le secteur Bécancour
D’importants travaux de localisation des habitats de reproduction de la perchaude débuteront prochainement sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent, entre le pont Laviolette et Saint-Pierre-les-Becquets. Supervisés par le GROBEC, ces travaux se veulent la deuxième étape du projet de caractérisation et d’aménagement d’habitats pour la perchaude initié en 2015.
La validation terrain qui s’effectuera pendant 10 jours permettra de prioriser les secteurs présentant des habitats à fort potentiel de reproduction de la perchaude et donc propices à des aménagements. Le territoire à l’étude a d’abord fait l’objet d’une modélisation et d’une cartographie des habitats de reproduction de la perchaude, à la fois dans les zones riveraines du fleuve et de l’embouchure des tributaires de la MRC de Bécancour.
Rappelons que ce projet, échelonné sur trois ans (entre 2015 et 2018), vise à localiser les populations de perchaude et leurs différents habitats pour ensuite réaliser des aménagements qui amélioreront le taux de reproduction et de survie de l’espèce. Il s’inscrit dans un contexte de déclin des populations de perchaude observé depuis quelques années et ayant mené en 2012 à un moratoire sur la pêche commerciale et sportive de la perchaude non seulement pour le lac Saint-Pierre, mais aussi pour la zone du fleuve Saint-Laurent située entre le pont Laviolette et Saint-Pierre-les-Becquets.
D’une valeur totale de 300 000$, ce projet a été rendu possible grâce à une contribution du Programme Interactions communautaires, lié au Plan d'action Saint-Laurent 2011-2026, et mis en œuvre par les gouvernements du Canada et du Québec.
Ce projet bénéficie également de l’appui des partenaires suivants : la Fondation de la Faune du Québec (FFQ), le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP), le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC), le Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), le professeur Pierre Magnan de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), le Comité de zones d’interventions prioritaires (ZIP) Les deux Rives, le Conseil des Abénakis de Wôlinak, la Fédération des pêcheurs commerciaux d’eau douce du Québec, le Syndicat de l’Union des producteurs agricoles (UPA) de Bécancour, la Fédération des chasseurs et pêcheurs du Centre-du-Québec (FÉDÉCP), Héritage Faune, la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour (SPIPB), la Ville de Bécancour, la municipalité de Saint-Pierre-les-Becquets et la MRC de Bécancour.
Photo : MFFP.
29 mars 2016 - Caractérisation des bandes riveraines et sites d'érosion du ruisseau Pinette
Le ruisseau Pinette est un des principaux tributaires du lac William à Saint-Ferdinand. Le présence d’accumulation sédimentaire à son embouchure au lac suppose des problèmes d’érosion en amont de ce tributaire. La caractérisation des bandes végétales riverains et sites d’érosion des bassins versants du secteur Lacs et l’élaboration d’un plan de gestion des apports sédimentaire du ruisseau Pinette et Fortier sont des actions du PDE. Le GROBEC a donc entrepris la caractérisation du bassin versant.
Caractérisation des bandes végétales riveraines et sites d'érosion du ruisseau Pinette - 2016
Photo : GROBEC.
23 mars 2016 - Un franc succès pour la Journée d’information sur l’eau à Victoriaville
Ce sont plus de 160 participants - la plupart provenant du monde municipal - qui ont assisté mercredi dernier à la cinquième édition de la Journée d’information sur l’eau qui se tenait à la Place 4213 de Victoriaville.
Le GROBEC, l’Organisme de concertation pour l’eau des bassins versants de la rivière Nicolet (COPERNIC), le Conseil de gouvernance de l’eau des bassins versants de la rivière Saint-François (COGESAF), l’Organisme de bassin versant de la Yamaska (OBV Yamaska) et le Conseil régional de l’environnement du Centre-du-Québec (CRECQ) étaient les organisateurs de cette journée de conférences.
L’objectif était d’informer et d’outiller le milieu municipal sur l’application réglementaire du Q-2, r.22 (évacuation et traitement des eaux usées des résidences isolées), de la bande végétale riveraine, des entretiens dans les cours d’eau et des milieux humides.
La journée a débuté avec un état de la situation de l’eau au Centre-du-Québec offert par Mme Karine Dauphin, directrice générale de COPERNIC.
Dans le premier bloc consacré au Q-2, r.22, la mise en place du programme de vidange systématique des installations septiques dans la MRC de Drummond a été décrite par Mme Annick Verville, responsable du plan de gestion des matières résiduelles.
Mme Élyse Ménard, coordonnatrice en environnement, a suivi avec la présentation d’un outil d’aide à la décision élaboré par la Ville de Magog pour assurer une application cohérente de la règlementation applicable visant la conformité des installations septiques.
La deuxième partie concernait la bande végétale riveraine et Mme Valérie-Anne Bachand, inspectrice et chef de projet du plan directeur de l’eau, est venue nous parler de l’application de la réglementation relative aux bandes riveraines par l’entremise d’un programme d’inspection coordonné par la MRC de La Haute-Yamaska.
Pour sa part, M. Simon Lajeunesse, coordonnateur régional des cours d’eau, a exposé le règlement de contrôle intérimaire adopté par la MRC Brome-Missisquoi sur la gestion des eaux de ruissellement et du contrôle de l’érosion, une modification du schéma d’aménagement ainsi qu’une modification du règlement régional sur l’écoulement des eaux.
Dans le troisième bloc dévolu à l’entretien dans les cours d’eau, M. Carl Plante, aménagiste, et M. Léo Ouellet, responsable des cours d’eau, sont venus nous expliquer le règlement adopté récemment par la MRC de L’Érable visant l’écoulement des eaux de surface sur son territoire. Ce règlement clarifie notamment les notions de « cours d’eau » et de « fossé « et permet enfin de caractériser, classer et identifier clairement sur le terrain toute entité hydrographique.
Mme Pascale Désilets, représentante régionale de l’Association des gestionnaires régionaux de cours d’eau du Québec, a quant à elle abordé les possibilités pour les gestionnaires des cours d’eau de travailler en amont des obstructions, de mettre en œuvre des projets de gestion par bassins versants, de sensibiliser les citoyens, de considérer les facteurs qui ont un impact réel sur l’intégrité des cours d’eau ou d’intégrer des principes de protection du milieu.
En dernière partie où il était question des milieux humides, Mme Andréanne Blais, chargée de projet au CRECQ a détaillé à l’aide d’exemples concrets les objectifs poursuivis et les actions ciblées par les instances municipales dans la conservation des milieux humides. M. Brian McNeil, inspecteur à la municipalité de Saint-Rosaire, a témoigné de son expérience sur le sujet.
Pour consulter les présentations des conférenciers : www.copernicinfo.qc.ca/Journee_info_eau_2016.html
Programme de la Journée d'information sur l'eau
Le comité organisateur tient à remercier J.F. Sabourin et associés inc., Les services exp. inc., Premier Tech Aqua et le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques pour leur participation financière à cet événement.
Photo : COPERNIC.
29 février 2016 - Étude et caractérisation du bassin versant du ruisseau Bullard
Le ruisseau Bullard est un sous-bassin versant (92 km2) situé dans la partie amont du bassin versant de la rivière Bécancour. Il rejoint la rivière Bécancour à proximité du seuil naturel du lac Joseph. Le cours d’eau principal a été rectifié par le passé, affectant du même coup la dynamique sédimentaire et hydrologique actuelle.
Le présent projet vise la caractérisation de l'habitat du poisson dans le bassin versant du ruisseau Bullard, et plus spécifiquement de l’omble de fontaine. Cette étude constitue un préalable à la réalisation future de projets d'aménagement et de mise en valeur pour la pêche sportive.
Les résultats des pêches électriques réalisées sur 18 stations ainsi que la caractérisation de près de 24 km de cours d’eau indiquent que le bassin versant du ruisseau Bullard présente un potentiel élevé d’habitats pour l’omble de fontaine. Cependant, certains aménagements pourraient être réalisés afin d’en optimiser la capacité de support pour l’espèce et ainsi en augmenter la productivité.
Étude et caractérisation du bassin versant du ruisseau Bullard - 2016
Photo : GROBEC.
27-28 février 2016 - Tournoi familial de pêche sur glace Pronature Sports
Les 27 et 28 février 2016, c’est une centaine de jeunes qui ont relevé le défi de la pêche blanche lors du Tournoi familial de pêche sur glace Pronature Sports au Lac William à Saint-Ferdinand. Tous les ingrédients étaient présents pour cette activité organisée par le GROBEC, à savoir une météo clémente, des poissons au rendez-vous et des participants enthousiastes!
L’activité s’est déroulée sur deux jours aux abords du Manoir du Lac William. Les jeunes qui ont été initiés à la pêche sur glace ont vu leur patience récompensée par la prise de nombreuses perchaudes et autres brochets, le tout en compagnie de leurs parents, de formateurs et de bénévoles.
Pour l’occasion, les 50 premiers inscrits recevaient un kit de pêche d’une valeur de 40 $ et un permis de pêche valide jusqu’à 18 ans pour leur permettre de renouveler l’expérience. Nouveauté cette année, 2400 $ de prix ont été remis, dont une perceuse Rapala d’une valeur de 700 $, dans le cadre du tournoi photographique.
« Pronature Sports inc. de Plessisville tient à remercier tous les parents qui ont pris quelques minutes de leur temps pour venir avec leurs enfants et leur faire découvrir la beauté et le plaisir de la pêche blanche », a fait savoir le propriétaire M. Gilles Bellemare.
« On pouvait voir le sourire sur le visage des petits et des grands, que ce soit sur la glace ou lors de la remise des prix. Cette activité a permis de faire découvrir aux enfants et même aux adultes une activité fort intéressante en plus de faire de belles prises de poissons variés qui pouvaient ensuite être remis à l’eau pour notre future relève », ajoute M. Bellemare.
« C’était la deuxième année que le Manoir du Lac William collaborait à cette activité », affirme pour sa part le PDG et copropriétaire M. Franco Lessard. « L’équipe du Manoir est fière de souligner les efforts du GROBEC dans la mise en valeur du bassin versant de la rivière Bécancour. Le Lac William est un plan d’eau exceptionnel et mieux le faire connaître contribue en soit à mieux le protéger ».
Le GROBEC remercie tous les partenaires qui ont fait de cette activité une réussite, soit Pronature Sports inc. de Plessisville, le Manoir du Lac William, la municipalité de Saint-Ferdinand, la Fondation de la faune du Québec, l’Association de chasse et pêche de Plessisville, l’Association du lac William, SCA Princeville (Home Hardware), Performance NC et la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs.
Ce projet a été rendu possible grâce au soutien financier du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs dans le cadre du Réinvestissement dans le domaine de la faune.
Album photo du Tournoi familial de pêche sur glace Pronature Sports
Affiche du Tournoi familial de pêche sur glace Pronature Sports
Photo : GROBEC.
20 janvier 2016 - Projet agro-environnemental dans le bassin versant du lac Saint-Paul
Situé dans une plaine agricole et bordé au nord par la réserve écologique Léon-Provencher, le lac Saint-Paul constitue un écosystème d’une grande diversité écologique et un habitat privilégié pour plusieurs espèces fauniques.
Cependant, le lac Saint-Paul montre des signes de dégradation notamment par la présence, en 2006 et 2007, de fleurs d’eau de cyanobactéries et par la présence de plantes exotiques envahissantes. Néanmoins, il abrite plusieurs espèces à statut particulier, dont le mené d'herbe, le Petit blongios ainsi que le Pygargue à tête blanche, d’où l’intérêt de prendre les mesures nécessaires pour le conserver.
Le Comité ZIP les Deux Rives a entrepris un projet ayant pour objectif de réduire les apports en sédiments et nutriments d’origine agricoles au lac Saint-Paul. Le projet vise principalement à accompagner les producteurs agricoles concernés dans la mise en place d’actions agroenvironnementales, notamment l’implantation de bandes riveraines. Le projet, prévu en trois phases, cible les 14 cours d’eau du bassin versant du lac Saint-Paul et concerne près d’une centaine de producteurs agricoles.
La phase 1, qui cible les cours d’eau Centre-des-terres-carrées, Buisson et Tourigny-Leblanc et concerne près d’une trentaine de producteurs agricoles s’est terminée en mars 2016. Près de 90% des producteurs agricoles concernés ont accepté de participer au projet. Une rencontre des partenaires, qui a eu lieu le 20 janvier dernier à Bécancour, a permis une présentation des résultats préliminaires.
Lors de la rencontre, le professeur Monsieur Stéphane Campeau de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) a présenté les résultats d’un diagnostic préliminaires du lac Saint-Paul (automne 2014-2015). Les MES sont élevées (10 à 17mg/l), la transparence réduite (moins de 75cm) et l’épaisseur des sédiments au fond du lac atteint plus de 2 mètres. L’étude conclut que le lac est turbide et hypereutrophe. Il est clair que le lac joue un rôle écologique important en raison de sa plaine inondable et sa connexion avec le fleuve Saint-Laurent au printemps. Il ne fait aucun doute que l’amélioration de la qualité de l’eau passe, entre autres, par une diminution de l’érosion des sols agricoles et des berges et une meilleure gestion des intrants.
Selon les données récoltées sur les cours d’eau Centre-des-terres-carrées, Buisson et Tourigny-Leblanc, on dénote que 69% des bandes riveraines ont entre 0 et 1 mètre de largeur. Les 8 campagnes d’échantillonnage de la qualité de l’eau réalisées dans les tributaires du lac Saint-Paul ont permis d’identifier des dépassements de critère de qualité pour les matières en suspension (MES), l’azote total, le phosphore total et les bactéries E. Coli, confirmant une mauvaise qualité de l’eau dans plusieurs secteurs.
Quant à l’indice de diatomées de l’Est du Canada (IDEC), les cours d’eau échantillonnés obtiennent une cote D, soit celle appartenant à un milieu eutrophe, donc riche en nutriments. Enfin, des pêches expérimentales ont eu lieu et ont permis de recenser une quinzaine d’espèces de poisson. Parmi les autres activités réalisées dans le cadre du projet, notons la conception d’un cahier du propriétaire contenant un plan d’action et diverses informations sur le projet et les bonnes pratiques culturales.
Les prochaines étapes du projet sont la mise en place d’un plan d’intervention concerté pour la plantation de bande riveraine pour le secteur de la phase 1 ainsi que la caractérisation du ruisseau Héon et de la rive sud du lac Saint-Paul soit 38 kilomètres de cours d’eau chez 53 producteurs agricoles concernés.
Photo : Comité ZIP les Deux Rives.