NOUVELLES 2014
- 12 novembre 2014 - Dépôt d'un mémoire sur le lac à la Truite d'Irlande
- Un nouveau règlement pour mieux protéger nos prises d’eau
- Objectif aucune perte nette pour le cadre réglementaire sur les milieux humides
- 8 septembre 2014 - Aménagement de la rivière Palmer, Secteur Saint-Pierre-de-Broughton - 15e et 16e rang
- 14 août 2014 - Bilan des activités de la technicienne actions lacs
- 6 août 2014 - « Soyons fiers de notre eau! » à Thetford Mines
- 25 juin 2014 - Les citoyens de la Chaudière-Appalaches invités à s'exprimer sur l'eau souterraine
- 5 juin 2014 - Assemblée générale annuelle du GROBEC
- 22 avril 2014 - Mortalité importante de poissons dans deux plans d’eaux de la zone Bécancour
- 1 avril 2014 - Étude et aménagement du bassin versant de la rivière Palmer
- 31 mars 2014 - Projet de conservation volontaire de milieux sensibles dans le sous-bassin versant de la rivière Noire
- 26 mars 2014 - Journée d'information sur l'eau : des solutions éprouvées pour les municipalités
12 novembre 2014 - Dépôt d'un mémoire sur le lac à la Truite d'Irlande
Le Regroupement de 4 lacs (lac à la Truite, lac Joseph, lac William et lac aux Sources) a complété et mis en ligne un mémoire sur le lac à la Truite situé dans la municipalité d’Irlande. Ce mémoire fait suite à la problématique d’ensablement du lac à la Truite. Le Regroupement des 4 lacs qui s’apprête à faire connaître le mémoire aux citoyens et aux intervenants concernés par le dossier.
Consulter le mémoire sur le lac à la Truite d'Irlande
Photo : Municipalité d'Irlande.
Un nouveau règlement pour mieux protéger nos prises d’eau
Dans l’édition février 2013 de son infolettre, le GROBEC présentait la Stratégie québécoise de protection et de conservation des sources destinées à l’alimentation en eau potable. C’est finalement le 16 juillet 2014 qu’une pièce maîtresse de cette stratégie, le règlement sur le prélèvement des eaux et leur protection (RPEP), a été adopté par le gouvernement. Ce règlement fait suite à celui sur le captage des eaux souterraines datant de 2005 et vise à mieux protéger les ressources en eau du Québec. Entre autres, ce nouveau règlement cherche à renforcir la protection des sources destinées à l’alimentation en eau potable, tant au niveau des eaux de surfaces que des eaux souterraines, et vise aussi un meilleur encadrement des activités d’exploration et d’exploitation pétrolières et gazières.
Cette volonté politique de mieux protéger les prises d’eau potable remonte aux évènements tragiques vécus à Walkerton, Ontario, au printemps 2000. Suite à des pluies torrentielles, une infiltration de déjections animales d‘origine agricole dans un puits municipal avait causé une contamination bactériologique de l’eau et engendré la mort de sept individus et fait plus de 5000 victimes. Plus récemment, le tragique évènement survenu en juillet 2013 à Lac-Mégantic a aussi eu des répercussions importantes sur l’approvisionnement en eau potable. La contamination du lac Mégantic et de la rivière Chaudière a mené à l’interdiction d’y puiser de l’eau, obligeant trois municipalités (Lévis, Sainte-Marie et Saint-Georges) à mettre en place des solutions temporaires d’approvisionnement en eau potable, dont les coûts se sont chiffrés à près de 4,6 millions de dollars seulement pour la ville de Lévis. Ces évènements démontrent clairement la nécessité d’une meilleure protection des prises d’eau potable.
Ce nouveau règlement établi donc des aires de protection en fonction des types d’approvisionnement en eau, soit souterrain ou de surface, mais aussi en fonction du nombre de personnes desservies (catégorie 1 > 500 personnes, catégorie 2 entre 21 et 500 personnes et catégorie 3 < 20). Trois niveaux de protection sont donc délimités autour de ces prises d’eau, soit les aires de protection immédiate, intermédiaire et éloignée. Selon le niveau de protection, le type d’approvisionnement et la catégorie, certaines activités telles que le pâturage, l’épandage ou le stockage de boues, de déjections animales, de matières fertilisantes ou de compost de ferme, le forage d’exploration et d’exploitation pétrolière et gazière, sont réglementées.
Pour le territoire couvert par le GROBEC, cette réglementation touche 44 réseaux de distribution d’eau potable dont 35 s’approvisionnent en eau souterraine et 9 en eau de surface. Dès 35 puits souterrains, 17 correspondent à une catégorie 1 et 18 sont de catégorie 2, tandis que pour les puits de surface, 6 sont de catégorie 1 et 3 de catégorie 2.
En vertu de ce règlement, l’ensemble des prélèvements d’eau effectués à des fins de consommation humaine devront obtenir une première autorisation auprès du ministère. La demande d’autorisation devra entre autres contenir une étude signée par un biologiste sur les milieux naturels, la faune et la flore affectés par les prélèvements. De plus, dans le cas des forages d’exploration et d’exploitation pétrolière et gazière, une étude hydrogéologique doit être réalisée dans un rayon de 2 km du site de forage. Selon les résultats de cette étude, la distance minimale de 500 m qui doit être maintenue entre un site de prélèvement d’eau souterraine et le site de forage peut être augmentée. La validité des autorisations est dorénavant de 10 ans, à l’exception des prélèvements d’eau alimentant un système d’aqueduc municipal ou une aquaculture. Suite à cette période, une nouvelle autorisation doit être délivrée pouvant comporter des conditions ou restrictions supplémentaires.
Distances minimales entre un forage et un prélèvement d'eau
Le regroupement des organismes de bassin versant (ROBVQ) a réagi favorablement au RPEP. Il souligne le renforcement de la réglementation qui fait passer la distance minimale de forage de 300 à 500 m d’une source d’eau et pouvant même aller jusqu’à 2 km selon les études hydrogéologiques. Un questionnement demeure cependant sur la concrétisation du soutien technique et financier promis aux municipalités par le gouvernement dans le cadre de la mise œuvre de ce règlement.
Un regroupement d’experts (Brullemans et al., 2014) a cependant publié un document très critique vis-à-vis ce nouveau règlement. Ils soulignent entre autres l’absence de protection des prises d’eau destinées à l’alimentation du bétail ou à l’irrigation des cultures, le retrait des compétences municipales en regard des puisements de forages d’exploration et d’exploitation pétrolière et gazière et l’obligation de modéliser les fractures réelles uniquement pour le premier puits foré. Ce groupe s’interroge aussi sur le suivi des eaux souterraines suites aux activités de forages. En effet, les analyses de la qualité de l’eau exigées suite à la réalisation des travaux sont non exhaustives, ce qui rend difficile l’identification des sources de pollution hors de tout doute raisonnable. De plus, puisque la période de suivi est fixée à 10 ans, ils se questionnent sur qui assumera les coûts dans le cas d’une manifestation tardive de la pollution.
Pour le gouvernement du Québec, les exigences formulées dans le RPEP constituent le premier volet de la future Stratégie puisqu’elles encadrent de façon réglementaire la démarche d’analyse de la vulnérabilité des sources. Les données recueillies permettront par la suite de mettre en œuvre les deux autres grands volets de la stratégie, soit : l’élaboration de plans de protection et de conservation des sources, avec la mise en œuvre des mesures qui en découlent, et l’établissement de mesures d’urgence visant la protection et la conservation des sources.
Fiche technique - Règlement sur le prélèvement des eaux et leur protection (RPEP)
Photo : GROBEC.
Objectif aucune perte nette pour le cadre réglementaire sur les milieux humides
Écosystème d’une grande importance, les milieux humides remplissent de nombreux rôles. Ils atténuent les inondations, restreignent l’érosion, filtrent l’eau et assurent le maintien de la biodiversité. Leurs multiples fonctions font en sorte qu’ils ont une très grande valeur non seulement écologique et hydrologique, mais aussi économique. Pourtant, en 2008, 45% des milieux humides des basses terres du Saint-Laurent avaient été détruits et 65% des zones restantes étaient perturbées par les activités humaines.
Pour la portion de la zone Bécancour (2 856 km2) sise au Centre-du-Québec, des 22 933 hectares (ha) de tourbières identifiées par photo-interprétation en 1966, seulement 17 500 ha étaient toujours présents en 2010 (Avard, Larocque et al., 2013). Il s’agit donc d’une perte nette de 5 433 ha de tourbières, et à ce nombre s’ajoute 7 015 ha de tourbières toujours présents, mais ayant subi des perturbations limitées (canaux de drainage, chemins forestiers, etc.). La perte nette de tourbières est, quant à elle, principalement attribuable à la culture de canneberges qui représente, à elle seule, 4 033 ha des perturbations irréversibles. C’est donc près de 24 % des superficies occupées par les tourbières qui ont disparu de façon irréversible depuis 1966 et un peu plus de 30 % qui ont subi des perturbations limitées.
Or, les pressions sur les milieux humides demeurent un sujet d’actualité car le cadre règlementaire basé sur un processus d’autorisation n’offrait pas, jusqu’à tout récemment, une protection adéquate de ces écosystèmes. En 2012, un jugement de la cour supérieure dressait un nouvel obstacle contre la protection des milieux humides en invalidant une directive du gouvernement pour la compensation de la perte en milieux humides. Suite à ce jugement, le gouvernement a modifié temporairement sa loi, l’autorisant dorénavant à exiger des compensations pour la perte de milieux humides. Il s’est aussi engagé à adopter une loi d’ici 2015, stipulant qu’aucune perte nette supplémentaire ne serait autorisée au Québec.
Le projet de loi 71 a donc été déposé le 23 mai 2012. Des consultations auprès des principaux intervenants dans ce dossier ont permis de recueillir les préoccupations et suggestions concernant ce projet de loi. En tant qu’intervenant ciblé, le regroupement des organismes de bassins versants (ROBVQ) s’est impliqué activement dans le dossier par le dépôt d’un mémoire et la mise sur pied d’un comité de travail sur les milieux humides auquel le GROBEC participe. L'adoption de la nouvelle loi sur la conservation et l'utilisation durable des milieux humides au Québec est prévue pour le printemps 2015.
Photo : GROBEC.
8 septembre 2014 - Aménagement de la rivière Palmer, Secteur Saint-Pierre-de-Broughton - 15e et 16e rang
Un projet d’aménagement du bassin versant de la rivière Palmer, évalué à 150 000$, vient de se terminer à Saint–Pierre-de-Broughton, plus précisément dans le secteur des 15e et 16e rangs. Réalisé par le Groupe de concertation des bassins versants de la zone Bécancour (GROBEC), ce projet a pour objectif d’améliorer la qualité de l’habitat de l’omble de fontaine – ou truite mouchetée – une espèce indigène d’intérêt pour la pêche sportive.
Au final, ce sont six seuils, quatre déflecteurs doubles, trois déflecteurs simples qui sont aménagés dans les rivières Palmer et Perry, créant ainsi une alternance de rapides et de fosses. Les seuils fournissent autant de fosses de séjour pour les ombles de fontaine tandis que les déflecteurs doubles concentrent l’écoulement de l’eau et permettent de créer des fosses de moindre profondeur. Le déflecteur simple permet de freiner l’érosion et creuser une fosse stable et durable. À l’aval de ces aménagements, des groupements de blocs rocheux sont agencés afin de maximiser l’utilisation de l’espace et fournir des abris aux ombles de fontaine. L’ensemble de ces aménagements permet de réunir toutes les conditions nécessaires au cycle de vie de l’espèce, soit des zones de frayères, d’alimentation et des abris.
Ce projet fait suite au rapport Étude et aménagement du bassin versant de la rivière Palmer complété en février 2014 par le GROBEC. L’étude avait relevé la prédominance de l’omble de fontaine et la qualité générale des habitats dans plusieurs cours d’eau du bassin versant de la rivière Palmer. Le secteur de Saint-Pierre-de-Broughton, quoique dégradé, avait été choisi pour son fort potentiel de restauration et de mise en valeur. L’étude est disponible sur le site web du GROBEC :
Rapport de projet - Étude et aménagement du bassin versant de la rivière Palmer - 2014
Pour M. Gilles Brochu, président du GROBEC, « ce type d’intervention correspond parfaitement à la mission de l’organisme de bassin versant, qui est de mettre en place la gestion intégrée de l’eau sur le territoire des bassins versants de la zone Bécancour. Réaliser des aménagements durables pour l’habitat et la reproduction du poisson est une action identifiée dans le Plan directeur de l’eau. Le projet du bassin de la rivière Palmer est un bel exemple de concertation et de collaboration avec nos nombreux partenaires de différents horizons, et nous espérons que d’autres projets du genre se concrétiseront prochainement ».
« La Fondation est heureuse de contribuer à la réalisation du projet d’aménagements pour l'omble de fontaine de la rivière Palmer dans le cadre de son programme de mise en valeur de la biodiversité en milieu agricole », affirme M. André Martin, président-directeur général de la Fondation de la Faune du Québec. « Harmoniser l'activité agricole et l'amélioration des habitats fauniques est un objectif important de ce programme qui est soutenu par Syngenta et l'Union des producteurs agricoles du Québec. La clé du succès d'un tel projet passe par un engagement des agriculteurs concernés et un partenariat au sein de l'ensemble des intervenants régionaux. N'oublions jamais que la présence d'une faune diversifiée demeure un indicateur reconnu de tous de la qualité du milieu qui nous entoure », insiste M. Martin.
Le GROBEC tient à remercier les autres partenaires ayant rendu possible cette réalisation, soit : Pêches et Océans Canada via le Programme de partenariats relatifs à la conservation des pêches récréatives, le Groupement agro-forestier Lotbinière-Mégantic inc., Héritage faune, l’Association de chasse et pêche de Plessisville, le Regroupement des chasseurs et pêcheurs de la MRC des Appalaches, la municipalité de Saint-Pierre-de-Broughton, la MRC des Appalaches, la Caisse Desjardins de la Région de Thetford, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP), le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), le Syndicat de l’UPA des Appalaches, l’ingénieur Miroslav Chum ainsi que les quatre producteurs agricoles riverains.
Photos : GROBEC.
14 août 2014 - Bilan des activités de la technicienne actions lacs
Dans le cadre du Plan d’action régional pour contrer les cyanobactéries, une technicienne actions lacs – madame Annie Demers – fut embauchée cet été afin de réaliser plusieurs mandats selon différents axes d’intervention pour la valorisation des plans d’eau de la zone Bécancour.
D’abord, une compilation des données des fosses septiques sur le territoire de la paroisse de Plessisville a été complétée. L’inventaire de près de 1000 installations de fosses septiques visait à s’assurer de la conformité de celles-ci, et ainsi réduire les apports en phosphore en direction des rivières Bourbon et Noire.
Suite au travail de révégétalisation des bandes végétales riveraines effectué depuis 2009 au Lac Joseph, une évaluation de l’état actuel des plantations a été effectuée. Près de 30 riverains ont été visités, afin de dresser un bilan du taux de succès de la revégétalisation et de l’adaptation de certaines espèces choisies en milieu riverain. Un suivi semblable a été réalisé en milieu agricole à Plessisville suite à une plantation réalisée en 2012 sur la rivière Bourbon.
Par ailleurs, grâce au financement de l’Association des riveraines et riverains du lac Joseph (ARRLJ), un projet de caractérisation de l’état des bandes végétales riveraines et de l’érosion des principaux cours d’eau du bassin versant du ruisseau Golden a été complété en 2014.
Caractérisation des bandes végétales riveraines du ruisseau Golden et de ses tributaires - 2014
En ce qui a trait à la présence de fleurs d’eau, la surveillance a été assidue pour les cours d’eau du territoire d’intervention du GROBEC. Un constat de cyanobactéries sur la rivière Bourbon a été signalé au Ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.
Une section de la rivière Bécancour en amont de l’Étang Stater ainsi que le ruisseau Chainey ont fait l’objet d’une caractérisation au cours de l’été. Les bandes végétales riveraines ont été observées selon leur composition et leur largeur, ainsi que les sites d’érosion en rive du cours d’eau. Une cartographie et un rapport synthèse de ces deux cours d’eau à l’étude ont été produits pour les intervenants concernées.
Enfin, quelques rencontres de sensibilisation et d’échange d’expertise auprès de riverains, une évaluation du Lac-à-la-Truite de Sainte-Anne-du-Sault, et l’échantillonnage de la rivière Palmer pour le Réseau-rivières ont eu lieu cet été. Finalement, un guide d’outils pour de bonnes actions en milieu riverain a été conçu et donné à l’Association du Lac de l’Est.
Projet de caractérisation du ruisseau Chainey - 2014
Photo : GROBEC.
6 août 2014 - « Soyons fiers de notre eau! » à Thetford Mines
Les OBV du Québec ont maintenant une chaîne YouTube! Cette chaîne, administrée par le ROBVQ, présentera des vidéos concernant les activités des OBV, les positions prises par le ROBVQ et ses membres sur différents sujets d’actualité, ainsi que les capsules réalisées dans le cadre du projet Acteurs locaux EAU boulot!. Vous pourrez également y découvrir les vidéos traitant de l’eau que nous apprécions. Plusieurs d’entre elles ont été réalisées par les OBV eux-mêmes ou parlent d’eux.
Le GROBEC a d'ailleurs participé à la réalisation d'une vidéo portant sur la campagne « Soyons fiers de notre eau! » où Thetford Mines valorise sa nouvelle source d'eau potable.
Voir la vidéo « Soyons fiers de notre eau! » à Thetford Mines
25 juin 2014 - Les citoyens de la Chaudière-Appalaches invités à s'exprimer sur l'eau souterraine
Dans le cadre du Projet d’acquisition de connaissances sur les eaux souterraines (PACES) en Chaudière-Appalaches, les citoyens de la région sont invités à compléter un questionnaire sur leurs préoccupations au sujet de la quantité et de la qualité de l’eau souterraine.
Une vaste étude visant à dresser un portrait de l’eau souterraine en Chaudière-Appalaches est en cours de préparation et sera rendue disponible en 2015. Puisque l’eau souterraine alimente en eau potable environ 50 % de la population de la région (comparativement à 20 % - 25 % pour l’ensemble du Québec), il est souhaitable de connaître les perceptions de la population par rapport à cette précieuse ressource.
Le sondage est disponible sur la page Web du PACES en Chaudière-Appalaches (www.obv-ca.org/paces), où d’autres informations pertinentes sur le projet sont présentées.
Le bilan des préoccupations citoyennes et des problématiques connues relatives à l’eau souterraine servira de base pour l’élaboration de priorités régionales. Ces dernières orienteront la gestion de la ressource en vue d’en favoriser un approvisionnement durable.
Le projet est mis en œuvre par l’Institut national de la recherche scientifique – Centre Eau Terre Environnement (INRS-ETE) et les organismes de bassins versants (OBV) de la région de la Chaudière-Appalaches grâce au soutien financier du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, de la Conférence régionale des élu(e)s (CRÉ) de la Chaudière-Appalaches et de l’Institut de recherche et de développement en agroenvironnement. Les partenaires régionaux sont, en plus de la CRÉ et des OBV, huit MRC, la Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches et le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec.
5 juin 2014 - Assemblée générale annuelle du GROBEC
L'Assemblée générale annuelle du GROBEC se tiendra le jeudi 5 juin à 19 h 00 au Centre multifonctionnel Promutuel de Saint-Pierre-Baptiste (549, route de l'Église, G0P 1K0).
Seuls les membres en règle du GROBEC ont un droit de vote à l’assemblée générale annuelle de l’organisation. Pour adhérer comme membre du GROBEC et ainsi participer activement à cette assemblée, le groupe ou l’individu doivent avoir payé la cotisation 2014-2015 d’ici le 5 juin 2014 à 16 h 00.
Veuillez confirmer votre présence avant le 4 juin 2014 à Chantal Doyon au 980-8038 poste 201 ou chantal.doyon@grobec.org.
Formulaire d'adhésion 2014-2015
22 avril 2014 - Mortalité importante de poissons dans deux plans d’eaux de la zone Bécancour
En avril dernier, environ mille poissons de différentes espèces ont été retrouvés sans vie dans l’Étang Stater, un élargissement de la rivière Bécancour situé dans la municipalité d’Irlande. Le même phénomène a également été observé au Lac à la Truite dans la municipalité de Sainte-Anne-du-Sault.
La mortalité serait attribuable à un phénomène assez courant de manque d’oxygène (anoxie) hivernal (winter kill en anglais). Puisque l’hiver a été particulièrement rigoureux, le couvert de glace est demeuré plus longtemps qu’à l’habitude. Survenant généralement en février, le plus bas niveau d’eau (étiage) hivernal a été enregistré en mars cette année.
L’Étang Stater et le Lac à la Truite sont tous deux peu profonds et avec un faible renouvellement d’eau. L’oxygène consommé par les poissons et les organismes vivants, ainsi que par la décomposition des végétaux, est venu à manquer, entraînant l’agonie puis la mort de plusieurs poissons. L'eutrophisation favorise ce phénomène.
Photo : Benoît Lemay.
1 avril 2014 - Étude et aménagement du bassin versant de la rivière Palmer
La rivière Palmer est le plus important tributaire de la rivière Bécancour et son bassin versant constitue la partie la plus à l’est de l’amont de la zone Bécancour. Le bassin versant de la rivière Palmer démontre un très bon potentiel d’habitat pour le salmonidé. Les informations récoltées dans le projet révèlent une forte prédominance de l’omble de fontaine dans le bassin versant, particulièrement à l’amont et dans les tributaires. Cependant, dans les sections mitoyennes et aval, l’habitat est de moindre qualité. Le rapport identifie ainsi 4 secteurs à aménager pour améliorer l’habitat de l’omble de fontaine ou mettre en valeur la pêche de cette espèce.
Rapport de projet - Étude et aménagement du bassin versant de la rivière Palmer - 2014
Photo : GROBEC.
31 mars 2014 - Projet de conservation volontaire de milieux sensibles dans le sous-bassin versant de la rivière Noire
Depuis 2012, l’Agence forestière des Bois-Francs (AFBF) a mené un vaste projet de conservation volontaire de milieux sensibles dans le sous-bassin versant de la rivière Noire dans la MRC de L’Érable. Au total, 30 propriétaires de vieilles forêts et de milieux humides ont été sensibilisés à l’importance de conserver ces milieux sensibles. Il s’agit de 19 vieilles forêts qui couvrent une superficie de plus de 200 hectares et de 4 milieux humides d’une superficie de près de 75 hectares.
Les vieilles forêts sont en constante diminution dans la région. On estime qu’elles couvrent environ 5% du territoire du Centre-du-Québec. C’est pourquoi l’AFBF s’est donné comme mission de sensibiliser les propriétaires de ces forêts. Pour l’occasion, les propriétaires ont reçu une brochure explicative sur les vieilles forêts ainsi qu’une fiche descriptive de leur forêt. Cette brochure insiste sur l’importance de conserver du bois mort en forêt. Cet élément essentiel des vieilles forêts est une richesse insoupçonnée pour la faune offrant une source de nourriture, un lieu de reproduction ou un abri contre les prédateurs. La brochure propose également des recommandations d’aménagement pour concilier l’aménagement et la préservation de leur forêt. Quant aux propriétaires de milieux humides, ils ont reçu un cahier du propriétaire qui explique l’importance de leur milieu. À la fin du projet, 20 propriétaires se sont engagés moralement à protéger leur milieu. Heureuse de son expérience, l’AFBF compte continuer ses efforts de sensibilisation auprès des propriétaires de la région au cours des prochaines années.
Parallèlement, le projet a également permis d’aménager 30 hectares de forêt dans le ravage de cerf de Virginie de la rivière à la Barbue, situé à Notre-Dame de Lourdes et dans la Paroisse de Plessisville. Les travaux sylvicoles se sont déroulés sur les terres publiques et ont été réalisés par la MRC de L’Érable. Ces aménagements permettent d’améliorer l’habitat du cerf en créant de la nourriture et en conservant un couvert d’abri adéquat pour l’hiver.
Ce projet s’intègre dans le projet d’aménagement intégré du sous-bassin versant de la rivière Noire. Mis en place en 2010, il vise à favoriser l’implantation à l’échelle du sous-bassin versant d’une approche globale d’aménagement intégré des ressources (forêt, faune, eau, etc.) qui facilitera le développement durable de la forêt privée. Depuis 2010, un peu plus de 700 000$ ont été investis sur ce territoire. Ces investissements ont permis de réaliser entre autres des études sur le ravage de cerf ainsi que sur l’habitat du poisson, un projet de compensation dans l’habitat du poisson ainsi que des travaux sylvicoles dont certains avec mesures d’atténuation pour la faune. Pour en connaître davantage sur le projet, visitez la page Web du Projet d'aménagement intégré du sous-bassin versant de la rivière Noire .
Ce projet a été réalisé grâce à la participation financière d’Environnement Canada via le Programme de financement communautaire ÉcoAction, de la Commission régionale sur les ressources naturelles et le territoire (CRRNT) du Centre-du-Québec grâce au Programme d’approche intégrée régionalisée (PAIR), du Ministère des Ressources naturelles, de la Fondation de la faune du Québec et de la MRC de L’Érable.
Source : AFBF. Photo : Audrey Lachance, Bureau d'écologie appliquée.
26 mars 2014 - Journée d'information sur l'eau : des solutions éprouvées pour les municipalités
Les organismes de bassins versants (OBV) du Centre-du-Québec (COPERNIC, GROBEC et COGESAF) et le Conseil régional de l'environnement du Centre-du-Québec (CRECQ) organisent une Journée d'information sur l'eau qui a lieu le mercredi 26 mars 2014 à la Place 4213 de Victoriaville.
L’objectif de cette journée de conférences est d’informer et d’outiller le monde municipal sur les nouvelles initiatives de gestion de l’eau qui ont cours présentement au Centre-du-Québec et ailleurs dans la province, et qui ont des retombées appréciables d’un point de vue économique, environnemental et social.
La Journée d’information sur l’eau s’adresse aux élus (maires, conseillers, préfets), aux gestionnaires municipaux (directeurs généraux, aménagistes, urbanistes, etc.), aux intervenants de première ligne (inspecteurs, techniciens en environnement, gestionnaires des cours d’eau), aux entrepreneurs, aux clubs-conseils en agroenvironnement et aux autres acteurs qui ont un rapport avec l’eau et sa bonne gestion.
Présentations des conférenciers
- Plan d'action régional pour contrer les cyanobactéries : 6 ans de mobilisation et d'action
- Les pouvoirs municipaux en matière de protection de l'eau
- La migration de cyanotoxines et de contaminants d'intérêts émergents dans les sources d'eau potable souterraines
- Un réseau de sentinelles pour avoir à l'œil la qualité de l'eau de nos lacs
- Réalisations du PDE du bassin versant de la rivière Magog
- La restauration du seuil naturel du lac Joseph en août 2013 : mobilisation, détermination et implication
- Deux grands pas pour un avenir durable : la bande végétale riveraine et l'assainissement des eaux usées
- Gestion des eaux de ruissellement en milieu urbain : une vitrine de démonstration
Photo : COPERNIC.