Projets réalisés en 2018
- Tournoi familial de pêche sur glace Pronature Sports
- Journée d'information sur l'eau
- Étude de reconstitution paléolimnologique de l’évolution des lacs du bassin versant de la rivière Bécancour
- Étude et caractérisation du bassin versant de la rivière au Pin
- Rencontre de la Table de concertation pour l'eau de la Haute-Bécancour
- Offensive régionale de lutte à la berce du Caucase en Chaudière-Appalaches
- Suivi de l’utilisation des nouveaux habitats par la perchaude et aménagements futurs
- Étude et aménagement du bassin versant de la Petite rivière du Chêne
- Évaluation du myriophylle à épi au lac Rose
- Bilan estival du technicien actions lacs
- Suivi de la performance des ouvrages d'assainissement des eaux usées de la zone Bécancour
- Aménagement d'habitat de la perchaude dans le secteur du Parc industriel et portuaire de Bécancour
Tournoi familial de pêche sur glace Pronature Sports

Le GROBEC et ses partenaires ont accueilli un nombre record de participants lors de la troisième édition du Tournoi familial de pêche sur glace Pronature Sports qui a eu lieu samedi le 24 février aux abords du Manoir du Lac William à Saint-Ferdinand. Près de 300 personnes, dont plus de la moitié étaient des enfants, se sont laissé tenter par cette activité de plein air dont l’objectif est de former une relève aux rudiments de la pêche blanche tout en encourageant la remise à l’eau des poissons.
À défaut d’une pêche miraculeuse - les poissons ayant été plus discrets qu’à l’habitude - les petits et les grands ont profité du site enchanteur et de la météo clémente pour s’amuser en famille et faire le plein de cadeaux. Pour l’occasion, les équipes composées minimalement d’un adulte et d’un enfant recevaient un kit de pêche d’une valeur de 45 $. Plus de 1 800 $ de prix étaient remis aux participants dans le cadre d’un tournoi photographique où chaque équipe devait fournir des preuves de leurs captures en échange d’une participation à un tirage. Une perceuse Rapala d’une valeur de 600 $, ainsi qu’un forfait escapade familiale, gracieuseté du Manoir du Lac William, étaient également offerts en prix de présence.
« C’est un honneur pour Pronature Sports de Plessisville de commanditer une activité qui vise la famille au grand complet, autant les adultes que les enfants », a fait savoir le propriétaire M. Gilles Bellemare. « Durant toute la journée, on ne voyait que les sourires sur les visages des personnes présentes. Les enfants étaient émerveillés lorsqu’ils réussissaient à attraper un poisson avec leur ligne. Pour moi, cela faisait ma journée de les voir si heureux. Je voudrais remercier tous les participants, les bénévoles ainsi que les nombreux commanditaires sans qui cet évènement n’aurait pas lieu. Milles mercis à tous et à l’an prochain pour une quatrième édition », ajoute M. Bellemare.
« Comme vous le savez, le Manoir du lac William encourage et soutient plusieurs organismes de la région et cela dans plusieurs causes. Depuis trois ans, nous sommes fier de soutenir le GROBEC dans la réalisation du tournoi de pêche sur glace pour la relève », affirme pour sa part le copropriétaire M. Franco Lessard. « Nos jeunes ont la chance d’avoir un milieu de vie convoité par les grands centres. Cette activité tenue sur le lac William démontre à nos jeunes l’importance de protéger ces joyaux que sont nos lacs, comme les lacs Joseph, William et à la Truite. J’encourage la population à soutenir le GROBEC qui a comme mandat la protection du bassin versant de la rivière Bécancour. Grâce à eux et à d’autres organismes comme l’association de protection du lac à la truite, nous pourrons ensemble protéger et améliorer nos cours d’eau qui, croyez-moi, font l’envie de plusieurs citadins. Encore félicitations pour cette belle réussite et l’équipe du Manoir vous dit à l’an prochain », de conclure M. Lessard.
Pour Angély Bibeau, 6 ans, il s'agissait de sa première expérience de pêche sur glace. Elle dit avoir aimé se promener en véhicule ARGO pour se rendre sur le site. Son équipe a attrapé un brochet et elle a insisté pour le prendre. « C'était vraiment le fun quand j'ai pris le poisson dans mes bras et qu'il a gigoté ». Elle ajoute aussi : « C'était vraiment le fun de jouer avec des amis ». En effet elle s'est beaucoup amusée avec d'autres enfants présents sur le site de pêche. Elle a beaucoup aimé jouer dans la salle du manoir avec les autres enfants et prendre un chocolat chaud ainsi qu’une collation. « C'était vraiment le fun de jouer dans la salle et de manger des carottes. Et les tirages aussi ».
Le GROBEC remercie tous les partenaires qui ont fait de cette activité un succès, soit Pronature Sports de Plessisville, le Manoir du Lac William, Les tout-terrains Argo PG, Rapala, la municipalité de Saint-Ferdinand, l’Association de chasse et pêche de Plessisville, l’Association du lac William, la Société coopérative agricole de Princeville (Home Hardware) et le député d’Arthabaska M. Éric Lefebvre. Ce projet a bénéficié d’un soutien financier du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, rendu possible grâce aux revenus issus de la vente des permis de chasse, de pêche et de piégeage au Québec.
Album photo du Tournoi familial de pêche sur glace Pronature Sports
Publicité du Tournoi familial de pêche sur glace Pronature Sports
Photo : GROBEC.
Journée d'information sur l'eau

Le 21 mars 2018 se tenait la huitième édition de la Journée d’information sur l’eau ayant pour thème « Prochains défis municipaux en gestion de l’eau : Des outils pour s’adapter et se développer ». Plus de 130 acteurs provenant en majorité du secteur municipal, mais également des secteurs agricole, forestier et des associations riveraines ont participé à l’événement.
Les défis de gestion de l’eau sont nombreux et le milieu municipal est appelé à changer ses pratiques afin de s’adapter au nouveau contexte climatique. L’objectif de la journée de conférences était d’informer et d’outiller les acteurs clés de la gestion du territoire sur les défis à venir ainsi que sur les solutions concrètes qui s’offrent à eux.
Une douzaine de conférenciers et conférencières sont venus présenter un portrait des défis actuels, mais surtout, des projets novateurs permettant de s’adapter au climat changeant. Les participants ont pu constater les défis de la gestion de l’eau et les solutions possibles au niveau des infrastructures municipales, de la gestion des eaux de pluie, des pratiques agricoles ou de l’aménagement du territoire.
Cette activité est organisée par quatre organismes de bassin versant du Centre-du-Québec, soit ceux des rivières Yamaska (OBV Yamaska), Saint-François (COGESAF), Nicolet (COPERNIC) et Bécancour (GROBEC), ainsi que par le Conseil régional de l’environnement (CRECQ). Les organisateurs ont pu compter sur la participation financière de plusieurs organisations dont, JFSA (partenaire OR) ainsi que LCL Environnement, Les services EXP inc. et Aiglon Indigo (partenaires ARGENT).
Photo : COGESAF.
Étude de reconstitution paléolimnologique de l’évolution des lacs du bassin versant de la rivière Bécancour

Le GROBEC, appuyé par l'Association de protection du lac à la Truite d'Irlande (APLTI), l'Association du lac William (ALW), l'Association des riveraines et riverains du lac Joseph (ARRLJ), les municipalités de Thetford Mines, Irlande, Saint-Ferdinand, Saint-Pierre-Baptiste, Inverness ainsi que les MRC des Appalaches et de L’Érable, s'associe à l'Université Laval afin de lancer une étude de reconstitution paléolimnologique de l’évolution des lacs du bassin versant de la rivière Bécancour.
À l’origine de ce projet, un constat : l’état de santé des lacs de la rivière Bécancour est préoccupant. Les lacs à la Truite et William en plus de l’étang Stater sont notamment aux prises avec une problématique d'ensablement. Ces trois plans d’eau, en plus des lacs Joseph et Bécancour, sont également à un niveau avancé d'eutrophisation, c’est-à-dire de vieillissement. L'apparition récurrente de cyanobactéries (ou algues bleu-vert) à la surface des lacs William et Joseph, et dans une moindre mesure le lac Bécancour, témoigne d'ailleurs de cette problématique.
Une condition produisant de nombreux effets collatéraux
Les municipalités sont directement touchées par la condition précaire des lacs, laquelle impacte les activités socio-économiques et réduit le potentiel touristique de la région entière. En effet, le mauvais état de santé des lacs du bassin versant de la rivière Bécancour nuit à l’approvisionnement en eau potable, aux activités de baignade, de pêche, de camping, à la pratique de loisirs nautiques, en plus de diminuer la valeur immobilière des propriétés situées en bordure des lacs.
La mauvaise qualité de l'eau du bassin versant de la rivière Bécancour et la situation préoccupante des lacs Bécancour, à la Truite, William et Joseph ont été démontrées à plusieurs reprises dans des rapports publiés au cours des quarante dernières années et différents éléments ont été mis en cause. Cependant, le manque de connaissances détaillées concernant l'état naturel des lacs et leur évolution depuis l'établissement des populations humaines dans la région jusqu'à aujourd'hui empêche l'identification certaine des évènements qui ont pu contribuer dans le passé à leur dégradation et limite considérablement les efforts de préservation et de rétablissement.
L'étude utilisera une approche paléolimnologique basée sur l'étude des caractéristiques des couches de sédiments déposées au fond des lacs au fil du temps. Des analyses granulométriques, géochimiques et diatomifères (micro-algues), accompagnées de datations radiométriques, permettront de détecter des changements historiques quant à la provenance et du taux d'accumulation des sédiments, de fournir des indications détaillées concernant l'évolution de l'état trophique des lacs et d'associer ces modifications à des évènements passés survenus dans le bassin versant.
Il sera ainsi possible de caractériser l'état naturel des lacs, de déterminer si leur capacité de support a été franchie et d'identifier avec certitude les causes précises de l'ensablement et de l'eutrophisation. En plus des lacs Bécancour, à la Truite, William et Joseph, l'évolution de l'étang Stater sera également étudiée afin d'obtenir un portrait global et comparatif des changements survenus dans le bassin de la rivière Bécancour.
Des retombées environnementales importantes pour la région
Le projet, qui s’échelonnera sur une période de quatre ans, est doté d’un budget de 312 000 $ et sera principalement réalisé par M. Olivier Jacques, étudiant au doctorat en sciences géographiques. L'étudiant sera dirigé par Dr. Reinhard Pienitz, professeur titulaire au Département de géographie de l'Université Laval.
Les résultats de cette étude auront des retombées importantes pour la gestion future des lacs du bassin versant de la rivière Bécancour et pourront contribuer à l’amélioration environnementale de la région.
Photo : GROBEC.
Étude et caractérisation du bassin versant de la rivière au Pin

Le GROBEC a complété un projet d’étude et de caractérisation du bassin versant de la rivière au Pin, avec une attention particulière à son principal tributaire, la rivière Blanche.
Plus spécifiquement, un portrait précis de l'omble de fontaine - ou truite mouchetée - et de ses habitats a été réalisé et permet de cibler des sites potentiels d'aménagement et de mise en valeur pour l'espèce.
Les résultats de l’étude démontrent que l’omble de fontaine est présent dans 24 des 27 cours d’eaux pêchés. On y retrouve l’espèce dans une proportion de 35,5 individus par 100 m2 pour le bassin versant de la rivière Blanche, et de 42,7 individus par 100 m2 pour le bassin versant de la rivière au Pin. Les faciès d’écoulement de la rivière au Pin changent considérablement de l’amont vers l’aval. Six des stations échantillonnées avaient le ratio optimal de rapide et de fosse pour l’habitat de l’omble de fontaine. Au niveau de la granulométrie, les rivières Blanche et au Pin étaient principalement composées de gravier et de cailloux. Un total de 40,1 km linéaires de cours d’eau avec des bandes riveraines absentes ou déficientes a été répertorié dans le bassin versant, principalement dans les secteurs agricoles.
En regard des résultats de cette étude, 14 secteurs du bassin versant de la rivière au Pin ont été identifiés pour y réaliser des aménagements. Certains aménagements visent la mise en valeur du bassin versant au moyen de parcours de pêche, tandis que les autres ont pour but d’augmenter la reproduction de l’omble de fontaine.
Le bassin versant de la rivière au Pin, d’une superficie de 167 km², est situé en amont du bassin hydrographique de la rivière Bécancour. La rivière au Pin prend sa source dans le lac Sunday, situé dans la municipalité de Saints-Martyrs-Canadiens, et parcourt près de 24,6 km avant de terminer sa course dans la rivière Bécancour au niveau de la municipalité d’Irlande. Les lacs Breeches, de l’Est et Morin se trouvent aussi dans ce bassin versant, de même que plusieurs milieux humides à grande valeur écologique.
Étude et caractérisation du bassin versant de la rivière au Pin - 2018
Ce projet est rendu possible grâce à l’appui financier et technique de la Fondation de la Faune du Québec, Héritage Faune, les municipalités de Saint-Julien, Saint-Jacques-le-Majeur-de-Wolfestown et d’Irlande, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, le Regroupement des chasseurs et pêcheurs des Appalaches, l’Agence régionale de mise en valeur des forêts privées de la Chaudière, le Sentier pédestre des 3 monts et la MRC des Appalaches en vertu de son programme de subvention - Amélioration des cours d’eau 2017.
Photo : GROBEC.
Rencontre de la Table de concertation pour l'eau de la Haute-Bécancour

Des représentants politiques et techniques d’organisations impliquées dans la gestion de l’eau ont été invités par le GROBEC à participer à une table de concertation pour le secteur de la Haute-Bécancour qui s’est tenue le 27 mars 2018 à Thetford Mines.
Les objectifs de cette table étaient de rassembler les acteurs de la Haute-Bécancour autour des dossiers prioritaires liés à l’eau, de les informer et de les documenter sur les problèmes et défis hydriques de la Haute-Bécancour et de concerter les organismes du milieu pour la mise en œuvre des actions issues du Plan directeur de l’eau (PDE).
Monsieur Daniel Cyr, ingénieur responsable du volet génie et environnement à la Ville de Thetford Mines, est venu présenter l’état d’avancement de la Mise aux normes des ouvrages d’assainissement de la Ville de Thetford Mines.
Mise aux normes des ouvrages d'assainissement de la Ville de Thetford Mines
Dans un second temps, Monsieur Jonathan Daigle, chargé de projet terrain et cartographie au GROBEC, a fait une présentation du rapport de Caractérisation de l’état des bandes végétales riveraines et de l’érosion du secteur urbain et minier de la Ville de Thetford Mines.
Une période de discussions et d’échanges sur les deux dossiers a suivi durant la rencontre.
Photo : GROBEC.
Offensive régionale de lutte à la berce du Caucase en Chaudière-Appalaches

Les résultats de la première année d’opération du projet Offensive régionale de lutte à la berce du Caucase en Chaudière-Appalaches ont démontré toute la pertinence de celui-ci. En plus des colonies déjà recensées au fil des ans, c’est plus de 70 autres qui ont été répertoriées dans la région de la Chaudière-Appalaches grâce au système de signalement par lequel les citoyens et les intervenants municipaux peuvent transmettre leur signalement de colonies de berce du Caucase.
Géré conjointement par les neuf organismes de bassins versants (OBV) de la Chaudière-Appalaches, le projet a été réalisé par le Coordonnateur régional. Sous l’égide de ce coordonnateur, des équipes locales d’intervention ont été formées afin de mieux répondre aux besoins de la communauté. C’est ainsi que tout au long de la période estivale, neuf équipes se sont déployées sur l’ensemble du territoire afin d’éradiquer la berce du Caucase.
Dès les premières poussées de croissance de la plante au début juin, les équipes d’intervention locales étaient à l’œuvre pour valider les signalements reçu, sensibiliser la population et les intervenants municipaux aux dangers que peut représenter la berce du Caucase pour la santé humaine et la biodiversité et procéder à l’éradication de cette espèce envahissante nuisible. Dans la majorité des cas, les plants ont été retirés manuellement, mais les équipes locales eurent parfois à recourir à la lutte chimique dans les cas les plus sévères.
L’élimination prioritaire de plants matures aura su venir à bout de bien des colonies en évitant la propagation des semences de berce du Caucase. Grâce à la coordination régionale dans ce projet de lutte à la berce du Caucase, des dizaines de milliers de plants ont été éliminés aux quatre coins de la Chaudière-Appalaches, dont tous les plants matures déjà connus des autorités locales. En effet, une lutte était déjà entamée depuis plusieurs années dans les secteurs du Ruisseau Fourchette et de la rivière Boyer.
Le succès de cette lutte repose sur la participation de chacun qui peut signaler, par l’entremise du formulaire de signalement au bas de la page Berce du Caucase sur le site de la ville de Lévis ou en contactant sa municipalité ou l’OBV de sa région, un plant ou une colonie de berce du Caucase. En 2018, ce sont plusieurs citoyens, producteurs agricoles et autres intervenants actifs sur le terrain qui ont contribué à lutter efficacement contre cet envahisseur ! Nous comptons sur votre collaboration pour réussir à la contrôler.
L’Offensive régionale de lutte à la berce du Caucase en Chaudière-Appalaches est financée à hauteur de 969 000$ sur trois ans (2018-2021) par le Fonds d’appui au rayonnement des régions (FARR). Le projet est une initiative du Regroupement des organismes de bassins versants de la Chaudière-Appalaches (obv-ca.org) et est coordonné par le Comité de bassin de la rivière Chaudière (COBARIC).
Signaler la berce du Caucase par :
- Le formulaire de signalement en ligne : bercecaucase.com/signalement
- L’application pour cellulaire ou tablette Ubiquit’eau : https://play.google.com/store/apps/details?id=ca.qc.obvd.ubiquiteau&hl=fr
- Téléphone au (819) 980-8038 au (581) 224-6671
Informations sur la berce :
Photo : GROBEC.
Suivi de l’utilisation des nouveaux habitats par la perchaude et aménagements futurs

Tout porte à croire que les perchaudes répondent positivement aux nouveaux habitats aménagés par le GROBEC dans la rivière Bécancour. En effet, un suivi printanier des aménagements durant la période de reproduction de l’espèce a permis d’apercevoir des œufs de perchaude accrochés au substrat artificiel installé au préalable dans un tronçon de la rivière Bécancour à Wôlinak, en amont d’un ponceau remplacé. Ce substrat, nommé Reel Weeds, est une plante en plastique qui imite l’apparence des plantes aquatiques. Le fait d’y voir des œufs accrochés démontre l’efficacité des seuils dans ce secteur.
De plus, les bassins semblent retenir une quantité d’eau acceptable, ce qui permet à la perchaude de frayer et y pondre ces œufs, en plus d’offrir un milieu viable lorsque les œufs deviendront des alevins. Par ailleurs, plusieurs œufs ont été observés aussi sur la végétation naturelle de tributaires de la rivière Bécancour, ce qui démontre que l’environnement est favorable à la ponte. Un suivi des aménagements est prévu pour les prochaines années et d’autres sont à prévoir dans le lac Saint-Paul, la rivière Marguerite et le parc industriel de Bécancour.
Photo : GROBEC.
30 août 2018 - Étude et aménagement du bassin versant de la Petite rivière du Chêne

Le GROBEC procèdera cette année à une étude visant la caractérisation du poisson et de ses habitats dans le bassin versant de la Petite rivière du Chêne. Les données recueillies permettront ensuite de préparer d’éventuels projets d’aménagement d’habitats pour les poissons (omble de fontaine, achigan ou doré) et de mise en valeur pour la pêche sportive.
D’une superficie de 458 km², le bassin versant de la Petite rivière du Chêne est situé au nord-est de la zone Bécancour. La rivière se jette directement dans le fleuve Saint-Laurent à la hauteur de Deschaillons-sur-Saint-Laurent.
Plus spécifiquement, le GROBEC caractérisera les principaux cours d’eau du bassin versant, soit la Petite rivière du Chêne, la rivière aux Ormes, la rivière Creuse, le ruisseau de l’Espérance et le ruisseau Castor. Plusieurs aspects des cours d’eau et de l’habitat du poisson seront évalués, soit :
- L’état des bandes végétales riveraines de ces cours d’eau
- La présence de foyers d’érosion et d’obstacles à la libre circulation du poisson
- Les faciès d’écoulement et la granulométrie retrouvés
- Les propriétés physico-chimiques de l’eau
- La profondeur des cours d’eau
L’équipe du GROBEC, avec le support du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, mènera également des pêches scientifiques sur plusieurs stations réparties dans le bassin versant. Ces pêches serviront à mettre à jour les connaissances sur la diversité des espèces de poissons retrouvées, leur abondance dans les cours d’eau, ainsi que la répartition spécifique des espèces d’intérêt pour la pêche sportive.
L’analyse de l’ensemble des données recueillies permettra de produire un plan de mise en valeur pour l’ensemble des cours d’eau de la zone d’étude. Le plan de mise en valeur présentera des propositions détaillées d’aménagements fauniques pour augmenter la productivité du cours d’eau tout en bonifiant l’offre et l’accès à la pêche.
Ce projet est rendu possible grâce à l’appui financier et technique des partenaires suivants : la Fondation de la faune du Québec, Héritage Faune, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, les MRC de Bécancour, Lotbinière et L’Érable, les municipalités de Deschaillons-sur-Saint-Laurent, Fortierville, Sainte-Sophie-de-Lévrard, Manseau et Parisville, ainsi que le Conseil régional de l’environnement du Centre-du-Québec.
Photo : GROBEC.
Évaluation du myriophylle à épi au lac Rose

Encore cette année, le Comité environnemental du lac Rose a mandaté le GROBEC afin de poursuivre la caractérisation du myriophylle à épi et de consigner les résultats dans un rapport que vous trouverez ci-dessous :
Évaluation du myriophylle à épi - Lac Rose, Sainte-Marie-de-Blandford - 2018
Photo : GROBEC.
Bilan estival du technicien actions lacs

Cet été encore, le GROBEC a fait appel aux services d’un étudiant afin de combler le poste de technicien actions lacs. C’est à Céderrick Demers que fut remis le mandat d’offrir un soutien aux associations riveraines et aux municipalités et de contribuer à l’avancement des projets en cours du GROBEC.
Dans un premier temps, notre technicien actions lacs a participé à la caractérisation des herbiers aquatiques des lacs Rose, William et Breeches. Ces visites ont permis, entre autres, de localiser les concentrations de myriophylle à épi dans ces plans d’eau. Céderrick a également caractérisé, sous la supervision de d’un chargé de projet du GROBEC, un milieu humide riverain du lac Joseph.
Évaluation du myriophylle à épi - Lac Rose, Sainte-Marie-de-Blandford - 2018
Le technicien actions lacs a également appuyé les associations de riverains de plusieurs autres façons. Il a collaboré à l’élaboration d’un plan de végétalisation des bandes riveraines du lac Rose. Il a également rencontré les membres de plusieurs associations afin de leur présenter des informations relatives aux espèces exotiques envahissantes et à participer à la sensibilisation des riverains des lacs Bécancour, William, Breeches et Fortier face à cette problématique.
En plus de ses mandats officiels, M. Demers a prêté mains fortes à ses collègues dans plusieurs dossiers du GROBEC, notamment pour l’inspection des fosses septiques des résidences isolées pour les municipalités de Lyster et Deschaillons-sur-Saint-Laurent, ainsi que pour l’arrachage de berce du Caucase en Chaudière-Appalaches. Il a de plus participé à une pêche électrique dans le cadre du projet d’étude et d’aménagement du bassin versant de la Petite rivière du Chêne.
Bref, notre employé étudiant Céderrick Demers n’a pas chômé cet été et son travail fut apport grandement apprécié pour le GROBEC et les riverains de la zone Bécancour. Bonne continuité Céderrick!
Photo : GROBEC.
Aménagement d'habitat de la perchaude dans le secteur du Parc industriel et portuaire de Bécancour

La Société du parc industriel et portuaire de Bécancour (SPIPB) a été un partenaire important du projet de Caractérisation et aménagement d’habitats pour la perchaude dans le secteur Fleuve de la zone Bécancour développé par l’organisme de bassin GROBEC. L’appui de la SPIPB au projet aura permis de caractériser et modéliser les habitats de la perchaude, mais aussi de créer et consolider des habitats dans le secteur Fleuve de la zone Bécancour.
À court terme et faisant suite au plan d’action, deux sites à aménager ont été ciblés pour améliorer l’habitat de la perchaude sur le territoire de la SPIPB. À l’automne 2018, un aménagement a été réalisé entre la rue Pierre-Thibault et le fleuve Saint-Laurent, près du cours d’eau Zéphirin-Deshaies. Les travaux réalisés ont permis la création d’un habitat préférentiel de reproduction de la perchaude d’une superficie de 2 225 m2. De plus, les aménagements réalisés permettent de maintenir une connectivité d’habitat pour la perchaude avec le réseau hydrographique, assurant ainsi la dévalaison du poisson. Aussi, ce milieu créé offrira un habitat propice à de nombreuses autres espèces animales en plus de maintenir la biodiversité locale.
La réalisation d’autres aménagements est aussi prévue prochainement dans des cours d’eau sans nom et consiste à retirer des bouchons de sédiments. D’autres sites potentiels d’aménagements sont aussi étudiés et pourraient éventuellement être réalisés dans le secteur.
Le territoire de Société du parc industriel et portuaire de Bécancour renferme plusieurs milieux naturels d’intérêts incluant de nombreux cours d’eau et milieux humides. La conservation et la mise en valeur de ces milieux naturels peuvent être compatibles avec l’utilisation industrielle du territoire, et la réussite de leur arrimage démontre un véritable développement durable.
Les projets réalisés et à venir font partie des projets de compensation de l’habitat du poisson recommandés dans le cadre du développement des projets industriels, dont l’usine intégrée de production d’urée et de méthanol Projetbecancour.ag (anciennement IFFCO).
Photo : GROBEC.
Suivi de la performance des ouvrages d'assainissement des eaux usées de la zone Bécancour

Afin de suivre l’état de la qualité de l’eau des cours d’eau de la zone Bécancour et d’accompagner les municipalités dans la gestion des eaux usées, le GROBEC a mandaté la Fondation Rivières afin d’étudier la récente performance des ouvrages municipaux d’assainissement des eaux usées (OMAE) de son territoire.
Dans un premier temps, le GROBEC souhaite obtenir un portrait, pour chaque municipalité, de l’état actuel des ouvrages de traitement des eaux usées ainsi que des surverses, des progrès récents en termes d’aménagement du réseau et de traitement ainsi que certaines problématiques pouvant nuire à la qualité de l’eau.
Ce portrait de la performance des OMAE rapporté à l’échelle du bassin versant permettra d’identifier les ouvrages devant faire l’objet de correctifs prioritaires, de même que toute autre intervention souhaitable. En tant que partenaire du monde municipal, le GROBEC souhaite accompagner les municipalités dans l’amélioration de la gestion des eaux usées. Une saine gestion des eaux usées municipales fait partie des mesures garantes de la santé de nos cours d’eau.
Photo : GROBEC.