Projets réalisés en 2013
- Plan directeur de l'eau (PDE) du secteur Fleuve
- Identification des sous-bassins agricoles prioritaires en Chaudière-Appalaches
- Hydrogéo Bécancour
- Caractérisation ichtyologique des lacs William et Joseph et état de la population du doré jaune
- Espèces de poisson d’intérêt dans le bassin versant
- Projet de restauration du seuil naturel du lac Joseph
- Mise en valeur des écosystèmes du parc régional des Grandes-Coulées
- Projet d'acquisition de connaissances sur les eaux souterraines en Chaudière-Appalaches
- Activité Relève à la pêche
- Journée d'information scientifique sur les bassins versants de la zone Bécancour
- Gestion durable du poisson et de ses habitats au Centre-du-Québec
- Journée des associations riveraines des bassins versants de la zone Bécancour
- Forum régional sur l'eau en Chaudière-Appalaches
- Regroupement des OBV de la Chaudière-Appalaches
- Projet d'aménagement intégré du sous-bassin versant de la rivière Noire (AFBF)
Plan directeur de l'eau (PDE) du secteur Fleuve
Une consultation publique sur le Portrait et le Diagnostic du secteur Fleuve du PDE des bassins versants de la zone Bécancour a eu lieu le 16 mai 2013 au Club de golf de Gentilly.
Lors de cette demi-journée, le Portrait du secteur Fleuve, qui consiste en un état de la situation de l’eau et de ses usages, a d’abord été expliqué aux participants. A suivi la présentation du diagnostic qui identifie, pour sa part, les problématiques liées à l’eau, en plus des causes et conséquences. Une période d’échange a permis de recueillir les commentaires et autres préoccupations du milieu relativement à la ressource eau du secteur à l’étude.
Une autre consultation publique, cette fois sur le Plan d’action du PDE du secteur Fleuve, a eu lieu le jeudi 7 novembre 2013 au Club de golf de Gentilly.
Des actions préalablement identifiées ont d’abord été présentées, après quoi les participants étaient amenés à échanger sur la priorisation de ces actions et les acteurs de réalisation.
Rappelons que depuis 2009, le GROBEC s’est vu octroyé le mandat, par le MDDEP, d’élaborer le PDE du secteur Fleuve. D’une superficie de 1250 km², le secteur regroupe 8 bassins versants se jetant directement au Fleuve Saint-Laurent. Ensemble, le secteur Fleuve et le bassin versant de la rivière Bécancour (2597 km²) couvrent une superficie de 3847 km² et correspondent à la Zone Bécancour.
Vous pouvez consulter les documents de travail pour le Portrait, le Diagnostic et le Plan d'action.
Identification des sous-bassins agricoles prioritaires en Chaudière-Appalaches

Le Regroupement des organismes de bassins versants de la Chaudière-Appalaches (OBV-CA) travaille présentement sur un nouveau projet d’identification des sous-bassins agricoles prioritaires dans la région.
Ce projet est chapeauté par le Comité de bassin de la rivière Chaudière (COBARIC) en collaboration avec le Groupe de concertation des bassins versants de la zone Bécancour (GROBEC). Il est réalisé dans le cadre du Programme Prime-Vert, sous-volet 3.1 – Approche régionale avec une aide financière du Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation. Il se déroule depuis septembre 2013 pour se terminer en août 2014. L’objectif est de produire un portrait régional des zones prioritaires d’intervention pour lesquelles la dégradation de la qualité de l’eau semble provenir majoritairement du secteur agricole.
Une analyse de la qualité de l’eau et des facteurs limitant le maintien ou l’amélioration de la ressource permettra de prioriser les sous-bassins pour lesquels il importe de mettre en place des projets collectifs de gestion intégrée de l’eau par bassin versant en milieu agricole. Ce projet nécessite donc la collecte de données auprès de partenaires régionaux, notamment les clubs-conseils en agroenvironnement.
Les neuf OBV de la région de la Chaudière-Appalaches impliqués dans le projet possèdent déjà beaucoup d’informations pertinentes et ont déjà amorcé une telle analyse dans le cadre de leur Plan directeur de l’eau, et ce, à l’échelle de leur zone de gestion respective. Ce projet permettra donc la mise en commun de ces informations à l’échelle régionale afin que les OBV puissent établir, en concertation, une liste des bassins versants à prioriser, après quoi un portrait pour les vingt bassins les plus problématiques sera réalisé.
Comme il a été mentionné dans le Plan d’action de l’approche régionale en Chaudière-Appalaches, un portrait des zones où la problématique de qualité de l’eau est réellement d’origine agricole est essentiel et permettra d’établir une hiérarchie entre les différents sous-bassins de la région. De cette façon, on s’assurera d’investir des sommes et des efforts pour la coordination de projets collectifs agricoles aux endroits où il sera possible d’avoir les plus grands bénéfices pour la qualité de l’eau et les écosystèmes associés, sans négliger les différents usages de la ressource.
Photo : GROBEC.
Hydrogéo Bécancour

Le projet Hydrogéo Bécancour, principalement financé par le ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs dans le cadre du Programme d’acquisition de connaissances sur les eaux souterraines (PACES), est enfin complété.
Le projet, qui s’est échelonné de 2009 à 2013, a permis d’établir un portrait des ressources en eau souterraine pour la partie centricoise de la zone Bécancour qui comprend les bassins versants des rivières Bécancour, Marguerite, Godefroy, Gentilly, de la Ferme, du Moulin, aux Glaises, aux Orignaux et de la Petite rivière du Chêne, ce qui représente une superficie totale de près de 2 859 km².
Coordonné par l’Université du Québec à Montréal (UQAM), le projet Hydrogéo Bécancour a bénéficié de la collaboration d’un ensemble de partenaires régionaux : la Conférence régionale des élus du Centre-du-Québec, l’Agence de géomatique du Centre-du-Québec, les MRC d’Arthabaska, de Bécancour, de L’Érable et de Nicolet-Yamaska, le Cégep de Thetford ainsi que le GROBEC.
Les données acquises, les cartes produites et les analyses qui en découlent pourront renseigner les utilisateurs sur la qualité et la quantité d’eau souterraine, de même que sur sa vulnérabilité, sa recharge, son écoulement et plusieurs autres aspects importants de cette ressource. Ces informations seront directement utiles pour la gestion efficace et durable de nos aquifères.
Les artisans d’Hydrogéo Bécancour souhaitent à présent maximiser les retombées du projet et assurer la pleine utilisation des données disponibles par le milieu. Entre autres, les connaissances pourront être intégrées aux divers outils de gestion territoriale existants tels que les schémas d’aménagement et de développement (SAD) et le plan directeur de l’eau (PDE).
Vous pouvez prendre connaissance des résultats du projet Hydrogéo Bécancour en visitant le site Web du projet.
Photo : Miryane Ferlatte.
Caractérisation ichtyologique des lacs William et Joseph et état de la population du doré jaune

Lors de la semaine du 7 octobre, le MDDEFP de la région Mauricie-Centre-du-Québec a procédé au premier de deux échantillonnages du poisson dans les lacs Williams et Joseph.
Ces échantillonnages permettront d’obtenir de nombreuses informations sur les populations de doré jaune et de perchaude (la technique de capture n’étant pas suffisamment adaptée aux autres espèces).
Les paramètres échantillonnés sont : l’abondance, la distribution en taille, la longueur et le poids, la distribution en âge et cohortes, la maturité sexuelle et abondance des femelles matures, la mortalité et si possible, la contamination au mercure.
Voici les résultats partiels et non officiels de la première année d’inventaire. Une deuxième année est toujours prévue pour dresser un portrait complet de la population de doré, ce qui nous permettra par la même occasion de compléter le portrait de la communauté.
Ces inventaires sont nécessaires aux gestionnaires afin de gérer durablement la ressource et d’ajuster la règlementation s’il y a surpêche. Puisque aucun inventaire complet n’a été réalisé depuis les années 70, cette mise à jour sera plus qu’utile aux gestionnaires de la ressource. Les résultats finaux de cette étude seront disponibles à l’hiver 2014-2015 puisque deux échantillonnages de deux années subséquentes sont nécessaires pour avoir un portrait complet de la population.
Nous en profitons pour vous rappeler qu’un plan de gestion du doré est en vigueur depuis 2011 et que des tailles minimales et maximales s’appliquent sur les prises de doré dans les lacs William et Joseph. Les informations recueillies vont permettre un meilleur suivi du plan de gestion pour ces deux lacs. Pour plus d’information, vous pouvez consulter le site suivant.
Photo : GROBEC.
Espèces de poisson d’intérêt dans le bassin versant

En juillet et août 2013, des inventaires de poissons se sont déroulés dans les principales rivières du Centre-du-Québec.
Le ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs, en collaboration avec les organismes de bassins versants COGESAF, GROBEC et COPERNIC, ont réalisé trois semaines d’inventaire faunique afin de vérifier la présence d’espèces de poisson d’eau douce menacées ou vulnérables dans les grandes rivières du Centre-du-Québec. Trois espèces étaient ciblées, soit le fouille-roche gris, le dard de sable et le chat-fou des rapides. Le fouille-roche gris et le dard de sable sont des petits poissons de la famille des percidés vivant respectivement dans les cours d’eau à fond de gravier et dans les cours d’eau à fond de sable. Pour ce qui est du chat-fou des rapides, petit poisson de la famille des barbottes, il se retrouve principalement dans les cours d’eau rocheux à courant rapide. Malgré leur faible intérêt pour la pêche sportive, leur place dans l’écosystème aquatique est nécessaire pour la survie d’autres espèces.
Sur le territoire de gestion du GROBEC, la majorité des pêches scientifiques ont étés réalisées sur le tronçon principal de la rivière Bécancour. De plus, une pêche a été faite sur la rivière Bourbon en plus d’une seconde sur le ruisseau Bullard. Parmi les espèces capturées, on retrouve :
Achigan à petite bouche, barbotte brune, bec de lièvre, chabot sp., chat-fou des rapides, chevalier rouge, crapet de roche, crapet soleil, dard barré, dard de sable, doré jaune, épinoche à cinq épines, fondule barré, fouille-roche gris, fouille-roche zébré, méné laiton, lamproie sp., lépisosté osseux, méné à museau noir, méné à nageoires rouges, méné à tache noire, méné bleu, meunier noir, mulet à cornes, naseux des rapides, naseux noir, omble de fontaine, ouitouche, perchaude et raseux-de-terre noir ou gris.
Les méthodes de capture utilisées visaient des espèces de petite taille et les poissons sportifs tels que les brochets, maskinongés, salmonidés et autres n’ont probablement pas pu être capturés à cause de la méthode utilisée et de la largeur des cours d’eau échantillonnés.
Ces données permettront d’élargir les connaissances du GROBEC sur les espèces présentes dans le bassin versant, leur répartition amont-aval, leurs habitats préférentiels ainsi que les espèces en association.
De plus, la distribution des espèces à statut particulier a pu être compilée dans la base de données du Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec (CDPNQ).
Le partenariat entre le ministère et les organismes de bassins versants aura permis d’acquérir des connaissances très pertinentes pour la mise à jour des Plans directeurs de l’eau.
Photo : COPERNIC.
Projet de restauration du seuil naturel du lac Joseph

Les travaux de restauration du seuil naturel du lac Joseph ont été réalisés sur une période de deux semaines et demi à la fin du mois de juillet. Ces travaux visaient à aménager un seuil en enrochement d'une largeur de 50 mètres et d'une hauteur de 3 mètres en amont de la confluence de la rivière Bécancour et du ruisseau Bullard, à l'intérieur des limites de la municipalité d'Inverness.
Ce projet, qui permettra de rehausser le niveau du lac au moment de l'étiage estival pour restituer les niveaux d'eau originels, était très attendu par les membres de l'Association des riverains du lac Joseph en raison de ses retombées positives prévues sur les activités nautiques.
Le préfet de la MRC de L'Érable, Sylvain Labrecque, a souligné la bonne collaboration entre les deux entreprises, soit A. Grégoire et fils de Plessisville, qui a procédé à la construction du seuil, et Excavations Bois-Francs, qui a assumé le transport et la fourniture de pierres, ainsi que celle des propriétaires de chalets qui ont offert bénévolement leur aide pour aider à la circulation dans le secteur pendant la durée des travaux.
« Le niveau du lac était en baisse et ce projet permettra d'y maintenir l'eau pour plusieurs années à venir », s'est réjoui M. Labrecque soulignant aussi le réaménagement d'une partie d'une berge érodée dans ce même secteur.
Rappelons que ce projet a subi un très long parcours au cours des cinq dernières années pour l'obtention des autorisations nécessaires en plus d'être soumis aux audiences du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) qui s'était dit satisfait du bien-fondé de celui-ci ayant l'avantage d'améliorer l'accès des riverains au lac sur le plan récréatif tout en améliorant la qualité environnementale et écologique du lac.
Le coût total du projet devrait avoisiner les 155 000 $ financé pour près de la moitié par différents ministères (Faune et Transports) en plus de 10 000 $ par l'Association des riverains, diverses fondations et les trois municipalités concernées, soit Inverness, Saint-Pierre-Baptiste et Saint-Ferdinand. Plus de 100 000 $ avaient aussi été dépensés en études et payés en grande partie par les riverains.
Source et photo : Carol Isabel, La Nouvelle Union.
Mise en valeur des écosystèmes du parc régional des Grandes-Coulées

De gauche à droite : M. Raphaël Thibault-Gobeil, coordonnateur de projets à la Fondation Hydro-Québec pour l’environnement ; M. Steve Garneau, coordonnateur du parc régional des Grandes-Coulées ; M. Gilles Brochu, président du GROBEC.
Le GROBEC et ses partenaires ont inauguré le 6 juin 2013 les nouveaux panneaux d’interprétation disposés le long des sentiers du secteur de la Forêt Ancienne, dans le parc régional des Grandes-Coulées. La Fondation Hydro-Québec pour l’environnement a consacré 49 800 $ à ce projet de mise en valeur des écosystèmes du parc, qui vient compléter les infrastructures d’accueil et de service financées par la MRC de L’Érable.
D’une superficie de 900 ha, le secteur de la Forêt Ancienne, traversé par la rivière Noire, abrite une grande diversité d’écosystèmes et plusieurs espèces vulnérables ou menacées telles que la tortue de bois, le noyer cendré et la sanguinaire du Canada. Le projet a pour but d’enrichir l’expérience de promenade des visiteurs, de sensibiliser ceux-ci à la dynamique des écosystèmes et de les inciter à rester sur les sentiers balisés afin de protéger les habitats des espèces fragiles.
Pour limiter le piétinement hors sentier, on a construit une passerelle qui enjambe la rivière Noire de façon à relier en boucle les deux sentiers qui longeaient déjà les deux côtés de la rivière sur une dizaine de kilomètres, ainsi qu’une plate-forme d’observation de la tourbière et de nouveaux tronçons de sentiers sur pilotis.
C’est le long de ce parcours en boucle qu’ont été installés quinze panneaux d’interprétation portant sur des sujets aussi variés que la tortue des bois, les espèces floristiques d’intérêt présentes sur le site, les caractéristiques et le rôle écologique des différents écosystèmes observables dans le parc et, plus particulièrement, les milieux humides.
Des affichettes d’identification des zones sensibles et un dépliant informatif sur le code d’éthique des usagers, offert à l’entrée du parc, ont également été produits.
« Les aménagements et les outils de sensibilisation réalisés par le GROBEC visent à permettre un équilibre entre l’accessibilité et la protection du milieu naturel, ce qui s’inscrit bien dans la mission de la Fondation Hydro-Québec pour l’environnement, à savoir aider les collectivités à s’approprier leur environnement et à transmettre ce patrimoine aux générations futures », explique Raphaël Thibault-Gobeil, coordonnateur de projets à la Fondation.
« Par ces réalisations, le parc régional des Grandes-Coulées souhaite offrir à la population de la MRC de L’Érable un accès privilégié à des milieux naturels représentatifs de la région, tout en protégeant l’intégrité de ces milieux au moyen d’outils de sensibilisation et de mesures d’encadrement répondant aux besoins des usagers », affirme pour sa part Steve Garneau, coordonnateur du parc.
Pour se rendre au secteur de la Forêt Ancienne du parc régional des Grandes-Coulées, il suffit de porter attention à l’enseigne en bordure de la route 265 à mi-chemin entre Notre-Dame-de-Lourdes et Plessisville.
Photo : GROBEC.
Projet d'acquisition de connaissances sur les eaux souterraines en Chaudière-Appalaches

Les activités terrain du Projet d’acquisition de connaissances sur les eaux souterraines en Chaudière-Appalaches ont débuté au printemps 2013 et la population de la région est invitée à participer.
Au cours des prochains mois, des équipes de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) sillonneront le territoire de la Chaudière-Appalaches afin de repérer des sites propices pour la réalisation de 50 sondages du sous-sol et de 10 forages conventionnels. Des propriétaires des zones ciblées seront alors rencontrés afin de solliciter leur participation au projet. De plus, des ententes seront réalisées avec ceux qui se montreront intéressés à ce que des sondages ou des forages soient effectués sur leur propriété. Les sondages seront faits à partir du mois de juin par une équipe de professionnels de l’INRS et les forages conventionnels seront faits à partir du mois d’août par un puisatier accrédité.
En parallèle, au cours des mois de juin et de juillet, deux équipes de l’INRS procéderont à l’échantillonnage d’eau du robinet d’une centaine de résidences privées réparties dans la région. Ainsi, des citoyens seront contactés par les équipes de travail qui parcourront le territoire de la Chaudière-Appalaches. Les particuliers chez qui un échantillon d’eau sera prélevé recevront par la poste un compte rendu de la qualité de l’eau de leur puits par rapport aux recommandations et aux normes de qualité de l’eau potable en vigueur au Québec. Plusieurs paramètres chimiques seront analysés, notamment les métaux, les sulfures et sulfates, les nitrates, le phosphore ainsi que différents paramètres physico-chimiques tels que le pH, l’oxygène dissous et les matières dissoutes dans l’eau.
L’ensemble des travaux exécutés dans le cadre du projet permettra de produire un portrait de la ressource en eau souterraine de la région de la Chaudière-Appalaches. Nous vous invitons à consulter la page Web du projet où vous trouverez d’autres informations pertinentes : www.obv-ca.org/paces.
Photo : INRS.
Activité Relève à la pêche

Le GROBEC, le parc régional des Grandes-Coulées et Pro Nature Sports de Plessisville ont tenu le 17 mai 2013 une activité d’initiation à la pêche pour les jeunes de la région de l’Érable.
Vingt-cinq jeunes d’environ 12 ans ont eu la chance de participer à une formation sur la pêche et les techniques d’approche en rivière en plus de se voir offrir un coffre et une canne à pêche. Les participants ont également reçu un certificat leur permettant de pêcher sans permis jusqu’à l’âge de 18 ans. A suivi une activité de pêche sur la rivière Noire où un parcours de pêche de 35 fosses a été aménagé dans le parc régional des Grandes-Coulées.
Steve Garneau, coordonnateur du parc régional des Grandes-Coulées, mentionne qu’un des principaux objectifs du parcours de pêche était justement d’initier de nouvelles personnes à la pratique de ce sport.
Ce projet a été rendu possible grâce au programme « Relève à la pêche » du ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs (MDDEFP).
Photo : GROBEC.
Journée d'information scientifique sur les bassins versants de la zone Bécancour
Le GROBEC, l’Université de Sherbrooke et l’Université du Québec à Montréal (UQAM) ont tenu une Journée d’information scientifique sur le bassin versant de la zone Bécancour qui a eu lieu le 13 mai 2013 au Manoir du Lac William à Saint-Ferdinand.
Deux sujets ont été traités durant la journée :
Outils d’analyse hydrologique, économique et spatiale des services écologiques procurés par les milieux humides des Basses-terres du Saint-Laurent
Issus d’une analyse des biens et services écologiques procurés par les milieux humides dans un contexte de changement climatique, ces outils d’aide à la décision faciliteront les interventions en milieux humides tant pour les acteurs locaux que régionaux.
Projet d’acquisition de connaissances sur les eaux souterraines de la zone Bécancour
Afin de pallier aux nombreuses lacunes dans les connaissances sur les eaux souterraines de la zone Bécancour, ce projet dresse un portrait régional de la ressource sur les aspects tant quantitatifs que qualitatifs des eaux souterraines (recharge des aquifères, vulnérabilité des nappes, géochimie de l’eau souterraine, rôles des tourbières dans la dynamique hydrogéologique, etc.).
Programme de la Journée d'information scientifique
Présentations des conférenciers
- Outils d'analyse pours les milieux humides selon la perspective du bassin versant jusqu'à l'intervention (Richard Fournier, USherbrooke)
- Influence de la connectivité hydrologique sur les communautés végétales des marécages du sud du Québec (Monique Poulin, ULaval)
- Quantification des services hydrologiques des milieux humides à l'échelle du bassin (Alain Rousseau, INRS)
- Analyse spatiale et outil d'aide à la décision des biens et services écologiques procurés par les milieux humides (Mathieu Varin, USherbrooke)
- Projet d'acquisition de connaissances sur les eaux souterraines de la zone Bécancour (Marie Larocque, UQAM)
Gestion durable du poisson et de ses habitats au Centre-du-Québec

Les organismes de bassins versants (OBV) du Centre-du-Québec œuvrent présentement sur un projet visant l’acquisition de connaissances sur la faune aquatique présente dans les lacs et cours d’eau de la région centricoise. Rémi Magnan Gaudreau de COPERNIC et Jonathan Daigle du GROBEC ont complété un répertoire de données géo-référencées intégrant toutes les informations disponibles sur le poisson et ses habitats. De ce répertoire découlent des portraits généraux de la faune aquatique des bassins hydrographiques des rivières Nicolet, Bécancour et Saint-François. D’autres portraits ont aussi été produits pour les bassins versants des rivières Yamaska et du Chêne à partir des données existantes.
Un rapport et un atlas contenant des cartes divisées par bassin versant et par famille de poisson sont présentement en cours de validation par la Commission régionale des ressources naturelles et du territoire (CRRNT) en vue d'une éventuelle diffusion.
En plus du CRRNT, la réalisation de ce projet est rendue possible grâce au financement du support technique de la Direction régionale de la Mauricie-Centre-du-Québec du ministère des Ressources Naturelles et de la Faune (MRNF).
Photo : GROBEC.
Journée des associations riveraines des bassins versants de la zone Bécancour

Le GROBEC a tenu le 26 mars 2013 au Manoir du Lac William la première édition de la Journée des associations riveraines des bassins versants de la zone Bécancour.
Quatorze représentants d’associations riveraines étaient présents à la Journée, pour un total de huit lacs représentés : Lac Bécancour, Lac de l’Est, Lac Joseph, Lac William, Lac Fortier, Lac Rose, Lac-à-la-Truite et Étang Stater (Irlande).
La journée a débuté avec une présentation de l’organisme GROBEC et du Plan directeur de l’eau (PDE). Par la suite, chaque association était invitée à présenter la situation de son lac (portrait, problématiques, actions réalisées, etc.). La journée s’est terminée avec une période de discussion portant sur les besoins futurs des associations riveraines.
Cette journée de présentations et de discussions avait pour objectif de favoriser le partage de connaissances et d’expériences entre les associations riveraines. Ce faisant, elle a permis aux associations d’envisager de nouvelles solutions pour améliorer la qualité de l’eau de leur lac et des écosystèmes associés.
Le GROBEC tient à remercier les partenaires financiers de cet événement : Aménagements Natur’Eau-Lac, Desjardins – Caisse du Carrefour des lacs, Enviro-Septic (Septic Pro, distributeur autorisé), Éoliennes de L’Érable, Naturive et Pépinière Aiglon.
Programme de la Journée des associations riveraines
Présentation de l'organisme GROBEC
Présentation du Plan directeur de l'eau (PDE) de la rivière Bécancour
Présentation des autres lacs de la zone Bécancour
Photo : GROBEC.
Forum régional sur l'eau en Chaudière-Appalaches

Les neuf Organismes de Bassins Versants (OBV) de la région de la Chaudière-Appalaches et le Conseil régional de l’environnement Chaudière-Appalaches (CRECA) ont tenu le 26 février 2013 à l’Hôtel L’Oiselière Montmagny la troisième édition du Forum régional sur l’eau.
Cette journée de conférences avait pour objectif d’informer et d’outiller les acteurs sur les nouvelles initiatives de gestion de l’eau qui ont cours présentement dans la région administrative de la Chaudière-Appalaches et ailleurs au Québec, et qui ont des retombées significatives d’un point de vue économique, environnemental et social.
Au final, 165 participants étaient présents lors de la journée, la plupart provenant du milieu municipal.
Messieurs Jean-Guy Desrosiers, maire de la Ville de Montmagny et préfet de la MRC du même nom, et Jean Lemieux, président de l’Organisme des bassins versants de la Côte-du-Sud, ont successivement souhaité la bienvenue aux participants. La ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches, Madame Agnès Maltais, était également sur place pour prononcer le mot d’ouverture.
La première conférence, donnée par Monsieur Marc Simoneau du ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs (MDDEFP), dressait un portait de la qualité des eaux de surface en Chaudière-Appalaches. Monsieur Thomas Buffin-Bélanger, professeur à l’Université du Québec à Rimouski, a ensuite offert un cours condensé d’hydrogéomorphologie, une science pour mieux comprendre la dynamique des cours d’eau. Ont suivi dans l’ordre des conférences de Monsieur Paul Blais sur le programme de la MRC de Bellechasse pour appliquer le règlement sur l’évacuation et le traitement des eaux usées des résidences isolées (Q-2, r. 22), de Monsieur Daniel Cyr sur l’opération de débranchement des gouttières à la Ville de Thetford Mines afin de réduire les débits pluviaux et les débordements des ouvrages de surverse, et, enfin, de Monsieur Jérôme Carrier sur la détection des raccordements inversés des réseaux pluvial et sanitaire à la Ville de Lévis.
En deuxième partie, Monsieur Richard Fournier de l’Université de Sherbrooke est venu proposer de nouveaux outils d’analyses spatiale, hydrologique et économique des services écologiques procurés par les milieux humides en appui à la gestion et l’intervention. Un des bassins versants à l’étude était celui de la rivière Bécancour. Monsieur Simon Théberge du MDDEFP est ensuite venu expliquer en quoi consiste le projet de stratégie de protection et de conservation des sources destinées à l’alimentation en eau potable. La journée s’est terminée par une conférence haute en couleur de Monsieur Jean-François Girard, avocat et biologiste chez Dufresne Hébert Comeau, et président du Centre québécois du droit à l’environnement (CQDE). Sa conférence avait pour titre : Protéger nos lacs et cours d’eau dans le cadre de l’aménagement du territoire : vers un nouvel urbanisme? Monsieur Guy Lessard, président du CRECA, a ensuite clos la journée avec une synthèse des thèmes abordés.
Les présentations des conférenciers sont disponibles sur le site Internet de l’OBV-CA.
Le comité organisateur tient à remercier les partenaires financiers de cet événement : le Cabinet de la ministre Mme Agnès Maltais, la raffinerie Jean-Gaulin (Ultramar), Desjardins, HG Environnement, Groupe Hémisphères, Innergex, Genivar, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, la MRC de Montmagny ainsi que la Ville de Montmagny.
Programme - Forum régional sur l'eau en Chaudière-Appalaches
Photo : OBV du Chêne.
Regroupement des OBV de la Chaudière-Appalaches

À l’occasion du 13e Rendez-vous des organismes de bassins versants (OBV) du Québec qui s’est tenu à Rimouski les 26 et 27 octobre 2012, les neuf organismes de bassins versants de la région administrative de Chaudière-Appalaches ont décidé d’unir leurs forces.
C’est à la suite du souhait commun des OBV d’obtenir une reconnaissance accrue en Chaudière-Appalaches que leur est venue l’idée de se regrouper. En plus de maintenir un contact régulier entre les OBV de la région, ce regroupement permettra le transfert d’information d’intérêt, la création d’alliance stratégique et le développement de partenariat, le partage des expertises et des ressources propres à chaque OBV, ainsi qu’une représentativité accrue des OBV auprès des diverses instances régionales.
Outre le GROBEC, les OBV concernés sont le Comité de bassin de la rivière Chaudière (COBARIC), le Conseil de bassin de la rivière Etchemin (CBE), le Conseil de gouvernance de l’eau des bassins versants de la rivière Saint-François (COGESAF), l’Organisme de bassin versant du fleuve Saint-Jean (OBVFSJ), l’Organisme de bassins versants de la zone du Chêne (OBV du Chêne), l’Organisme de bassins versants Kamouraska, L’Islet et Rivière-du-Loup (OBAKIR), l’Organisme de concertation pour l’eau des bassins versants de la rivière Nicolet (COPERNIC) et l’Organisme des bassins versants de la Côte-du-Sud.
Pour en savoir plus, visitez le site Internet du Regroupement à l'adresse suivante : www.obv-ca.org.
Photo : Regroupement des OBV de la Chaudière-Appalaches.
Projet d'aménagement intégré du sous-bassin versant de la rivière Noire (AFBF)

Depuis janvier 2010, l’Agence forestière des Bois-Francs (AFBF) met en œuvre l’un de sept projets pilotes du Programme d’aménagement intégré par sous-bassin versant de la Fondation de la faune du Québec (FFQ).
Page Web consacrée au Projet d'aménagement intégré du sous-bassin versant de la rivière Noire (AFBF)
Le programme vise à favoriser l’implantation, à l’échelle du sous-bassin versant, d’une approche globale d’aménagement intégré des ressources (forêt, faune, etc.) qui facilitera le développement durable de la forêt privée.
Plus spécifiquement, il permettra de :
- démontrer que l’approche globale d’aménagement intégré par sous-bassin peut aider à moyen et à long terme à optimiser la contribution des boisés privés au développement durable des régions;
- démontrer la complémentarité et la compatibilité des travaux d’aménagement forestier et faunique;
- identifier des pratiques forestières qui contribuent à la mise en valeur (qualitative et quantitative) de l’ensemble des ressources du sous-bassin;
- maintenir et améliorer la diversité et la qualité des habitats fauniques aquatiques, riverains et terrestres et optimiser leur rendement;
- augmenter le niveau d’implication et le nombre de propriétaires actifs dans la conservation, la protection et la mise en valeur des ressources tant forestières que fauniques de leur propriété;
- faciliter les démarches menant à la certification des pratiques forestières.
Le sous-bassin versant choisi pour le projet est celui de la rivière Noire (20 203 hectares), un affluent de la rivière Bécancour. Ce territoire est compris dans les municipalités de Laurierville, la paroisse de Plessisville, Inverness, Notre-Dame-de-Lourdes, Lyster et Saint-Pierre-Baptiste.

Photo : AFBF.