Les projets du GROBEC

Une multitude d'initiatives axées sur la ressource eau

Projets réalisés en 2017

Caractérisation et aménagement d’habitats pour la perchaude dans le secteur Fleuve de la zone Bécancour

Dès la mi-avril, l’équipe du GROBEC et ses partenaires sillonnaient les cours d’eau de la rive sud du fleuve Saint-Laurent, entre le pont Laviolette et Saint-Pierre-les-Becquet. Leur but, localiser les perchaudes en période de reproduction. Ces travaux se veulent la deuxième étape du projet de caractérisation et d’aménagement d’habitats pour la perchaude initié en 2015.

Afin de couvrir ce vaste territoire d’étude, trois équipes composées d’experts d’horizons divers (pêcheurs commerciaux, communautés autochtones, MFFP, OBV, étudiants, bénévoles) étaient déployées simultanément sur le terrain. La richesse de ce partenariat a permis d’augmenter à 15 le nombre de stations échantillonnées.

À chacune des stations, un ou des engins de pêche (verveux) étaient installés et des mesures étaient régulièrement faites sur les poissons capturés qui ont par la suite tous été remis en liberté. En plus des données piscicoles, une évaluation des obstacles à la libre circulation du poisson et des mesures de niveaux d’eau ont été prises sur l’ensemble de la zone d’étude, afin d’avoir une évaluation plus fine du secteur.

Par la suite, des travaux de caractérisation et modélisation d’habitat ainsi qu’un plan d’action ont été réalisés. Les résultats de ces travaux ont été consignés dans deux rapports de projet par le GROBEC.

L’ensemble des résultats indique que bien que des superficies intéressantes d’habitats potentiels pour la reproduction de la perchaude soient présentes sur la zone d’étude (33,75 km2), le facteur limitant pour l’espèce serait plutôt un manque de connectivité, particulièrement lors de la dévalaison des alevins. En effet, la présence de nombreux obstacles à la libre circulation du poisson (24), jumelée à la diminution importante des niveaux d’eau (moyenne de 1,4 m), augmente le risque de confinement des alevins dans des cuvettes. Ce confinement résulte souvent en une hausse de la mortalité pouvant être liée à une multitude de facteurs tels que le manque de nourriture, les températures trop élevées, la prédation, le cannibalisme, etc.

Ainsi, une des priorités d’aménagement est d’augmenter le taux de survie des alevins en améliorant la connectivité entre les habitats de reproduction et les herbiers d’alimentation. Pour ce faire, plusieurs aménagements peuvent être réalisés, allant de la reconfiguration de ponceau, du retrait de bouchons végétaux ou de sédiments, à la modification des pentes et la création de seuils de retenues. Les aménagements doivent être adaptés à chacun des milieux, de façon à assurer une connectivité hydraulique sur une période suffisamment longue pour permettre la dévalaison des alevins tout en gardant un niveau d’eau suffisant, de façon à ne pas nuire aux autres fonctions du milieu humide.

Modélisation et caractérisation de l'habitat de reproduction de la perchaude dans le secteur Fleuve de la zone Bécancour (2016)

L’autre étape de ce projet était d’évaluer le potentiel d’aménagement de certains sites qui seront choisis en fonction de leur localisation et de leur qualité d’habitat. Les 17 sites d’aménagement potentiels retenus on été regroupés en huit (8) sous-secteurs, tous situés dans le secteur fleuve de la zone Bécancour.

Afin de prioriser les meilleurs sites d’aménagement, un système de pointage sur 10 a été utilisé. Pour ce faire, différentes informations ont été utilisées et regroupées en trois thèmes soit, la moyenne de perchaude par jour prélevé à proximité du site, le gain de superficie d’habitat prévu sur le site et le bilan des contraintes et avantages liés au site aménagé.

Plan d'action pour la création d'habitat de reproduction de la perchaude dans le secteur Fleuve de la zone Bécancour (2016)

D’une valeur totale de plus de 300 000 $, ce projet a été rendu possible grâce à une contribution du Programme Interactions communautaires, lié au Plan d'action Saint-Laurent 2011-2026, et mis en œuvre par les gouvernements du Canada et du Québec. Ce projet bénéficie également de l’appui des partenaires suivants : la Fondation de la Faune du Québec (FFQ), le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP), le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC), le Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), le professeur Pierre Magnan de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), le Comité de zones d’interventions prioritaires (ZIP) Les deux Rives, le Conseil des Abénakis de Wôlinak, la Fédération des pêcheurs commerciaux d’eau douce du Québec, le Syndicat de l’Union des producteurs agricoles (UPA) de Bécancour, la Fédération des chasseurs et pêcheurs du Centre-du-Québec (FÉDÉCP), Héritage Faune, la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour (SPIPB), la Ville de Bécancour, la municipalité de Saint-Pierre-les-Becquets et la MRC de Bécancour.

Photo : GROBEC.

Tournoi familial de pêche sur glace Pronature Sports

Ce sont plus d’une centaine de jeunes qui ont participé au Tournoi familial de pêche sur glace Pronature Sports qui a eu lieu samedi le 25 février aux abords du Manoir du Lac William à Saint-Ferdinand. Malgré une météo étonnamment douce qui obligeait à se chausser de bottes d’eau, les principaux ingrédients étaient présents pour cette activité organisée par le Groupe de concertation des bassins versants de la zone Bécancour (GROBEC), à savoir des équipes motivées et des poissons affamés!

Les jeunes, d’abord formés aux rudiments de la pêche sur glace, ont vu leur patience récompensée par la prise de nombreuses perchaudes, dorés et brochets, le tout en compagnie de leurs parents, de formateurs et de bénévoles. Pour l’occasion, les équipes composées minimalement d’un adulte et d’un enfant recevaient un kit de pêche d’une valeur de 45 $. Les 25 premiers jeunes âgés de 9 à 12 ans recevaient un permis de pêche valide jusqu’à leur 18 ans pour les inciter à répéter l’expérience. Plus de 2 000 $ de prix étaient remis aux participants dans le cadre d’un tournoi photographique où chaque équipe devait fournir des preuves de leurs captures en échange d’une participation à un tirage. Une perceuse Rapala d’une valeur de 600 $, ainsi qu’un forfait escapade familiale, gracieuseté du Manoir du Lac William, étaient également offerts en prix de présence.

« Pronature Sports de Plessisville et Victoriaville sont fiers d’avoir contribué à l’organisation de ce tournoi familial de pêche glace », a fait savoir le propriétaire M. Gilles Bellemare. « Cette activité permet d’encourager la relève et de leur faire découvrir la beauté et le plaisir qu’est la pêche blanche. Merci à celles et ceux qui ont participé ou qui ont contribué de près ou de loin à faire de cette journée un succès grandissant année après année », ajoute M. Bellemare.

« Le Manoir du Lac William est fier de souligner la réussite de la troisième édition du tournoi hivernal destiné à notre jeunesse », affirme pour sa part le PDG et copropriétaire M. Franco Lessard. « Malgré l’accumulation d’eau sur le lac dû au temps doux, l’équipe du Manoir a contribué à faciliter l’accès du lac à nos jeunes pêcheurs qui ont pu profiter d’une magnifique journée de plein air. Étant moi-même un adepte de pêche, je peux avouer avoir été jaloux à la vue des prises de nos jeunes. L’équipe du Manoir reconnait l’importance de des efforts du GROBEC dans la mise en valeur du bassin versant de la rivière Bécancour. Le lac William est un plan d’eau exceptionnel et mieux le faire connaître contribue en soit à mieux le protéger » ajoute M. Lessard.

Camelia Pinette, 8 ans, nous raconte sa journée riche en émotions : « J'étais avec ma sœur et je pêchais depuis un petit bout quand ça a mordu! J'ai crié : j'ai un poisson! J'ai donné un coup pour bien l'accrocher comme papa m'a montré, j'ai rembobiné et j'ai sorti le poisson. Maman est arrivée et a dit: Wow, cocotte, tu as pêché une truite! J'étais tellement contente je sautais partout. Papa m'a dit que c'était très rare dans le lac William de pêcher une truite ».

Le GROBEC remercie tous les partenaires qui ont fait de cette activité un succès, soit Pronature Sports inc. de Plessisville, le Manoir du Lac William, la municipalité de Saint-Ferdinand, la Fondation de la faune du Québec, l’Association de chasse et pêche de Plessisville, l’Association du lac William, la Société coopérative agricole de Princeville (Home Hardware), Les tout-terrains Argo PG et Rapala. Ce projet a été rendu possible grâce au soutien financier du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs dans le cadre du Réinvestissement dans le domaine de la faune.

Album photo du Tournoi familial de pêche sur glace Pronature Sports

Publicité du Tournoi familial de pêche sur glace Pronature Sports

Photo : Alex Pinette.

Ateliers de transfert et d'appropriation des connaissance sur les eaux souterraines en Chaudière-Appalaches

Le 26 janvier 2017, le RQES a réalisé, en collaboration avec le Regroupement des organismes de bassins versants de la Chaudière-Appalaches (OBV-CA), un premier atelier de transfert des connaissances du PACES de Chaudière-Appalaches. À travers des modes d’apprentissage actifs et passifs, et avec l’aide des 3 experts en hydrogéologie de l’INRS et de l’Université Laval, les activités organisées ont permis à une trentaine d’acteurs en aménagement du territoire et en gestion de l’eau de se familiariser avec les notions de base en hydrogéologie et les nouvelles connaissances sur les eaux souterraines produites pour leur région.

Les documents et vidéo présentés à l'atelier A sont maintenant disponibles en ligne:

Atelier A de transfert de connaissances sur les eaux souterraines du PACES en Chaudière-Appalaches

Le deuxième atelier a eu lieu le 20 mars 2017 à Sainte-Marie. Le dernier atelier est quant à lui prévu pour mai 2017. L'invitation sera envoyée aux intervenants concernés en temps et lieu.

En parallèle, des activités d'Appropriation des connaissances sur les eaux souterraines en Chaudière-Appalaches (ACCES-CA) ont eu lieu en février 2017 dans la région de la Chaudière-Appalaches. Afin de répondre à la demande des intervenants d’avoir des données utilisables à leur échelle, la région a été divisée en trois sous-régions (un atelier adapté pour chacune des sous-régions). Ainsi, les problématiques similaires ont été traitées ensemble. De plus, les ateliers étaient complémentaires à ceux du RQES (ateliers A-B-C) qui ont cours de janvier à mai 2017. Les ateliers du projet ACCES-CA s’intègrent entre l’atelier A et B du RQES.

Transfert des connaissances du PACES en Chaudière-Appalaches 2012-2015

Photo : OBV-CA.

Journée d'information sur l'eau : Au coeur des milieux humides

Plus de 180 acteurs du sud de la province oeuvrant, entre autres, dans les secteurs municipal, agricole et forestier ont pris part à la sixième édition de la Journée d’information sur l’eau ayant pour thème : « Au coeur des milieux humides » qui se déroulait le 22 mars dernier au Best Western Plus de Drummondville.

L’objectif de cette journée de conférences était d’informer et outiller les acteurs clés de la gestion du territoire sur différents sujets liés à la gestion des milieux humides.

Tout au long de la journée, les onze conférenciers et conférencières invités ont fait le point sur la situation précaire des milieux humides au sud du Québec, mais ont également démontré à l’aide d’exemples concrets qu’il existe de nombreux outils pour favoriser la préservation et la mise en valeur de ces écosystèmes essentiels à notre qualité de vie.

Près d’une quinzaine d’organisations en environnement, en foresterie ou en aménagement du territoire ont pu également montrer leur savoir-faire à travers les kiosques installés sur les lieux de l’événement.

Dans le contexte de l’adoption prochaine par le Québec d’un cadre légal spécifique pour les activités touchant les milieux humides, cette journée d’information et de formation arrivait à un moment stratégique.

« Nous sommes aujourd’hui mieux préparés pour assurer la préservation et la mise en valeur de nos milieux humides. La popularité de cette journée démontre qu’il serait pertinent de tenir d’autres événements de ce genre pour inciter encore plus d’intervenants à passer à l’action », de déclarer Gilles Brochu, président du Conseil régional de l’environnement du Centre-du-Québec (CRECQ).

Cette activité était organisée par quatre organismes de bassin versant du Centre-du-Québec, soit ceux de la Yamaska (OBV Yamaska), de la Saint-François (COGESAF), de la Nicolet (COPERNIC) et de la Bécancour (GROBEC), et par le Conseil régional de l’environnement (CRECQ).

Les organisateurs ont pu compter sur la participation financière de plusieurs organisations dont, entre autres, Nature-Avenir (partenaire OR) et la Ville de Drummondville (partenaire ARGENT).

Vous pouvez consulter le programme ainsi que les présentations des conférenciers en vous rendant sur la page Web de l'événement :

www.crecq.qc.ca/forumMH2017

Photo : CRECQ.

Tournoi familial de pêche Pronature Sports

Le samedi 13 mai 2017 se tenait la quatrième édition du tournoi de pêche familial Pronature Sports du Parc régional des Grandes-Coulées. Cent onze personnes, dont 56 enfants, s’étaient inscrites pour participer à l’évènement.

Le beau temps était de la partie et la chaleur a vite empli le cœur des irréductibles participants lorsque les truites ont commencé à mordre à l’hameçon. Malgré l’eau de la rivière encore très froide, de nombreux ombles de fontaine se sont laissés tenter par les offrandes des pêcheurs répartis en 34 équipes composées d’au minimum un adulte et un enfant. Le Parc régional avait procédé à l’ensemencement de 550 ombles de fontaine avant l’évènement.

L’enjeu était de taille puisque le premier prix était une journée de pêche guidée sur le magnifique bateau d’Anthony Arsenault, pêcheur professionnel et guide de pêche. Ainsi l’équipe de Ludovic Lemay s’est mérité ce fameux prix grâce au poids combiné de leurs trois plus grosses truites de la journée qui ont fait osciller la balance à 760 grammes.

La deuxième, troisième et quatrième place ont été remportées respectivement par les équipes de Thomas Garneau, Amy Holland et Gabriel Lavigne. Ils se sont tous mérité un certificat cadeau chez Pronature Sports de Plessisville, partenaire de l’évènement.

La journée s’est terminée dans la joie et la bonne humeur lors de la remise des nombreux prix de présence. Le Parc régional des Grandes-Coulées tient à remercier tous les participants, partenaires et commanditaires qui ont fait de cet évènement un véritable succès : le Ministère de la Forêt de la Faune et des Parcs, Anthony Arsenault, Pronature Sports de Plessisville, l’Association Chasse et Pêche de Plessisville, le Mont Apic et le GROBEC.

La pêche continue au Parc régional des Grande-Coulées avec l'ensemencement de 1300 truites brunes ou mouchetées dans la rivière Noire grâce au au programme de soutien pour l’ensemencement des lacs et des cours d’eau. Merci au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs et bonne pêche!

Photo : Parc régional des Grandes-Coulées.

Projet perchaude : Poursuite des travaux

Le GROBEC poursuit la réalisation du projet de caractérisation et d’aménagement d’habitats pour la perchaude dans le secteur Fleuve de la zone Bécancour. Des activités de caractérisation et de suivi ont été réalisées ce printemps malgré les très hauts niveaux d’eau. Des travaux d’aménagement débuteront au milieu de l’été pour se poursuivre jusqu’au début de la période hivernale. Divers aménagements tels que la réfection de ponceaux ou la création de seuils sont prévus afin de maintenir la connectivité hydraulique des sites de fraie et d’assurer la dévalaison des jeunes perchaudes.

Le MFFP a annoncé ce printemps que le moratoire sur la pêche de la perchaude allait se poursuivre dans le secteur du lac Saint-Pierre pour une période de 5 ans. Pour le secteur situé entre le pont Laviolette et Saint-Pierre-les-Becquets, le moratoire doit se terminer au printemps 2018 et une décision est attendue quant au renouvellement. Les deux secteurs partagent la même population de perchaude. Des efforts doivent être faits dans les deux secteurs afin d’assurer la durabilité des stocks.

Photo : GROBEC.

Étude et caractérisation du bassin versant de la rivière au Pin

Le GROBEC a entamé cet été un projet de caractérisation du bassin versant de la rivière au Pin, avec une attention particulière à son principal tributaire, la rivière Blanche.

Plus spécifiquement, un portrait précis de l'omble de fontaine - ou truite mouchetée - et de ses habitats sera réalisé en vue de cibler de futurs projets d'aménagement et de mise en valeur pour l'espèce.

Des pêches électriques ont déjà été réalisées dans plusieurs secteurs du bassin versant et la caractérisation détaillée des habitats suit son cours.

Le bassin versant de la rivière au Pin, d’une superficie de 167 km², est situé en amont du bassin hydrographique de la rivière Bécancour. La rivière au Pin prend sa source dans le lac Sunday, sise dans la municipalité de Saints-Martyrs-Canadiens, et termine sa course dans la rivière Bécancour au niveau de la municipalité d’Irlande. D’autres lacs d’importance se trouvent dans ce bassin versant (Breeches, de l’Est), sans oublier la présence de milieux humides à grande valeur écologique.

Ce projet est rendu possible grâce à l’appui financier et technique de la Fondation de la Faune du Québec, Héritage Faune, les municipalités de Saint-Julien, Saint-Jacques-le-Majeur-de-Wolfestown et d’Irlande, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, le Regroupement des chasseurs et pêcheurs des Appalaches, l’Agence régionale de mise en valeur des forêts privées de la Chaudière, le Sentier pédestre des 3 monts et la MRC des Appalaches en vertu de son programme de subvention - Amélioration des cours d’eau 2017.

Étude et caractérisation du bassin versant de la rivière au Pin - 2018

Photo : GROBEC.

Forum régional sur l'eau en Chaudière-Appalaches

Le Conseil de bassin de la rivière Etchemin (CBE), hôte de l’évènement, ainsi que les huit autres organismes de bassins versants de la région de la Chaudière-Appalaches (OBV-CA) et le Conseil régional de l’environnement de Chaudière-Appalaches (CRECA) ont tenu le 30 novembre dernier, au centre récréatif de Saint-Henri, le cinquième forum régional sur l’eau auquel plus de 135 personnes ont participé.

Cette journée d’information avait pour thème « L’importance de travailler ensemble » et s’articulait autour de deux thématiques : la contamination des cours d’eau : du constat à l’intervention, et reconnaitre la valeur de nos milieux naturels et agir ensemble pour leur conservation.

Les conférences présentées durant la journée avaient pour objectif d’informer les intervenants de l’eau sur les enjeux d’actualité auxquels ils doivent faire face au quotidien, mais aussi leur présenter des exemples concrets en lien avec une problématique identifiée.

François Barret, président du CRECA, a souhaité la bienvenue aux participants, puis M. Martin Vaillancourt, directeur général du CRECA, et M. François Lajoie, directeur général de l’OBV Côte-du-Sud, ont successivement introduit les thématiques de la journée en démontrant l’importance de favoriser la coordination et la mise en commun des compétences des intervenants locaux et régionaux afin de soutenir et de faciliter la mise en place de projets de conservation et de mise en valeur.

Dans le bloc 1 de conférences, Mme Isabelle Giroux, à la direction du suivi de l’état de l’environnement, au ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la lutte contre les changements climatiques (MDDELCC), a fait le point sur la présence de pesticides dans les cours d’eau de la région. La matinée s’est poursuivie avec la présentation de M. Paul Blais, directeur du service régional d’inspection à la MRC de Bellechasse, ainsi que ses collaboratrices Nadège Doyon et Marie-Claude Gosselin, qui ont présenté les mesures prises par la MRC dans l’application de la politique de protection des rives, du littoral et des plaines inondables quant au respect des bandes riveraines.

En après-midi, la discussion s’est poursuivie sur la thématique des espèces exotiques envahissantes, et plus précisément sur la Berce du Caucase avec M. Claude Lavoie, chercheur et professeur titulaire de l’École supérieure d’aménagement du territoire et de développement régional de l’Université Laval, ainsi que Mme Véronique Brochu, directrice générale du COBARIC, pour son expérience du terrain dans la gestion de l’invasion de cette espèce à l’échelle régionale.

Quant au bloc 2, il a débuté en matinée par deux intervenants du monde municipal, à savoir M. Dominic Thibeault de la ville de Trois-Rivières et Mme Nathalie Simon, vice-présidente de la commission environnement CMM, qui ont présenté successivement les aspects légaux, politiques, mais aussi humains à prendre en compte dans l’acquisition de gains environnementaux et de protection des milieux naturels. Les interactions avec les élus et fonctionnaires municipaux ainsi que la mobilisation citoyenne dans la conservation des milieux naturels ont été des points relevés.

En après-midi, Mme Marie-Line Pedneault, du MDDELCC, a offert un survol de la nouvelle « loi concernant la conservation des milieux humides et hydriques ». Enfin le bloc 2 s’est conclu par la présentation de M. Guillaume Daigle, chef politique d’intérêt public et éducation, chez Canards illimités Canada, qui présenta des mesures prises pour assurer la conciliation des usages dans le principe d’aucune perte nette de milieux humides. Fort de son expérience, M. Daigle a présenté quelques exemples des réalisations de Canards illimités en la matière.

Pour terminer la journée, l’ensemble des participants ont été invités à rejoindre la salle principale pour une dernière conférence, offerte par Virginie Zingraff, aménagiste en conservation et cofondatrice de Rang3, ainsi que sa collègue Marie-Pierre Maurice. Ces dernières ont présenté une nouvelle approche : la « co-création » qui vise à renouveler les façons de collaborer avec les intervenants experts et non experts et de mobiliser les connaissances dans la réalisation de projets de conservation.

François Duchesneau, président du CBE, a clos le forum en présentant une synthèse des thèmes abordés, et a terminé en exprimant la volonté commune des OBV à travailler ensemble avec les intervenants des différents milieux, de la concertation à l’action.

Le CBE tient à remercier les partenaires financiers de l’évènement : le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation qui a financé l’activité dans le cadre du volet 4 du programme Prime-Vert 2013-2018, Dominique Vien, ministre responsable de Chaudière-Appalaches, Englobe, Innergex, Valéro, Desjardins, la MRC de Bellechasse ainsi que la municipalité de Saint-Henri.

Le CBE souligne également la généreuse participation de producteurs locaux pour leur contribution à des paniers-cadeaux remis à chacun des conférenciers : la Ferme Palyn, Verger et miellerie de Saint-Patrice, la cidrerie Le Somnambule, la boulangerie l’ami d’Antan et la cabane chez Ti-Louis Brochu.

Outre le CBE, les autres membres du OBVCA sont : le conseil de gouvernance de l’eau des bassins versants de la rivière Saint-François (COGESAF), l’organisme de concertation pour l’eau des bassins versants de la rivière Nicolet (COPERNIC), le groupe de concertation des bassins versants de la zone Bécancour (GROBEC), le comité de bassin de la rivière Chaudière (COBARIC), l’organisme des bassins versants de la Côte-du-Sud (OBV de la Côte-du-Sud), l’organisme de bassin versant du fleuve Saint-Jean (OBV du fleuve Saint-Jean), l’organisme de bassins versants Kamouraska, L’Islet, Rivière-du-Loup (OBAKIR) et l’organisme de bassins versants de la zone du Chêne (OBV du Chêne).

Présentations des conférenciers : http://obv-ca.org/evenements/forum-regional-sur-leau-2017/

Programme du Forum régional sur l'eau en Chaudière-Appalaches 2017

Photo : Conseil de bassin de la rivière Etchemin.

Bilan des actions effectuées durant l'été par la technicienne actions lacs

À l’été 2017, une technicienne actions lacs, Mme Estelle Beaudoin-Lebeuf, fut engagée par le GROBEC afin d’offrir un soutien aux associations riveraines et aux municipalités qui souhaitaient valoriser leur plan d’eau, et contribuer à l’avancement des projets existants du GROBEC. Voici un bilan des actions effectuées.

Mme Beaudoin-Lebeuf a d’abord effectué un travail de recherche sur la qualité de l’eau pour le lac à la Truite à la demande de l’Association de protection du lac à la Truite d’Irlande.

Historique de la qualité de l'eau - Secteur Lac à la Truite d'Irlande - 2017

Le Comité environnemental du lac Rose a ensuite demandé les services de la technicienne actions lacs afin de poursuivre la caractérisation du myriophylle à épi et de consigner les résultats dans un rapport.

Évaluation du myriophylle à épi - Lac Rose, Sainte-Marie-de-Blandford - 2017

Mme Beaudoin-Lebeuf a aussi procédé à une visite des riverains du lac Joseph afin de faire le suivi des plantations d’arbres qui avaient eu lieu plus tôt. Un rapport fut remis à l’Association des riveraines et riverains du lac Joseph.

La technicienne actions lacs a de plus procédé à la caractérisation partielle des plantes aquatiques pour les lacs Bécancour, de l’Est, à la Truite, William et Miller.

Enfin, Mme Beaudoin-Lebeuf a participé activement aux autres projets du GROBEC en cours.

La technicienne actions lacs poursuit les différents dossiers non terminés un lundi sur deux jusqu’à Noël.

Photo : GROBEC.

Projet perchaude : Bilan des aménagements

Le GROBEC poursuit le projet de caractérisation et d’aménagement d’habitats pour la perchaude dans le secteur Fleuve de la zone Bécancour. Ce sont maintenant 10 aménagements qui ont étés réalisés dans les secteurs de Sainte-Angèle-de-Laval et de Bécancour afin d’améliorer la connectivité et la qualité de l’habitat de frai de la perchaude, en plus de stabiliser les niveaux d’eau. Ces travaux consistent en la réfection de ponceaux, la création de seuils allongés, la création d’un canal de dévalaison et le retrait du roseau commun, une plante exotique envahissante. Un autre aménagement dans le secteur de la rivière Marguerite sera réalisé prochainement. Un suivi des aménagements est aussi prévu en 2018.

Photo : GROBEC.

Activité de concertation sur la gestion durable de la faune aquatique des lacs William et Joseph

Une trentaine de personnes représentant divers organismes concernés par les lacs William et Joseph étaient présents le 29 novembre 2017 au Manoir du lac William pour une activité de concertation organisée par le GROBEC sur la gestion durable de la faune aquatique de ces deux plans d’eau.

Pour l’occasion, M. Patrick Plourde-Lavoie, biologiste à la Direction de la gestion de la faune Mauricie du Centre-du-Québec, est venu présenter le rapport du Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs sur l’État des populations de dorés jaunes et de perchaudes dans les lacs William et Joseph.

Le bilan qui en ressort est le suivant : la population de dorés du lac William montre des signes de déséquilibre et de surexploitation, tout comme celle du lac Joseph qui est considérée comme en surexploitation avancée. En revanche, les populations de perchaudes des deux plans d’eau sont abondantes et en santé. Enfin, il y a peu de connaissances sur les autres espèces (brochet, maskinongé, etc.).

L’équipe du GROBEC a poursuivi avec une présentation des éléments d’intérêts du Plan directeur de l’eau (PDE) de la zone Bécancour en lien avec le secteur Lacs qui inclut les lacs William et Joseph.

Suite aux présentations, les participants étaient conviés à une période de discussions et d’échanges sur le bilan de l’étude, les mesures de gestion à appliquer, les actions à poser et la vision d’avenir pour les lacs William et Joseph. Voici un résumé de leurs réponses :

Cette première étude sur l’état des populations de dorés jeunes et de perchaudes met les bases pour les connaissances scientifiques de ces deux plans d’eau et confirme les craintes du milieu sur la situation inquiétante des populations de dorés. Cependant, l’étude apporte très peu d’informations sur l’habitat spécifique du poisson, de même que sur l’impact des conditions environnementales (apport sédimentaire, circulation des bateaux, etc.). De plus, on note l’absence de recommandation concrète permettant l’intervention.

Plusieurs ont soulevé l’importance de faire connaitre l’étude et le dossier. Informer la population et les élus des résultats de l’étude et sensibiliser les pêcheurs au respect de la règlementation en vigueur et à l’application de bonnes pratiques (remise à l’eau, etc.).

Afin de mieux cerner les habitudes et les résultats de pêche de ces deux plans d’eau, il serait d’intérêt de proposer aux pêcheurs de compléter, de façon volontaire, un carnet de pêche.

Les intervenants locaux désirent connaitre rapidement les interventions à poser afin d’améliorer la situation et maintenir des activités durables de pêche sportive sur ces deux importants plans d’eau de la région.

Résumé des échanges et discussions de l'activité de concertation

État des populations de dorés jaunes et de perchaudes dans les lacs William et Joseph - 2017

Photo : GROBEC.

Devenir membre du GROBEC

Vous êtes un résident, un groupe ou un organisme ayant des activités dans les bassins versants de la zone Bécancour ? Devenez membre du GROBEC !

Devenir membre
Notre mandat

Le Groupe de concertation des bassins versants de la zone Bécancour (GROBEC) est un organisme sans but lucratif ayant pour mandat de mettre en place la gestion intégrée de l’eau sur le territoire des bassins versants de la zone Bécancour.

Lire la suite
Notre offre de services

Fort de son savoir sur le territoire, acquis pendant l’élaboration du PDE, et supporté par une expertise tirée de la réalisation de divers projets, l’équipe du GROBEC met ses compétences au service du milieu, à un tarif concurrentiel.

Consulter l'offre de services
Hydrogéo Bécancour ! Projet de recherhce hydrogéologique

Projet de connaissance des eaux souterraines du bassin de la rivière Bécancour et de la MRC de Bécancour.

En savoir plus