NOUVELLES 2015
- 16 décembre 2015 - Mot du président : L'eau au coeur de l'actualité
- 14 décembre 2015 - Le dard de sable et le fouille-roche gris à l'étude dans la rivière Bécancour
- 10 décembre 2015 - Forum régional sur l'eau en Chaudière-Appalaches
- 11 novembre 2015 - Un vaste projet de 300 000$ pour la sauvegarde de la perchaude
- 2 novembre 2015 - Cours d’eau aménagés pour l’omble de fontaine au Parc régional des Grandes-Coulées
- 16 octobre 2015 - Le projet d’aménagement de la rivière Osgood est complété
- 15 septembre 2015 - Création de l'Association de Protection du Lac à la Truite d’Irlande
- 1 septembre 2015 - Bilan des épisodes de fleurs d'eau d'algues bleu-vert
- 27 août 2015 - Amélioration de l'habitat de fraie de l’omble de fontaine au Parc régional des Grandes-Coulées
- 24 août 2015 - Aménagement et mise en valeur de la rivière Osgood
- 21 août 2015 - Bilan des activités de la technicienne action lacs et de la technologue eau, sol et environnement
- 28 juillet 2015 - PACES en Chaudière-Appalaches : les eaux souterraines mieux connues
- 18 juin 2015 - Deuxième atelier de transfert des connaissances sur les eaux souterraines de la zone Bécancour
- 6 juin 2015 - Amélioration de la biodiversité dans les coulées agricoles
- 3 juin 2015 - Assemblée générale annuelle du GROBEC
- 27 mai 2015 - Identification des sous-bassins agricoles prioritaires en Chaudière-Appalaches
- 23 mai 2015 - Deuxième édition du Tournoi de pêche familial Pronature
- 10 avril 2015 - Journée des associations riveraines des bassins versants de la zone Bécancour
- 31 mars 2015 - Adoption d’une Loi sur les milieux humides : un report de 3 ans
- 28 février 2015 - Journée de la relève à la pêche sur glace au lac William
- 24 février 2015 - Amélioration de la biodiversité dans les coulées agricoles du sud du lac Saint-Pierre
16 décembre 2015 - Mot du président : L'eau au coeur de l'actualité
Au cours des dernières semaines, le monde est tourné vers la rencontre internationale de 195 pays pour mettre en œuvre différentes solutions pour ralentir le réchauffement de la planète. L’eau est au cœur de l’évènement.
En effet, les changements climatiques affectent la nature de l’eau (liquide, solide et gazeuse) qui se répercute par différents phénomènes : fonte accélérée des glaciers, pluie violente et torrentielle, hausse du niveau des océans, inondations, tornade, etc. Tous ces impacts influencent de façon significative et rapide la flore, la faune et l’être humain. Cela risque de causer un déséquilibre planétaire.
Il y a donc urgence à agir ! La problématique est tellement grande que ce n’est pas seulement à nos chefs d’État d’agir, mais également à tous les citoyens. Pour ce faire, une haute approche démocratique est nécessaire selon Monsieur Jo Spiegel, maire de Kingersheim en Alsace, qui a prononcé le 9 décembre dernier une conférence inspirante devant ses collègues à Paris. Pour lui, certains prérequis sont nécessaires, soit :
- Informer, former, sensibiliser et prendre le temps de le faire, car ce travail n’est jamais terminé. Il faut en outre aller chercher les invisibles, c’est-à-dire ceux qui ne comprennent pas ou qui ne se sentent pas concernés.
- Débattre, c’est-à-dire créer des plates-formes d’échanges qui favorisent la franchise, l’écoute et le respect des points de vue. Selon moi, ce point ressemble à de la concertation.
- La co-construction, en s’assurant de mettre sur pied une plate-forme démocratique qui rassemble toutes les parties prenantes. J’associerais cette étape à notre plan directeur de l’eau (PDE).
- S’engager en se fixant des objectifs et des étapes pour bien faire les choses. Cette dernière affirmation ressemble à nos plans d’action sectoriels.
Ces propos m’ont fait réaliser que le GROBEC applique ces mesures dans son quotidien. Les différents articles que nous diffusons dans notre infolettre en sont des exemples concrets.
Je profite donc de ce moment pour remercier et féliciter les administrateurs du GROBEC et les employés de contribuer à leur manière pour améliorer la qualité de vie dans les bassins versants de la zone de Bécancour.
Gilles Brochu, président du GROBEC.
14 décembre 2015 - Le dard de sable et le fouille-roche gris à l'étude dans la rivière Bécancour
Le Conseil des Abénakis de Wôlinak a parcouru la rivière Bécancour à la recherche de deux petits poissons en péril, soit le dard de sable et le fouille roche gris.
Le fouille-roche gris est un petit poisson de la famille des percidés, tout comme la perchaude. Il mesure en moyenne entre 34 et 61 mm. Comme son nom l’indique, le fouille-roche gris habite dans les rivières et les lacs dont le substrat est composé de galets de de gravier.
Au Canada, le fouille-roche gris est désigné menacé depuis 2002 et protégé en vertu de la Loi sur les espèces en péril. Les principales menaces à sa survie sont la dégradation de son habitat et l’arrivée d’espèces exotiques envahissantes comme le gobie à tache noire.
Le dard de sable, quant-à-lui est un petit percidé translucide qui mesure en moyenne entre 45 et 70 mm à l’âge adulte. Le dard de sable fréquente les fonds sablonneux des rivières dont l’eau est propre. C’est un poisson insectivore qui s’enfouit dans le sable pour surprendre ses proies.
Depuis 2003, le dard de sable est lui aussi protégé en vertu de la Loi sur les espèces en péril. Il a été désigné menacé au Canada en 2009. Ce poisson est très sensible à la pollution. La principale menace qui plane sur cette espèce est la destruction et la modification de son habitat par les activités humaines.
Des pêches expérimentales effectuées en 2013 ont pu confirmer la présence de ces espèces à quelques endroits dans la rivière. L’objectif des pêches de cette année était de repérer ces poissons à nouveau, d’évaluer la taille de leur population respective et de caractériser leur habitat.
Longue de près de 196 km, la rivière Bécancour est un cours d’eau possédant toutes les caractéristiques nécessaires à la présence du fouille-roche gris et du dard de sable. Avec un fond composé en majorité de sable, gravier et galets, la rivière Bécancour est un lieu de prédilection pour ces deux petits poissons menacés de disparition.
Ce projet fut réalisé grâce au Fond autochtone pour les espèces en péril.
Photo : Conseil des Abénakis de Wôlinak.
10 décembre 2015 - Forum régional sur l'eau en Chaudière-Appalaches
Les neuf Organismes de Bassins Versants (OBV) de la région de la Chaudière-Appalaches et le Conseil régional de l’environnement Chaudière-Appalaches (CRECA) ont tenu le 10 décembre dernier au Complexe des Seigneuries de Saint-Agapit la quatrième édition du Forum régional sur l’eau où plus de 170 participants étaient présents, la plupart provenant du milieu municipal.
Cette journée de conférences avait pour objectif d’informer et d’outiller les intervenants de l’eau sur les enjeux d’actualité auxquels ils sont confrontés dans la pratique de leur fonction.
M. Francis Donati-Daoust, directeur général de Naturive, partenaire majeur de la journée, et M. Bernard Fortier, président de l’Organisme de bassins versants de la zone du Chêne et hôte de l’évènement, ont successivement souhaité la bienvenue aux participants.
La première conférence, donnée par M. René Lefebvre et M. Jean-Marc Ballard de l’INRS, Centre Eau Terre Environnement, décrivait les résultats du projet d’acquisition des connaissances sur les eaux souterraines en Chaudière-Appalaches qui a été réalisé entre 2012 et 2015.
Nouveauté cette année, la journée se divisait ensuite en deux blocs, l’un consacré à la protection des sources d’eau potable, l’autre à la mise en valeur des milieux naturels et de la biodiversité dans l’aménagement du territoire.
Dans le premier bloc, M. Jacques Harvey, consultant indépendant, a fait le point sur le projet Énergie Est, notamment sur les mesures de mitigation permettant de réduire les risques de déversement et les impacts sur l’eau potable.
M. Alain Roy de la Ville de Saint-Georges, et M. Louis Audet de la Ville de Lévis, ont ensuite expliqué les mesures prises pour assurer l’approvisionnement en eau potable des citoyens à la suite du déversement d’hydrocarbures survenu à Lac-Mégantic.
Mme Christine Rivard et M. Denis Lavoie de la Commission géologique du Canada sont venus présenter les résultats d’une étude sur l’évaluation des impacts potentiels des activités d’exploration et d’exploitation des gaz de shale sur les ressources en eau souterraines à Saint-Édouard-de-Lotbinière.
En ce qui concerne le deuxième bloc, Mme Andréanne Blais du Conseil régional de l’environnement du Centre-du-Québec a offert un survol des principales étapes pour réaliser un plan de conservation des milieux naturels, avec de nombreux exemples à l’appui.
M. Jérôme Carrier de la Ville de Lévis s’est entretenu sur la détermination du réseau hydrographique de la Ville de Lévis afin de différencier ce qui est un cours d’eau de ce qui ne l’est pas.
Enfin, M. Claude Lavoie de l’École supérieure d’aménagement du territoire et de développement régional de l’Université Laval a dressé l’état de situation des espèces exotiques envahissantes au Québec, et plus particulièrement en Chaudière-Appalaches, tout en y allant de conseils pour contrer ces invasions.
Dans la dernière partie de la journée, les participants étaient invités à se retrouver à nouveau tous ensemble pour une série de conférences portant sur le Règlement sur le prélèvement des eaux et leur protection. M. Étienne Perreault du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques a présenté le règlement, ces objectifs, le régime d’autorisation des prélèvements d’eau ainsi que la protection accordée aux prélèvements d’eau déjà effectués à des fins de consommation humaine.
M. Richard E. Langelier, juriste et sociologue, et Mme Chantal Savaria, hydrogéologue, ont présenté pour leur part une analyse critique du règlement, de ses limites et de ses faiblesses. Pour M. Langelier, les normes actuelles sont insuffisantes et incapables de protéger adéquatement et réellement l’intégrité des sources d’eau potable.
Monsieur Guy Lessard, président du CRECA, a ensuite clos la journée avec une synthèse des thèmes abordés.
Les présentations des conférenciers sont disponibles sur le site Internet du Regroupement des organismes de bassins versants de la Chaudière-Appalaches (ROBVCA) : obv-ca.org.
Le comité organisateur tient à remercier Naturive, la MRC de Lotbinière et Gestizone pour leur participation financière à cet événement.
Programme du Forum régional sur l'eau en Chaudière-Appalaches
Photo : OBV du Chêne.
11 novembre 2015 - Un vaste projet de 300 000$ pour la sauvegarde de la perchaude
Le GROBEC est fier d’annoncer le déploiement d’un vaste projet de caractérisation et d’aménagement d’habitats pour la perchaude sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent, entre le pont Laviolette et Saint-Pierre-les-Becquets.
Ce projet, échelonné sur trois ans (entre 2015 et 2018), vise à localiser les populations de perchaude et leurs différents habitats pour ensuite réaliser des aménagements qui amélioreront le taux de reproduction et de survie de l’espèce.
En premier lieu, le territoire à l’étude fera l’objet d’une modélisation et d’une cartographie des habitats de reproduction de la perchaude, à la fois dans les zones riveraines du fleuve et aux embouchures des tributaires. Une validation terrain permettra de prioriser les secteurs présentant des habitats à fort potentiel de reproduction de la perchaude et donc propices à des aménagements.
Ensuite, une série d'aménagements seront réalisés dans les secteurs priorisés afin d’améliorer l’habitat de la perchaude et d’augmenter le taux de survie des œufs et des alevins.
Finalement, un suivi et une évaluation des aménagements permettront de mesurer la fréquentation de la perchaude ainsi que le taux de survie de l’espèce.
Ce projet s’inscrit dans un contexte de déclin des populations de perchaude observé depuis quelques années et ayant mené en 2012 à un moratoire sur la pêche commerciale et sportive de la perchaude non seulement pour le lac Saint-Pierre, mais aussi pour la zone du à fleuve Saint-Laurent située entre le pont Laviolette et Saint-Pierre-les-Becquets. En rétablissant la population de perchaude, le projet vise aussi à récupérer les usages perdus.
D’une valeur totale de 300 000$, ce projet a été rendu possible grâce à une contribution du Programme Interactions communautaires, lié au Plan d'action Saint-Laurent 2011-2026, et mis en œuvre par les gouvernements du Canada et du Québec.
Ce projet bénéficie également de l’appui des partenaires suivants : la Fondation de la Faune du Québec (FFQ), le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP), le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) le professeur Pierre Magnan de l’Université du Québec à Trois-Rivières, le Comité de zones d’interventions prioritaires (ZIP) Les deux Rives, le Conseil des Abénakis de Wôlinak, la Fédération des pêcheurs commerciaux d’eau douce du Québec, la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour (SPIPB), la Ville de Bécancour, la municipalité de Saint-Pierre-les-Becquets et la MRC de Bécancour.
À noter que cette liste pourrait s’allonger, car plusieurs autres partenaires ont signalé leur intérêt pour ce projet rassembleur dans la région.
Photo : MFFP.
2 novembre 2015 - Cours d’eau aménagés pour l’omble de fontaine au Parc régional des Grandes-Coulées
Le projet d’aménagement de l’habitat de fraie de l’omble de fontaine est complété dans le secteur de la forêt Ancienne du Parc régional des Grandes-Coulées, situé dans la paroisse de Plessisville. Réalisé par le GROBEC et le Parc régional des Grandes-Coulées, ce projet de 40 000$ a pour objectif d’améliorer la qualité de l’habitat de l’omble de fontaine – ou truite mouchetée – dans trois tributaires de la rivière Noire, dont le ruisseau Perdrix.
Au final, ce sont trente-huit aménagements, soit sept seuils en roche, treize seuils en bois, six déflecteurs simples, dix déflecteurs doubles et deux frayères qui sont ajoutés dans les trois tributaires de la rivière Noire.
Les seuils fournissent des fosses de séjour pour les ombles de fontaine tandis que les déflecteurs doubles concentrent l’écoulement de l’eau et permettent de créer des fosses de moindre profondeur.
Les déflecteurs simples permettent de freiner l’érosion et creuser une fosse stable et durable.
Enfin, l’ajout de gravier favorise la ponte des œufs. L’ensemble de ces aménagements permet de réunir toutes les conditions nécessaires au cycle de vie de l’espèce, soit des zones de frayères et d’alimentation, ainsi que des abris.
Pour M. Gilles Brochu, président du GROBEC, « ce type d’intervention répond à plusieurs actions identifiées dans le Plan directeur de l’eau de la zone Bécancour : le nettoyage des cours d’eau pour la libre circulation du poisson, la réalisation d’aménagements durables pour l’habitat et la reproduction du poisson, ainsi que l’ajout d’accès publics à l’eau et de parcours de pêche sur la rivière Bécancour et ses tributaires. Le projet de la rivière Noire offre donc des retombées positives multiples, non seulement pour la faune, mais aussi pour les usagers du Parc ».
« Le parcours de pêche de la forêt Ancienne est un endroit d’exception dans la région. Il constitue un site par excellence pour l’initiation des jeunes aux plaisirs de la pêche et permet à des centaines d’amateurs de pêche de se livrer à leur activité favorite en toute quiétude et gratuitement. Le présent projet permettra d’assurer la pérennité du parcours en favorisant une meilleure reproduction de l’omble de fontaine, l’espèce vedette dans la rivière Noire » mentionne pour sa part Steve Garneau, coordonnateur du Parc régional des Grandes-Coulées.
Le GROBEC tient à remercier les partenaires ayant rendu possible cette réalisation, soit : Pêches et Océans Canada via le Programme de partenariats relatifs à la conservation des pêches récréatives, la Fondation de la faune du Québec, Héritage faune, la Paroisse de Plessisville, la municipalité de Notre-Dame-de-Lourdes, la MRC de L’Érable, le Parc régional des Grandes-Coulées et le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP).
Photo : Parc régional des Grandes-Coulées.
16 octobre 2015 - Le projet d’aménagement de la rivière Osgood est complété
Le projet d’aménagement et de mise en valeur du bassin versant de la rivière Osgood, évalué à près de 250 000$, vient de se terminer à Saint–Jacques-de-Leeds, plus précisément entre la route 216 et le 6e rang. Réalisé par le Groupe de concertation des bassins versants de la zone Bécancour (GROBEC), ce projet a pour objectif d’améliorer la qualité de l’habitat de l’omble de fontaine – ou truite mouchetée – une espèce indigène d’intérêt pour la pêche sportive.
Au final, ce sont 24 aménagements, soit treize seuils, six déflecteurs simples, quatre déflecteurs doubles et un abri sous berge qui sont présents dans les rivières Osgood et Sunday, créant ainsi une alternance de rapides et de fosses.
Les seuils fournissent autant de fosses de séjour pour les ombles de fontaine tandis que les déflecteurs doubles concentrent l’écoulement de l’eau et permettent de créer des fosses de moindre profondeur.
Les déflecteurs simples permettent de freiner l’érosion et creuser une fosse stable et durable.
À l’aval de ces aménagements, des groupements de blocs rocheux sont agencés afin de maximiser l’utilisation de l’espace et fournir des abris aux ombles de fontaine. L’ensemble de ces aménagements permet de réunir toutes les conditions nécessaires au cycle de vie de l’espèce, soit des zones de frayères et d’alimentation, ainsi que des abris.
Album photo du projet d'aménagement de la rivière Osgood, Phase 4
« Je suis très heureux de voir les impacts positifs de la réalisation de la 4e phase d’aménagement de la rivière Osgood. Depuis quelques années, nous avons recommencé à nous réapproprier nos forêts, nos parcs et nos rivières. C’est un bel héritage à laisser aux prochaines générations. Je suis donc fier de m’associer à un projet porteur pour la communauté de Saint-Jacques-de-Leeds », a expliqué le député de Lotbinière-Frontenac, Laurent Lessard.
Pour M. Gilles Brochu, président du GROBEC, « ce type d’intervention correspond parfaitement à la mission de l’organisme de bassin versant, qui est de mettre en place la gestion intégrée de l’eau sur le territoire des bassins versants de la zone Bécancour. Réaliser des aménagements durables pour l’habitat et la reproduction du poisson est une action identifiée dans le Plan directeur de l’eau. Le projet du bassin de la rivière Osgood est un bel exemple de concertation et de collaboration avec nos nombreux partenaires de différents horizons, et nous espérons que d’autres projets du genre se concrétiseront prochainement ».
M. Camille David, maire de Saint-Jacques-de-Leeds, croit pour sa part que « ce projet, dont la quatrième phase de cinq vient d'être complétée, nous démontre plus que jamais l'importance de s'entraider. » Il poursuit en disant que « l'eau et ses rivières ne connaissent pas le mot frontière. Revitaliser l'un et l'autre ne fait que des gagnants: notre poisson et ses rivières, le tourisme, nos pêcheurs, nos marcheurs, nos propriétaires riverains, notre environnement, notre population en général, notre économie et, par ricochet, bien sûr, nos partenaires financiers, petits et grands, sans qui rien ne serait possible pour les petites municipalités que nous sommes. Un très gros MERCI! ».
Le GROBEC tient à remercier les partenaires ayant rendu possible cette réalisation, soit : Pêches et Océans Canada via le Programme de partenariats relatifs à la conservation des pêches récréatives, la Fondation de la faune du Québec, le Groupement agro-forestier Lotbinière-Mégantic inc., la municipalité de Saint-Jacques-de-Leeds, le ministre Laurent Lessard, la Caisse Desjardins de la Région de Thetford, Héritage faune, le Regroupement des chasseurs et pêcheurs de la MRC des Appalaches, la MRC des Appalaches, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP), le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), l’ingénieur Miroslav Chum ainsi que les producteurs agricoles suivants : Ferme laitière Paré inc., Ferme Petite Rivière et Ferme L.P. inc., Jonathan Bolduc et Normand Ouellet.
Visionner la vidéo de la conférence de presse produite par la TVCRA
Photos : GROBEC et Saint-Jacques-de-Leeds.
15 septembre 2015 - Création de l'Association de Protection du Lac à la Truite d’Irlande
L'Association de Protection du Lac à la Truite d'Irlande (APLTI) a vu le jour dimanche le 23 août 2015 au bureau municipal d'Irlande par son assemblée de fondation.
Les membres fondateurs, Messieurs Benoît Lemay, Martin Turcotte et Réjean Vézina ont collaboré étroitement avec les associations riveraines des lacs William, Joseph et Miller dans la rédaction du mémoire intitulé « Le Lac à la Truite d'Irlande en voie de disparition ».
La création de cette nouvelle association permettra d'avoir une meilleure représentativité auprès des intervenants de la gestion des eaux et une meilleure possibilité d'aller chercher du financement pour effectuer les recommandations de ce mémoire.
Un document a été produit en septembre 2015 par l'ingénieur Miroslav Chum à la demande de la municipalité d’Irlande afin d’analyser la situation hydro-sédimentologique de l’Étang Stater et proposer des travaux correctifs au besoin. Une carte bathymétrique du lac à la Truite d’Irlande et la rivière Bagot a de plus été conçue.
Analyse hydro-sédimentologique de l'Étang Stater et proposition d'interventions
Carte bathymétrique du lac à la Truite d’Irlande et la rivière Bagot
Source : APLTI. Photo : Municipalité d'Irlande.
1 septembre 2015 - Bilan des épisodes de fleurs d'eau d'algues bleu-vert
Le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) vient de sortir le bilan des épisodes de fleurs d’eau d’algues bleu-vert pour l’année 2014 ainsi qu’un bilan des 10 dernières années.
Pour 2014, les plans d’eau visités par le MDDELCC et officiellement touchés par des épisodes de fleurs d’eau de cyanobactéries dans la zone Bécancour étaient la rivière Bourbon et le lac Bécancour.
Au niveau du bilan des 10 dernières années, les plans d’eau de la zone Bécancour ayant subi un ou des épisodes de fleurs d’eau de cyanobactéries sont les lacs Pédalo, William, Joseph, à la Truite, de l’Est, Bécancour, Cristal et St-Paul, ainsi que les rivières Bourbon, Bécancour et aux Ormes.
Depuis 2013, le MDDELCC a révisé sa procédure de visite et suivi. Seuls les plans d’eau touchés non récurrents (moins de 3 années sur 6) ou qui répondent à certains critères de sensibilité (nouveau signalement, entente transfrontalière en vigueur, source d’approvisionnement en eau potable, etc.) ont été visités par le ministère après un signalement.
Nous rappelons aux utilisateurs qu’il est important de signaler et photographier la présence de fleurs d’eau d’algues bleu-vert au MDDELCC et à l’OBV.
- Constat visuel de la présence d'une fleur d'eau d'algues bleu-vert
- Guide d'identification des fleurs d'eau de cyanobactéries
- Bilan final des plans d’eau touchés par une fleur d’eau d’algues bleu-vert en 2014
- Liste des plans d’eau touchés par une fleur d’eau d’algues bleu-vert de 2004 à 2014 et des plans d’eau récurrents signalés depuis 2013
Photo : Daniel Vachon.
27 août 2015 - Amélioration de l'habitat de fraie de l’omble de fontaine au Parc régional des Grandes-Coulées
Un projet d’aménagement de l’habitat de fraie de l’omble de fontaine est en cours de réalisation au Parc régional des Grandes-Coulées situé dans la paroisse de Plessisville. Réalisé par le GROBEC, ce projet a pour objectif d’améliorer la qualité de l’habitat de l’omble de fontaine – ou truite mouchetée – dans trois tributaires de la rivière Noire, dont le ruisseau Perdrix.
Un nettoyage léger des trois cours sera d’abord réalisé de manière à conserver l’équilibre nécessaire entre la présence de débris, la densité de la végétation, le régime hydrique du cours d’eau et le déplacement des poissons. Par la suite, ces cours d'eau feront l'objet de travaux afin d'améliorer ou de restaurer les sites de fraie, les zones d'alevinage et les fosses de séjour.
Plus précisément, des seuils, des déflecteurs et des abris seront aménagés dans ces cours d’eau, en plus de l’ajout de gravier pour la ponte des œufs. Ces aménagements permettront d’augmenter la diversité d’habitats des cours d’eau, en outre, par la création de fosses, qui constituent des lieux de séjour importants pour l’omble de fontaine. En effet, ces habitats fourniront toutes les conditions nécessaires au cycle de vie de l’espèce, soit des zones de frayères, d’alimentation, des abris et un couvert hivernal.
Ce projet fait suite aux résultats d'une étude qui confirment la reproduction naturelle de l’omble de fontaine dans des tributaires de la rivière Noire à la hauteur du Parc régional des Grandes-Coulées. Cependant, le substrat obstrué par l’accumulation de débris ligneux et de sédiments fins, combiné à l’homogénéisation du faciès d’écoulement qui réduit la variété des habitats, imposent des travaux correctifs afin de redonner à l’omble de fontaine un milieu propice à sa reproduction et à sa croissance.
Ce projet, évalué à 40 000 $, est rendu possible grâce à l’appui des partenaires financiers et techniques suivants: Pêches et Océans Canada via le Programme de partenariats relatifs à la conservation des pêches récréatives, la Fondation de la faune du Québec, Héritage faune, la Paroisse de Plessisville, la municipalité de Notre-Dame-de-Lourdes, la MRC de L’Érable, le Parc régional des Grandes-Coulées et le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP).
Photo : GROBEC.
24 août 2015 - Aménagement et mise en valeur de la rivière Osgood
Un projet d’aménagement et de mise en valeur du bassin versant de la rivière Osgood est en cours de réalisation à Saint–Jacques-de-Leeds entre la route 216 et le 6e rang. Réalisé par le GROBEC, ce projet a pour objectif d’améliorer la qualité de l’habitat de l’omble de fontaine – ou truite mouchetée – une espèce indigène d’intérêt pour la pêche sportive.
Plus précisément, des seuils, des déflecteurs et des abris sont aménagés dans les rivières Osgood et Sunday. Ces aménagements permettront d’augmenter la diversité d’habitats du cours d’eau, en outre, par la création de fosses, qui constituent des lieux de séjour importants pour l’omble de fontaine. En effet, ces habitats fourniront toutes les conditions nécessaires au cycle de vie de l’espèce, soit des zones de frayères, d’alimentation, des abris et un couvert hivernal.
Le présent projet est la quatrième phase d'aménagement durable et de mise en valeur pour la pêche sportive du bassin versant de la rivière Osgood. Trois phases d'aménagement antérieures ont permis la mise en valeur de la section centrale de la rivière Osgood et de certains petits tributaires dans la municipalité de Kinnear’s Mills. L'actuel projet vise l'aménagement et mise en valeur de la section aval de la rivière Osgood et de son principal tributaire qu'est la rivière Sunday au niveau de la municipalité de Saint-Jacques-de-Leeds.
La quatrième phase s'inscrit dans une démarche logique qui consiste à restaurer les cours d'eau du bassin versant de la rivière Osgood de l'amont vers l'aval. La réalisation de ce projet consolidera l'habitat pour l'omble de fontaine tout en favorisant l'accès des citoyens au patrimoine naturel de ce magnifique bassin versant qu'est la rivière Osgood.
Ce projet, évalué à près de 250 000 $, est rendu possible grâce à l’appui des partenaires financiers et techniques suivants: Pêches et Océans Canada via le Programme de partenariats relatifs à la conservation des pêches récréatives, la Fondation de la faune du Québec, le Groupement agro-forestier Lotbinière-Mégantic inc., la municipalité de Saint-Jacques-de-Leeds, le ministre Laurent Lessard, la Caisse Desjardins de la Région de Thetford, Héritage faune, le Regroupement des chasseurs et pêcheurs de la MRC des Appalaches, la MRC des Appalaches, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP), le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), l’ingénieur Miroslav Chum ainsi que des producteurs agricoles riverains.
Photo : GROBEC.
21 août 2015 - Bilan des activités de la technicienne action lacs et de la technologue eau, sol et environnement
Une technicienne actions lacs - madame Audrey Cadorette - et une technologue eau, sol et environnement - madame Marie Vézina Cormier - furent embauchées cet été afin de réaliser plusieurs mandats selon différents axes d’intervention pour la valorisation des plans d’eau de la zone Bécancour.
Une caractérisation des herbiers aquatiques du lac Rose à Sainte-Marie-de-Blandford et du lac Joseph à Saint-Pierre-Baptiste et Inverness a été réalisée afin d’évaluer la présence et la densité d’espèces exotiques envahissantes ou non, soit le Myriophylle à épi (Myriophyllum spicatum), le Potamot crépu (Potamogeton crispus), le Grand nénuphar jaune (Nuphar variegata) ainsi que d’autres espèces. Un rapport pour chaque lac fut rédigé.
Caractérisation des herbiers aquatiques du lac Rose à Sainte-Marie-de-Blandford - 2015
Le ruisseau Pinette, un tributaire du lac William à Saint-Ferdinand, fut caractérisé. La caractérisation portait sur les bandes riveraines ainsi et les zones d’érosion. Les zones problématiques telles que les passages à gué et les accès des animaux au cours d’eau ont également été répertoriées. Un rapport sur l’état du cours d’eau fut rédigé.
Aussi, une conférence sur les cyanobactéries et l’état actuel du lac Bécancour fut donnée à l’assemblée générale annuelle de l’Association du lac Bécancour par Madame Cadorette. Ce dernière a de plus participé à un inventaire sur l’abondance et l’évaluation de la superficie de l’habitat préférentiel du dard de sable et du fouille-roche gris dans la rivière Bécancour avec le conseil des Abénakis de Wôlinak.
Des suivis et des détections de plantes exotiques envahissantes furent réalisés dans le territoire de la zone Bécancour avec le MDDELCC via Sentinelle, son outil de détection des espèces exotiques envahissantes (EEE). Ce projet a permis d’améliorer les connaissances sur la répartition des EEE présentes dans la zone Bécancour. Trois espèces, soit la Berce du Caucase, l’Impatience glanduleuse et la Pétasite du Japon, furent découvertes et recensées.
Durant la saison 2015, plusieurs cours d’eau ont été visités afin de détecter la présence de cyanobactéries. Trois lacs (Rose, Pédalo et Bécancour) présents sur le territoire du GROBEC ont été touchés par des épisodes de cyanobactéries. Un constat visuel de la présence d’une fleur d’algues bleu-vert fut envoyé au MDDELCC suite à une visite terrain.
Certains cours d’eau de la zone Bécancour ont fait l’objet de suivi de qualité de l’eau. Les ruisseaux Pinette et Bullard ainsi que la rivière Osgood ont été échantillonnés durant 4 mois. L’objectif de ce projet vise est d’acquérir de nouvelles connaissances sur ces cours d’eau. L’analyse des échantillons récoltés a été faite grâce au spectromètre HACH.
La compilation de résultats et la création d’un rapport concernant la présence de métaux lourds dans l’eau de surface du bassin versant de la rivière Bécancour, secteur minier de Thetford Mines, fut réalisées. Ce projet est considéré comme une action d’acquisition de connaissances sur la qualité de l’eau et la teneur des polluants à proximité des haldes identifiées dans le PDE.
Photo : GROBEC.
28 juillet 2015 - PACES en Chaudière-Appalaches : les eaux souterraines mieux connues
Le Projet d’acquisition de connaissances sur les eaux souterraines (PACES) en Chaudière-Appalaches est maintenant complété et l'ensemble des travaux exécutés entre avril 2012 et mars 2015 ont permis de produire un portrait régional de la ressource.
Les résultats de cette vaste étude ont d’ailleurs été présentés aux partenaires du projet le 3 juin 2015 à Scott où étaient rassemblés une trentaine d’intervenants issus pour la plupart du monde municipal.
La région d'étude couvre la Chaudière-Appalaches (14 600 km2), excluant toutefois la Ville de Lévis qui a été couvert par le projet PACES de la Communauté métropolitaine de Québec (CMQ).
Le PACES en Chaudière-Appalaches a fourni les connaissances requises pour favoriser une meilleure gouvernance de l'eau souterraine. Les données acquises, les cartes produites et les analyses consignées dans un rapport pourront renseigner les utilisateurs sur la qualité et la quantité d’eau souterraine, de même que sur sa vulnérabilité, sa recharge, son écoulement et plusieurs autres aspects importants de cette ressource.
Une section du rapport met en relation les préoccupations exprimées par les citoyens de la Chaudière-Appalaches avec l'état des ressources en eau souterraine établi par le présent projet. Cette section aidera les organismes régionaux à établir leurs priorités d'actions pour une gestion durable de l’eau souterraine. Ces efforts devront toutefois être soutenus par les organismes gouvernementaux et les chercheurs intéressés à la ressource.
Les personnes désireuses de consulter ce rapport peuvent le faire en consultant la version révisée ou la version vulgarisée ci-dessous. Il est également possible de se référer à l’organisme de bassin versant qui dessert votre territoire pour en savoir plus sur le PACES et ses suites.
Portrait des ressources en eau souterraine en Chaudière-Appalaches (version révisée)
Portrait des ressources en eau souterraine en Chaudière-Appalaches (version vulgarisée)
Le Projet d'acquisition de connaissances sur les eaux souterraines en Chaudière-Appalaches a été réalisé conjointement par le Centre Eau Terre Environnement de l'INRS (INRS-ETE), par l’Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA) et par le Regroupement des organismes de bassins versants de la Chaudière-Appalaches (OBV-CA) grâce au soutien financier du ministère du Développement durable, de l’Environnement, et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) et de la Conférence régionale des élu(e)s (CRÉ) de la Chaudière-Appalaches. Les partenaires régionaux sont, en plus de la CRÉ et des OBV, huit MRC, les Fédérations de l’UPA et le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec.
Photo : INRS.
18 juin 2015 - Deuxième atelier de transfert des connaissances sur les eaux souterraines de la zone Bécancour
Des acteurs de l’aménagement et de l’eau ont participé au 2e atelier sur le transfert de connaissances sur les eaux souterraines, organisé par le Réseau québécois sur les eaux souterraines (RQES), le jeudi 18 juin 2015 au Centre culturel Larochelle à Bécancour.
En avril 2014, le RQES organisait un atelier sur le transfert des connaissances sur les eaux souterraines du PACES Hydrogéo Bécancour où 23 acteurs ont participé.
Ce 2e atelier a permis aux acteurs d’intégrer ces connaissances apprises sur les eaux souterraines dans leurs pratiques d’aménagement du territoire.
La tenue de ces ateliers fut rendue possible grâce au financement du Programme de soutien à la valorisation et au transfert du ministère de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations. Le GROBEC a collaboré également à l’organisation de cet atelier.
6 juin 2015 - Amélioration de la biodiversité dans les coulées agricoles
Près de 1400 arbres et arbustes ont été plantés par le GROBEC dans des coulées agricoles du bassin versant de la rivière Gentilly. La diversité de cette plantation - 19 espèces différentes - maximisera la valeur faunique des coulées. Une étude comparative évaluera l'impact de ces travaux réalisés grâce au soutient de la Fondation de la faune du Québec.
Photo : GROBEC.
3 juin 2015 - Assemblée générale annuelle du GROBEC
La prochaine assemblée générale annuelle du GROBEC aura lieu le mercredi 3 juin 2015 à 19h00 au Parc régional de la rivière Gentilly (1000, route des Flamants, Sainte-Marie-de-Blandford, G0Z 2W0).
L’assemblée générale annuelle du GROBEC permet aux membres ainsi qu’aux personnes intéressées par l’eau dans la zone Bécancour, de prendre connaissance des activités réalisées lors de la dernière année et des projets en développement.
Seuls les membres en règle du GROBEC ont un droit de vote à l’assemblée générale annuelle de l’organisation. Pour adhérer comme membre du GROBEC et ainsi participer activement à cette assemblée, le groupe ou l’individu doivent avoir payé la cotisation 2015-2016 d’ici le 3 juin 2015 à midi.
Formulaire d'adhésion 2015-2016
Précédant l’AGA, une visite du Parc de la rivière Gentilly est prévue à 16h30 suivie d’un repas à 17h30 (réservation nécessaire).
Prenez note aussi que les administrateurs élus ou ratifiés lors de cette assemblée générale annuelle sont convoqués à une réunion du conseil d’administration qui se tiendra en fin de soirée. Ils procèderont à la nomination des officiers puis à celle des représentants aux postes cooptés.
Les personnes intéressées doivent confirmer leur présence avant le 1 juin 2015 12 h à Huguette Paris au 819 980-8038 poste 201 ou huguette.paris@grobec.org.
Coordonnées pour vous rendre au Parc régional de la rivière Gentilly
Avis de convocation AGA GROBEC - 2015
Rivière Osgood : Étude et aménagement - Présentation de Jonathan Daigle
27 mai 2015 - Identification des sous-bassins agricoles prioritaires en Chaudière-Appalaches
Les organismes de bassins versants de la région de Chaudière-Appalaches ont réalisé, sous la direction du COBARIC, un projet d’identification des sous-bassins agricoles prioritaires en Chaudière-Appalaches permettant d’identifier les zones pour lesquelles la dégradation de l’eau semble provenir majoritairement du secteur agricole.
Le territoire de la Chaudière-Appalaches a d’abord été découpé en 216 unités de bassin versant (UBV) de 50 à 100 km2. Ces UBV ont par la suite été comparées entre elles selon une grille d’analyse comprenant 25 indicateurs qui permettent de quantifier la pression sur le milieu récepteur.
Parmi ces indicateurs, on retrouve les superficies cultivées, le nombre d’animaux, la structure du sol, la topographie, l’impact sur la population, la faune et la flore présentes, la densité de cours d’eau dans la zone, etc.
Cette analyse comparative des UBV a permis de faire ressortir les 30 UBV où la pression agricole est la plus importante. Le tableau suivant présente les UBV de la première à la trentième position, la première étant considérée comme celle subissant la plus forte pression.
Un portrait de la situation locale a finalement été réalisé pour chacun des 30 UBV identifiés comme étant prioritaires. Outre le portrait agricole du territoire, ce document contient d’autres informations pertinentes comme les prises d’eau souterraines ou les systèmes de traitement et de captage d’eaux municipaux.
Ces portraits peuvent être fournis par la Direction régionale de la Chaudière-Appalaches du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation à ceux qui en font la demande. Les renseignements qu’ils contiennent sur la situation de la zone seront utiles pour ceux qui souhaitent démarrer un projet individuel ou collectif qui vise l’amélioration de la qualité de l’eau.
Consulter le rapport final et le rapport final résumé
Ce projet a été réalisé avec une aide financière du Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation dans le cadre du Programme Prime-Vert, sous-volet 3.1 – Approche régionale.
« Grâce au projet chapeauté par le COBARIC, affirme Annie Goudreau, conseillère régionale en agroenvironnement au MAPAQ, la région connait mieux les secteurs où les sommes à investir et les efforts à fournir généreront les plus grands bénéfices pour la qualité de l’eau et les écosystèmes. »
Le Regroupement des organismes de bassins versants de la Chaudière-Appalaches est composé des neuf organismes de bassins versants suivants : OBV de la zone du chêne, COPERNIC, OBV du fleuve Saint-Jean, GROBEC, OBAKIR, COGESAF, CBE, COBARIC et OBV de la Côte-du-Sud. Les OBV ont pour mission de mettre en œuvre une gestion intégrée de l’eau et mettent en commun des expertises aussi variées que la biologie, la géographie, l’agronomie, la science de l’eau ou de la foresterie, et plus encore, pour le bénéfice de la région de Chaudière-Appalaches.
Photo : GROBEC.
23 mai 2015 - Deuxième édition du Tournoi de pêche familial Pronature
Le GROBEC est fier de collaborer à la deuxième édition du Tournoi de pêche familial Pronature qui aura lieu le samedi 23 mai 2015 au Parc régional des Grandes-Coulées à Plessisville. Il s’agit d’une formule par équipe, composée d’au minimum un enfant (5 à 15 ans) et d’un adulte. Pour s’inscrire, il suffit de communiquer avec Steve Garneau au 819 621-1333 à compter du 14 avril 2015. Le coût est de 10$ par équipe et les 25 premiers enfants inscrits recevront un équipement de pêche complet d’une valeur de 60$. En plus, il y aura de nombreux prix à gagner!
10 avril 2015 - Journée des associations riveraines des bassins versants de la zone Bécancour
Dans le cadre du Plan d’action régional pour contrer les cyanobactéries, le GROBEC a tenu le 10 avril 2015 au Manoir du Lac William la deuxième édition de la Journée des associations riveraines des bassins versants de la zone Bécancour.
Vingt-trois participants principalement issus des associations riveraines étaient présents à la Journée, pour un total de huit lacs représentés : lac Bécancour, lac Breeches, lac de l’Est, lac à la Truite, lac William, lac Joseph, lac Miller et lac Rose.
En avant-midi, chaque association a présenté tour à tour la situation de son lac (portrait, problématiques, actions réalisées, etc.). Le Regroupement de 4 lacs (lac à la Truite, lac Joseph, lac William et lac Miller) a profité de l’occasion pour présenter son mémoire : le lac à la Truite d’Irlande en voie de disparition. Ce mémoire fait suite à la problématique d’ensablement des lacs.
Consulter le mémoire sur le lac à la Truite d'Irlande
En après-midi, les associations riveraines ont eu droit à deux conférences. La première, donnée par M. Miroslav Chum, ingénieur, portait sur la gestion et l’entretien des petits barrages. Voici quelques points abordés par le conférencier :
- Le niveau d'eau de la majorité des lacs du territoire est régulé par une structure de retenue (barrage, seuil, etc.).
- Ces structures sont variés en termes de taille et de capacité de retenue et ces deux critères déterminent leur classement dans l'une ou l'autre des trois catégories (barrage à forte contenance, barrage à faible contenance ou petit barrage).
- Les propriétaires de barrages à forte contenance sont tenus par la loi de faire inspecter leur structure par un ingénieur.
- Dans tous les cas, l'inspection visuelle du barrage demeure un outil préventif important pour s'assurer du bon état de la structure.
- Lors de cette inspection, il faut noter la présence de résurgence à l'aval du barrage qui pourrait être un signe d'une érosion interne de la structure. Il faut également noter toute trace d'érosion autour de la structure, ce qui souvent le signe d'un sous-dimensionnement du barrage.
- Le sous-dimensionnement est l'une des problématiques les plus fréquemment observées, d'où l'importance, lors de la conception du barrage, de prévoir un déversoir suffisamment large pour assurer la durabilité de la structure.
L’autre conférence, offerte par Mme Audrey Lachance, biologiste au Bureau d’écologie appliquée, traitait des espèces exotiques envahissantes en milieux aquatiques.
Une étude récente indique qu’il y aurait 904 espèces exotiques au Québec et de ce nombre, seulement 9,6%, soit 87 espèces sont considérées nuisibles et 50 sont suivis par le MDDELCC.
Une des options pour mieux contrôler ces espèces est l’ajout des espèces exotiques envahissantes sur la liste des nuisances publiques dans la réglementation municipale.
Voici quelques bonnes pratiques à adopter pour réduire la propagation des espèces exotiques envahissantes :
Embarcations
- Inspecter les embarcations.
- Retirer les plantes.
- Vider l'eau et éviter de rejeter dans l'environnement.
- Laver les embarcations avec une machine à pression ou laisse sécher pendant cinq jours.
- Répéter ces étapes entre chaque lac visité.
Riverains
- Éviter de planter des espèces exotiques envahissantes.
- Utiliser des végétaux indigènes.
- Éviter de propager les graines.
- Éviter de rejeter des débris végétaux dans la nature.
- Jeter les surplus aux ordures.
- Éviter de rejeter les plantes aquatiques de vos jardins d'eau dans la nature.
Voici d'autres documents utiles concernant les espèces exotiques envahissantes :
- Guide d'identification pour le Réseau de détection des espèces exotiques envahissantes du Saint-Laurent
- Surveillez les envahisseurs des milieux aquatiques. Ouvrez l'oeil!
- Contrôle du myriophylle à épis par l'utilisation de toiles de jute au lac Pémichangan
- L'utilisation du charançon pour le contrôle biologique du myriophylle à épis
Enfin, il existe SENTINELLE, un outil de détection des espèces exotiques envahissantes (EEE) composé d'une application mobile et d'un système cartographique accessible sur le Web :
Consulter le site SENTINELLE : Outil de détection des espèces exotiques envahissantes
La Journée des associations riveraines des bassins versants de la zone Bécancour a pour objectif de favoriser le partage de connaissances et d’expériences entre les associations riveraines du territoire. Ce faisant, elle permet aux associations d’envisager de nouvelles solutions pour améliorer la qualité de l’eau de leur lac et des écosystèmes associés.
Cette activité est rendue possible grâce à l’appui du Ministère du Développement Durable, de l’Environnement et de la Lutte aux Changements Climatiques.
Programme de la Journée des associations riveraines des bassins versants de la zone Bécancour
Photo : Municipalité d'Irlande.
31 mars 2015 - Adoption d’une Loi sur les milieux humides : un report de 3 ans
En février dernier, nous avons appris que M. David Heurtel, ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, allait reporter de trois ans l’adoption d’une loi pour protéger les milieux humides. Du même coup, M. Heurtel a annoncé que la Loi sur la qualité de l’environnement (LQE), vieille de 43 ans, allait être modernisée car elle ne répondait plus aux exigences d’aujourd’hui.
Malgré l’importance des milieux humides, la perte et les perturbations restent bien réelles au Québec. Une étude réalisée par Stéphanie Pellerin et Monique Poulin et intitulée «Analyse de la situation des milieux humides au Québec et recommandations à des fins de conservation et de gestion durable » arrive à la conclusion que sur une période d’environ 22 ans, 19 % de la superficie totale des milieux humides des Basses-terres du Saint-Laurent ont été perturbés. Les principales sources de perturbation sont liées aux activités agricoles (44%) et sylvicoles (26 %).
Les activités industrielles et commerciales et le développement résidentiel comptent pour environ 9 % des pertes de milieux humides. Les auteurs, qui ont aussi analysé les certificats d’autorisation (CA) émis en vertu du deuxième alinéa de l’article 22 de la Loi sur la qualité de l’environnement (L.Q.E.), constatent l’absence de compensation. Dans la période du 30 novembre 2006 au 31 mars 2010 (3 ans et 4 mois), seulement 15 ha des 2 870 ha affectés ont été compensés (restauration ou création), ce qui a induit une perte nette de 2 855 ha (> 99 %). Les pratiques de compensation actuelles sont donc nettement insuffisantes pour atteindre l’objectif d’aucune perte nette.
Au niveau de la zone Bécancour, la situation des milieux humides est préoccupante. Une étude intitulée « Perturbations des tourbières de la région de Bécancour, Centre-du-Québec, entre 1966 et 2010 » (Avard, Larocque et Pellerin, 2013) précise que 24 % des superficies occupées par les tourbières en 1966 ont aujourd’hui disparu, tandis que 30 % ont subi des perturbations limitées.
Une autre étude réalisée par Richard Fournier et ses collaborateurs (2013) conclut que le maintien du niveau actuel des milieux humides dans le bassin versant de la rivière Bécancour est insuffisant pour répondre aux impacts des changements climatiques. La diminution des fonctions écologiques qui s’ensuit se traduit par une augmentation des périodes de crues et d’étiages, une augmentation de la turbidité et une perte nette de biodiversité.
Le Regroupement des organismes de bassins versants du Québec (ROBVQ) a dénoncé le report du projet de loi sur la conservation et l’utilisation durable des milieux humides et hydriques. Pour Jean-Paul Raîche, 1er vice-président du ROBVQ, « Ce nouveau report de trois ans permettra la destruction et la perturbation de nombreux milieux humides. C’est inacceptable dans un contexte où nous savons que dans certains bassins versants, ces écosystèmes couvrent maintenant moins de 2% du territoire ».
Le ROBVQ croit qu’il est impératif de maintenir les superficies et les fonctions des milieux humides en favorisant l’évitement et la minimisation des perturbations et des pertes. Lorsque l’évitement et la minimisation ne peuvent être appliqués, la majorité des intervenants considèrent la notion de banque de compensation comme une option intéressante qui permettrait d’en faciliter la gestion. Il importe aussi que la gestion des compensations ait lieu à l’échelle du bassin versant immédiat. De même, pour certains secteurs d’activités où l’évitement et la minimisation ne peuvent être appliqués, la possibilité d’imposer de bonnes pratiques pourrait être évaluée.
La récente Loi concernant des mesures de compensation pour la réalisation de projets affectant un milieu humide ou hydrique demeure une mesure temporaire qui ne répond pas pleinement au besoin de maintien et de protection des milieux humides. Un cadre législatif clair, basé sur le principe « zéro perte nette » doit être établie rapidement. Mais plus encore, afin de permettre une planification durable et une gestion efficace du territoire, une cartographie actuelle et précise des milieux humides validés par des observations terrains doit être complétée. De plus, pour les bassins versants ayant subit des pertes importantes de milieux humides, leur restauration et la création d’ouvrages connexes (bassin de sédimentation/rétention, marais filtrant, avaloir, voies d’eau engazonnées, etc.) sont à prévoir et réaliser.
Pour consulter les études :
- Analyse de la situation des milieux humides au Québec et recommandations à des fins de conservation et de gestion durable
- Perturbations des tourbières de la région de Bécancour, Centre-du-Québec, entre 1966 et 2010 »
- Outils d'analyses hydrologique, économique et spatiale des services écologiques procurés par les milieux humides des Basses-terres du Saint-Laurent : adaptation aux changements climatiques
- Outils d’analyse pour les milieux humides selon la perspective du bassin versant jusqu’à l’intervention
- Analyse spatiale et outil d’aide à la décision des biens et services écologiques procurés par les milieux humides
Photo : GROBEC.
28 février 2015 - Journée de la relève à la pêche sur glace au lac William
Le GROBEC a tenu le 28 février dernier une activité d’initiation à la pêche sur glace sur le lac William à Saint-Ferdinand.
Près de 33 jeunes de 9 à 15 ans ont participé à l’activité qui fut un succès. L’activité a débuté en matinée, au Manoir du Lac William, avec une formation sur la pêche, les poissons, les écosystèmes aquatiques et les techniques de pêche hivernale. En après-midi, les jeunes pêcheurs ont pu passer de la théorie à la pratique lorsqu’ils ont pêché la perchaude et le brochet sur le lac William en compagnie de formateurs, bénévoles et parents. Pour l’occasion, le matériel et le permis de pêche étaient gracieusement offerts aux jeunes qui pourront ainsi renouveler l’expérience.
« Tous les éléments étaient réunis pour que les jeunes pêcheurs et pêcheuses développent une passion, notre passion » a mentionné Monsieur Éric Sylvain, employé du Pronature Sports de Plessisville.
« On ne connaissait pas du tout la pêche sur glace, on ne savait pas où se renseigner, les jeunes sont heureux d’être initiés à cette l’activité » a affirmé un parent. « C’est vraiment une belle initiative, c’est la première fois que l’on entend parler d’une telle activité dans la région », a renchéri un autre parent.
GROBEC remercie ses partenaires ayant permis le succès de cette activité, soit Pronature Sports inc. de Plessisville, le Manoir du Lac William, la municipalité de Saint-Ferdinand, la Fondation de la faune du Québec, l’Association de chasse et pêche de Plessisville et l’Association du lac William. Ce projet a bénéficié d’un soutien financier du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs dans le cadre du Réinvestissement dans le domaine de la faune.
Affiche de la Journée de la relève à la pêche sur glace
Photo : GROBEC.
24 février 2015 - Amélioration de la biodiversité dans les coulées agricoles du sud du lac Saint-Pierre
Depuis les 5 dernières années, sur le territoire de la MRC Nicolet Yamaska et de la MRC de Bécancour, 177 hectares de terrains agricoles non productifs ont été reboisés avec des résineux (conifères) dans les dépressions du terrain en bordure de cours d’eau, que l’on appelle communément des coulées agricoles. En fait, selon les informations préliminaires du MAPAQ, plus de 1 million de ce type d’arbres aurait été planté dans les coulées agricoles depuis 1990.
Le reboisement intensif en conifères apporte certaines problématiques d’un point de vue de la biodiversité et de la stabilité des talus des cours d’eau. C’est pourquoi l’Organisme de concertation pour l’eau des bassins versants de la rivière Nicolet (COPERNIC), en collaboration avec le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) et le Groupe de concertation des bassins versants de la zone Bécancour (GROBEC), a amorcé un projet visant à reboiser les coulées agricoles avec d’autres types et espèces de végétaux.
Par exemple, le reboisement des coulées agricoles par l’introduction de trois espèces possédant des systèmes racinaires différents pourrait favoriser une meilleure biodiversité et une plus grande stabilité des talus de cours d’eau.
Le projet a été officiellement lancé le 24 février dernier à Nicolet lors d’une première activité de sensibilisation et d’échange technique où différents partenaires et organismes forestiers se sont rencontrés.
Les principaux acteurs des secteurs agricoles, forestiers et municipaux ont été sensibilisés sur les effets de « l’enrésinement » des coulées agricoles, notamment sur l’érosion des berges et l’absence de végétation diversifiée permettant d’accueillir entre autres des insectes pollinisateurs bénéfiques pour les cultures. Différents modèles de plantation selon les types de coulées agricoles présents dans la région du Centre-du-Québec ont ainsi été définis.
La suite du projet prévoit la réalisation d’inventaires faunique et floristique reliés à différents types de coulées, la réalisation d’une vitrine de plantation « modèle » dans le secteur de Baie-du-Febvre, la diffusion d’un rapport contenant des recommandations et la confection de fiches techniques présentant des modèles de plantation à favoriser. L’ensemble du projet est rendu possible grâce au soutien financier du MAPAQ dans le cadre du programme Prime-Vert, volet 3.
Photo : COPERNIC.